(Photo d'illustration - Archives Michel Luccioni)
Les 8 et 9 juin prochains, les électeurs français sont appelés aux urnes pour élire leurs futurs députés européens. Un scrutin qui mobilise d’ordinaire peu mais dont les enjeux sont capitaux tant le rôle du Parlement Européen est important pour définir les politiques publiques à l’échelle communautaire. Jusqu’à maintenant, la Corse disposait d’un seul député européen en la personne de François Alfonsi. Mais après avoir effectué deux mandats – l’un entre 2009 et 2014, et le second depuis 2019 – celui qui siégeait dans le groupe des Verts/ Alliance Libre Européenne depuis 5 ans a annoncé il y a quelques semaines sa décision de ne pas se représenter pour cette nouvelle mandature. Après les prochaines élections, y aura-t-il donc encore un Corse pour représenter les intérêts de l’île à Strasbourg ? Pas sûr au vu de la poignée de candidats insulaires figurant sur les 37 listes définitives qu’un arrêté du Journal Officiel du 17 mai est venu fixer.
Ainsi, la liste qui compte le plus de Corses est celle d’Alliance Rurale menée par Jean Lassalle, où la chanteuse et agricultrice Diana Saliceti figure en 10ème position, devant Élisabeth Sabeur (28ème), Michel Resk (35ème), président de Le Mouvement de la Ruralité pour le Var et la Corse, et Jean-Baptiste Mari, président de la fédération des chasseurs de Haute-Corse (55ème). Venu rencontrer les agriculteurs corses début mai, Jean Lassalle avait alors affirmé vouloir « intégrer les spécificités de l’île dans (son) programme européen ».
Autre liste à disposer de plusieurs candidats corses, celle de la Gauche Unie pour le monde du travail soutenue par Fabien Roussel. Au sein de ce rassemblement pluriel des forces de gauche mené par Léon Deffontaines, on constate ainsi la présence de Véronique Paolantoni en 30ème position - représentant l’Engagement, mouvement politique fondé par Arnaud Montebourg – et celle de Marc-Antoine Leroy en 57ème, enseignant trentenaire ajaccien issu du Parti Communiste Français. En visite en Corse vendredi dernier, le porte-parole de la liste, le sénateur de Paris Ian Brossat, a insisté sur la nécessité d’y faire « reculer la pauvreté, la précarité et l’injustice sociale ».
La Corse représentée dans des listes de l’ensemble de l’échiquier politique
Par ailleurs, sept autres listes incluent chacune un candidat corse, à commencer par les deux mouvements d’extrême-droite. Au sein de la liste menée par Marion Maréchal et soutenue par Éric Zemmour, La France Fière, on retrouve tout d’abord le chef d’entreprise bastiais, Jean-Michel Lamberti en 74ème position, qui avait été candidat aux législatives en Haute-Corse lors de la campagne de 2022. Lors de sa venue à Ajaccio début mai, Éric Zemmour avait annoncé vouloir porter au Parlement Européen un message de défense de l’identité française et de l’identité corse « menacées par l’islamisation ». La France revient ! avec Jordan Bardella et Marine Le Pen enregistre de son côté la candidature de Nathaly Antona à la 24ème position. La responsable adjointe du Rassemblement National en Corse est d’ailleurs pour l’heure en position éligible au vu des intentions de vote.
Par ailleurs, L’Europe ça suffit ! menée par Florian Philippot et Jean-Frédéric Poisson, compte également un représentant corse en ses rangs avec Jean-François Giffon-Scapula , jeune enseignant et délégué territorial du parti VIA- La Voix du Peuple (ex parti chrétien démocrate), à la 17ème place. Lors d’un déplacement sur l’île début mai, Jean-Frédéric Poisson avait affirmé n’être pas « favorable à l’Europe des régions » tout en concédant que la Corse, du fait de ses spécificités, puisse avoir « davantage de liberté de manœuvre ».
Du côté du parti Les Républicains, comme l’avait promis François -Xavier Bellamy lors de sa visite en Corse il y a quelques jours, la liste La Droite pour faire entendre la voix de la France en Europe arbore bien un candidat corse avec Jean-Alain Tarelli, président du groupe Ghjuventù di u centru drittu à l’ Assemblea di a Giuventù, en 39e position.
La liste Besoin d’Europe pour le parti de la majorité présidentielle Renaissance peut pour sa part compter sur l’engagement de l’un des fidèles du Président avec le maire de Bonifacio, Jean-Charles Orsussi, en 22èmeposition. En visite dans l’île le 10 mai, la tête de liste, Valérie Hayer, avait affirmé son soutien au processus de Beauvau.
La liste Réveiller l’Europe de Raphaël Glucksmann qui, pour le PS/ Place Publique, porte l’idée « d’une Europe puissante, écologique et féministe », a, elle, placé Guillaume Laurent jeune agriculteur du côté de Porto-Vecchio, en 67ème place.
