Michel Castellani, député Pe a Corsica de la 1ère circonscription de Haute-Corse, membre du groupe parlementaire Libertés & Territoires et membre du parti Femu a Corsica.
« Une nappe d’hydrocarbures, fruit d’un dégazage sauvage, menace une nouvelle fois le milieu naturel de la Méditerranée, et notamment la côte orientale de la Corse. Avec l’ensemble de mon groupe, je condamne cet inadmissible crime contre la biodiversité » déclare, d’emblée, Michel Castellani, député Pe a Corsica de la 1ère circonscription de Haute-Corse et membre du groupe parlementaire Libertés & Territoires. Avant de saluer l’engagement de l’ensemble des personnels mobilisés dès le début de cette crise afin d’en limiter l’impact. « Nous souhaitons que l’auteur de cet acte grave et illégal soit identifié. Pouvez-vous, Madame la Ministre, nous renseigner sur l’état d’avancement de l’enquête ? », interroge-t-il, d’abord. Il en vient, ensuite, directement au cœur du problème et aux causes d’un accident qui, précise-t-il, était prévisible : « Ce drame était à redouter. Il constitue le troisième accident sérieux depuis 2017. Dans cette zone de navigation étroite, située entre Corse et Toscane, en plein Parc marin du Cap Corse et de l’Agriate, en plein Parc national de l’archipel toscan, en plein Sanctuaire Pelagos, des centaines de navires se croisent chaque jour. Cette zone est totalement dépourvue de moyens spécifiques de lutte contre la pollution. Les moyens les plus proches, Porticciu et Toulon, sont situés à quinze heures de navigation. J’ai alerté le Gouvernement à plusieurs reprises sur cette situation inacceptable, en l’exhortant à ne pas attendre une catastrophe pour agir. Les évènements confirment lourdement mes craintes ». Dans ce contexte, martèle le député bastiais, « tout doit être entrepris pour prévenir et traiter ce type d’évènement. Des moyens de lutte permanents doivent être installés à Bastia ». Il demande, donc, au Gouvernement s’il « est enfin prêt à s’engager pour l’installation d’outils de dépollution spécifiques et permanents, destinés à répondre avec une efficacité maximale aux crises écologiques dans le canal de Corse ? ».
Des comportements de voyous
C’est la ministre de la Mer, Annick Girardin, qui se charge de rappeler qu’elle est venue immédiatement sur site avec la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, « pour constater que la mobilisation de l’Etat était au rendez-vous aux côtés des élus pour apporter les premières réponses ». Elle confirme l’ouverture immédiate d’une enquête par le Parquet de Marseille, confiée à la gendarmerie maritime, et la détermination de l’Etat à punir les pollueurs : « En France, vous le savez, nous punissons les pollueurs, sévèrement. Les peines peuvent aller jusqu’à 10 ans de prison et 15 millions € d’amendes pour le capitaine du navire ». Et d’expliquer pourquoi : « Ce sont des comportements de voyous ! Pour quelques milliers d’euros, on peut, aujourd’hui, évacuer ces eaux grises dans un port. Il y a volontairement là un acte qu’il faut punir ! ». Et d’indiquer : « On a repéré 21 navires sur zone à ce moment-là. Dans un premier temps, trois navires ont été ciblés. Nous continuons l’enquête ». Concernant les moyens supplémentaires demandés par le député corse, la réponse est plus alambiquée. La ministre affirme que « l’espace maritime français est le plus protégé aujourd’hui, ou le mieux surveillé » et qu’elle a pris l’engagement, lors de sa visite éclair à Solenzara, d’ouvrir, dès septembre, avec les élus, le débat d’une sécurité accrue sur zone. Une promesse vague qu’elle tente de tempérer en assurant que : « L’Etat est mobilisé en Corse… et nous continuerons à l’être. Soyez assurés que nous poursuivons les travaux, aujourd’hui ce sont des boulettes qui arrivent sur les plages de Corse. Cette pollution est un peu derrière nous », se réjouit-elle.
C’est la ministre de la Mer, Annick Girardin, qui se charge de rappeler qu’elle est venue immédiatement sur site avec la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, « pour constater que la mobilisation de l’Etat était au rendez-vous aux côtés des élus pour apporter les premières réponses ». Elle confirme l’ouverture immédiate d’une enquête par le Parquet de Marseille, confiée à la gendarmerie maritime, et la détermination de l’Etat à punir les pollueurs : « En France, vous le savez, nous punissons les pollueurs, sévèrement. Les peines peuvent aller jusqu’à 10 ans de prison et 15 millions € d’amendes pour le capitaine du navire ». Et d’expliquer pourquoi : « Ce sont des comportements de voyous ! Pour quelques milliers d’euros, on peut, aujourd’hui, évacuer ces eaux grises dans un port. Il y a volontairement là un acte qu’il faut punir ! ». Et d’indiquer : « On a repéré 21 navires sur zone à ce moment-là. Dans un premier temps, trois navires ont été ciblés. Nous continuons l’enquête ». Concernant les moyens supplémentaires demandés par le député corse, la réponse est plus alambiquée. La ministre affirme que « l’espace maritime français est le plus protégé aujourd’hui, ou le mieux surveillé » et qu’elle a pris l’engagement, lors de sa visite éclair à Solenzara, d’ouvrir, dès septembre, avec les élus, le débat d’une sécurité accrue sur zone. Une promesse vague qu’elle tente de tempérer en assurant que : « L’Etat est mobilisé en Corse… et nous continuerons à l’être. Soyez assurés que nous poursuivons les travaux, aujourd’hui ce sont des boulettes qui arrivent sur les plages de Corse. Cette pollution est un peu derrière nous », se réjouit-elle.
L’urgence d’agir
Pas du tout content de la réponse et pas convaincu, le député Michel Castellani insiste sur l’urgence : « Quand on est au gouvernement, on doit être à même de comprendre et d’agir ! Des moyens de surveillance et de lutte immédiate contre les pollutions accidentelles ou criminelles doivent être installés à Bastia. Je le dis, je le répète et je le répèterai tant qu’il le faudra ! ».
Pas du tout content de la réponse et pas convaincu, le député Michel Castellani insiste sur l’urgence : « Quand on est au gouvernement, on doit être à même de comprendre et d’agir ! Des moyens de surveillance et de lutte immédiate contre les pollutions accidentelles ou criminelles doivent être installés à Bastia. Je le dis, je le répète et je le répèterai tant qu’il le faudra ! ».