En effet, le sondage réalisé après la deuxième visite officielle de Manuel Valls sur l’île révèle que 68% des personnes interrogées ne font pas confiance au ministre pour combattre la violence en Corse.
Seul un tiers d’entre elles est plus optimiste sur son éventuelle réussite à maîtriser le phénomène. Une répartition, deux tiers/un tiers qui se retrouve dans les mêmes proportions selon le sexe et le lieu de résidence des sondés.
Si près de deux Corses sur trois ne font effectivement pas confiance à Manuel Valls pour mener à bien son action, la population française, dans son ensemble, n’est pas pour autant saisie d’un enthousiasme débordant face au ministre de l’Intérieur. Une très courte majorité de 51% déclare avoir confiance contre 48% de sceptiques. Il est néanmoins à supposer que ce n’est pas, tout à fait, pour les mêmes raisons.
En Corse, "les 25-49 ans apparaissent comme les plus sceptiques avec 75% de défiants, tout comme 71% des actifs dont 86% des salariés du privé. A l'inverse, les chômeurs (46%) et les retraités (42%) accordent un peu plus de crédit au ministre de l’Intérieur", selon Opinion of Corsica, filiale de l'institut Opinion Way.
Les sympathisants de gauche sont, avec 64% , les seuls à faire confiance majoritairement à Manuel Valls, tandis que 84% des sympathisants de droite disent ne pas croire en l’efficacité du ministre de l'Intérieur pour résoudre la question de la violence en Corse. Ce chiffre atteint 90% auprès des proches du Front National. Enfin, les ---partisans nationalistes comptent 76% de défiants.
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Le sondage a été réalisé en Corse du 30 novembre au 6 décembre après la seconde visite de Manuel Valls sur l'île. L'étude a été menée sur le continent du 28 au 30 novembre.
Étude réalisée auprès d’un échantillon de 515 personnes, représentatif de la population des Corses âgée de 18 ans ou plus, constitué selon la méthode des quotas.
Sur le continent, étude réalisée auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans ou plus.
Seul un tiers d’entre elles est plus optimiste sur son éventuelle réussite à maîtriser le phénomène. Une répartition, deux tiers/un tiers qui se retrouve dans les mêmes proportions selon le sexe et le lieu de résidence des sondés.
Si près de deux Corses sur trois ne font effectivement pas confiance à Manuel Valls pour mener à bien son action, la population française, dans son ensemble, n’est pas pour autant saisie d’un enthousiasme débordant face au ministre de l’Intérieur. Une très courte majorité de 51% déclare avoir confiance contre 48% de sceptiques. Il est néanmoins à supposer que ce n’est pas, tout à fait, pour les mêmes raisons.
En Corse, "les 25-49 ans apparaissent comme les plus sceptiques avec 75% de défiants, tout comme 71% des actifs dont 86% des salariés du privé. A l'inverse, les chômeurs (46%) et les retraités (42%) accordent un peu plus de crédit au ministre de l’Intérieur", selon Opinion of Corsica, filiale de l'institut Opinion Way.
Les sympathisants de gauche sont, avec 64% , les seuls à faire confiance majoritairement à Manuel Valls, tandis que 84% des sympathisants de droite disent ne pas croire en l’efficacité du ministre de l'Intérieur pour résoudre la question de la violence en Corse. Ce chiffre atteint 90% auprès des proches du Front National. Enfin, les ---partisans nationalistes comptent 76% de défiants.
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Le sondage a été réalisé en Corse du 30 novembre au 6 décembre après la seconde visite de Manuel Valls sur l'île. L'étude a été menée sur le continent du 28 au 30 novembre.
Étude réalisée auprès d’un échantillon de 515 personnes, représentatif de la population des Corses âgée de 18 ans ou plus, constitué selon la méthode des quotas.
Sur le continent, étude réalisée auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans ou plus.