Du côté des écologistes, la liste Europe Écologie conduite par Marie Toussaint a intégré Hélène Sanchez en 43ème position.
Enfin, la liste Europe Territoires Écologie, soutenue par le député européen insulaire sortant François Alfonsi et menée par Guillaume Lacroix, a fait le choix de placer Philippe Meynier, syndicaliste agricole établi en Plaine Orientale, en 5ème place et donc en position éligible.
Ainsi, la liste qui compte le plus de Corses est celle d’Alliance Rurale menée par Jean Lassalle, où la chanteuse et agricultrice Diana Saliceti figure en 10ème position, devant Élisabeth Sabeur (28ème), Michel Resk (35ème), président de Le Mouvement de la Ruralité pour le Var et la Corse, et Jean-Baptiste Mari, président de la fédération des chasseurs de Haute-Corse (55ème). Venu rencontrer les agriculteurs corses début mai, Jean Lassalle avait alors affirmé vouloir « intégrer les spécificités de l’île dans (son) programme européen ».
Autre liste à disposer de plusieurs candidats corses, celle de la Gauche Unie pour le monde du travail soutenue par Fabien Roussel. Au sein de ce rassemblement pluriel des forces de gauche mené par Léon Deffontaines, on constate ainsi la présence de Véronique Paolantoni en 30ème position - représentant l’Engagement, mouvement politique fondé par Arnaud Montebourg – et celle de Marc-Antoine Leroy en 57ème, enseignant trentenaire ajaccien issu du Parti Communiste Français. En visite en Corse vendredi dernier, le porte-parole de la liste, le sénateur de Paris Ian Brossat, a insisté sur la nécessité d’y faire « reculer la pauvreté, la précarité et l’injustice sociale ».
La Corse représentée dans des listes de l’ensemble de l’échiquier politique
Par ailleurs, sept autres listes incluent chacune un candidat corse, à commencer par les deux mouvements d’extrême-droite. Au sein de la liste menée par Marion Maréchal et soutenue par Éric Zemmour, La France Fière, on retrouve tout d’abord le chef d’entreprise bastiais, Jean-Michel Lamberti en 74ème position, qui avait été candidat aux législatives en Haute-Corse lors de la campagne de 2022. Lors de sa venue à Ajaccio début mai, Éric Zemmour avait annoncé vouloir porter au Parlement Européen un message de défense de l’identité française et de l’identité corse « menacées par l’islamisation ». La France revient ! avec Jordan Bardella et Marine Le Pen enregistre de son côté la candidature de Nathaly Antona à la 24ème position. La responsable adjointe du Rassemblement National en Corse est d’ailleurs pour l’heure en position éligible au vu des intentions de vote.
Par ailleurs, L’Europe ça suffit ! menée par Florian Philippot et Jean-Frédéric Poisson, compte également un représentant corse en ses rangs avec Jean-François Giffon-Scapula , jeune enseignant et délégué territorial du parti VIA- La Voix du Peuple (ex parti chrétien démocrate), à la 17ème place. Lors d’un déplacement sur l’île début mai, Jean-Frédéric Poisson avait affirmé n’être pas « favorable à l’Europe des régions » tout en concédant que la Corse, du fait de ses spécificités, puisse avoir « davantage de liberté de manœuvre ».
Du côté du parti Les Républicains, comme l’avait promis François -Xavier Bellamy lors de sa visite en Corse il y a quelques jours, la liste La Droite pour faire entendre la voix de la France en Europe arbore bien un candidat corse avec Jean-Alain Tarelli, président du groupe Ghjuventù di u centru drittu à l’ Assemblea di a Giuventù, en 39e position.
La liste Besoin d’Europe pour le parti de la majorité présidentielle Renaissance peut pour sa part compter sur l’engagement de l’un des fidèles du Président avec le maire de Bonifacio, Jean-Charles Orsussi, en 22èmeposition. En visite dans l’île le 10 mai, la tête de liste, Valérie Hayer, avait affirmé son soutien au processus de Beauvau.
La liste Réveiller l’Europe de Raphaël Glucksmann qui, pour le PS/ Place Publique, porte l’idée « d’une Europe puissante, écologique et féministe », a, elle, placé Guillaume Laurent jeune agriculteur du côté de Porto-Vecchio, en 67ème place.
Du côté des écologistes, la liste Europe Écologie conduite par Marie Toussaint a intégré Hélène Sanchez en 43ème position.
Enfin, la liste Europe Territoires Écologie, soutenue par le député européen insulaire sortant François Alfonsi et menée par Guillaume Lacroix, a fait le choix de placer Philippe Meynier, syndicaliste agricole établi en Plaine Orientale, en 5ème place et donc en position éligible.