Photo Marilyne SANTI
La première visite a été pour le Corg qui est le lieu où aboutissent de nombreux appels, notamment, les appels d'urgence (17 police-secours, qu'ils soient passés depuis un fixe, un mobile ou une cabine publique), les appels aux brigades de gendarmerie (durant la nuit), les bornes d'appels d'urgence. Le Corg reçoit aussi les appels d'autres administrations et autorités, selon la nature des événements.
Pour la nuit dernière, 90 gendarmes ont été déployés sur le Département pour lutter contre l’insécurité routière. Ils ont eu une action plus importante sur la plage horaire de 3 à 7h du matin. Les contrôles se sont faits durant la nuit en changeant les lieux d’implantation, en fonction des flux de véhicules et des comportements des personnes contrôlées.
Un système de cartographie informatisée, a permis de géolocaliser en temps réel, les lieux d’intervention et de situer tous les véhicules disponibles, pour pouvoir engager rapidement les plus proches moyens d’intervention.
Le bilan routier de cette année, reste relativement satisfaisant même s’il y a encore trop de blessés et de tués : 63 accidents corporels pour l’année 2012, et 7 tués (chiffre les plus bas depuis une vingtaine d’années, 18 en 2009),
En 2012, 6 000 infractions liées à la vitesse, ont été relevées, plus de mille liées à l’alcool avec retrait de permis, 67 à la prise de stupéfiants. 2328 personnes circulaient sans ceintures de sécurité et 257 sans casque. Plus de mille infractions portaient sur le franchissement de la ligne continue, 181 sur des dépassements dangereux et 2082 sur des personnes qui téléphonaient au volant.
Lundi soir, Piana, Pisciatello, Sartène, Cargese ont été des points contrôlés durant la nuit. Maisdes contrôle ont été également opérés sur Propriano et d’autres sur Porto Vecchio ou se situaient les plus gros dispositifs.
Une communication annonçant ces contrôles avait été faite via la presse et avec la participation des propriétaires des établissements de nuit. Il ne s’agissait pas de surprendre, mais bien de protéger la population.
La détresse sociale, souvent liée à l’alcool, est aussi à l’origine de certains appels. Des liens avec des partenaires sociaux, ou les familles aident le Corg à gérer les situations les plus alarmantes. Depuis peu un système de mémorisation des appels antérieurs d’une même personne, permet de connaître l’historique de la situation de cette personne, et d’adapter ainsi l’intervention. « Une société a besoin de ces liens de cohésion qui tente d’apporter une réponse adaptée et rapide » soulignera le préfet de Corse-du-Sud.
Vers 20h30 la délégation de la préfecture s’est ensuite rendue au SAMU du CHA de la Miséricorde, où le centre de régulation était déjà en activité. Puis ce fut au tour des pompiers d’Ajaccio et du CODIS et enfin vers 21h30 au commissariat pour un échange sur les mesures prises par la direction départementale de la Sécurité Publique, pour assurer le bon ordre, lors de cette nuit particulière.
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