Il est 18h40 ce jeudi 10 décembre, quand les premiers passagers du Corsica Ferries, en provenance de Livourne, débarquent à Bastia. Dans ce navire, seulement 20 passagers (hors fret), arrivent d'Italie et les piétons qui se dirigent vers la sortie ne sont que quatre.
Pressé, Tarek passe le portique de sécurité et la caméra thermique sous les yeux de Pierre-François, agent de sécurité mandaté par le port. A son arrivée au port de Livourne et lors de son embarquement avant la traversée personne ne lui a rien demandé "Je n'ai pas fait le test, heureusement on ne me l'a pas demandé", lance-t-il avant de rejoindre la sortie.
Pourtant, le 1er décembre dernier le Préfet de Corse avait pris un arrêté qui mettait en place, à compter du 8 décembre, un protocole sanitaire renforcé pour les voyageurs maritimes à destination ou en provenance d'Italie. À partir de cette date, tout voyageur aurait du présenter une attestation sur l’honneur d’un test de dépistage virologique négatif au Covid19 datant de moins de 72 heures, à l'embarquement ou à défaut "se soumettre à ce test dans les 24 heures suivant leur arrivée au port de destination.", précisait la préfecture de Corse dans un communiqué.
Selon les témoignages de plusieurs voyageurs qui nous ont contacté ces contrôles ne seraient pas encore en place.
En effet, sur place, ce 10 décembre, au contrôle de température Chiara, Francesco et Luigi, trois amis venus de Naples pour travailler en Corse nous confirment que même s'ils avaient fait les tests PCR avant de partir "personne ne nous l'a demandé".
Mais qui est responsable des contrôles ?
Sur le port c'est à police aux frontières de contrôles de façon aléatoire les passagers en provenance d'Italie qui doivent être capables de fournir une attestation sur l'honneur ou le résultat d'un test. Si ce n'est pas le cas, ils devront se faire tester 24 heures après leur arrivée et "être en mesure de montrer ce test à leur retour et en cas de contrôle des forces de l’ordre".
Mais depuis le 8 décembre, les agents de la sureté au port de Bastia affirment ne pas avoir vu de contrôles de la PAF.
Pressé, Tarek passe le portique de sécurité et la caméra thermique sous les yeux de Pierre-François, agent de sécurité mandaté par le port. A son arrivée au port de Livourne et lors de son embarquement avant la traversée personne ne lui a rien demandé "Je n'ai pas fait le test, heureusement on ne me l'a pas demandé", lance-t-il avant de rejoindre la sortie.
Pourtant, le 1er décembre dernier le Préfet de Corse avait pris un arrêté qui mettait en place, à compter du 8 décembre, un protocole sanitaire renforcé pour les voyageurs maritimes à destination ou en provenance d'Italie. À partir de cette date, tout voyageur aurait du présenter une attestation sur l’honneur d’un test de dépistage virologique négatif au Covid19 datant de moins de 72 heures, à l'embarquement ou à défaut "se soumettre à ce test dans les 24 heures suivant leur arrivée au port de destination.", précisait la préfecture de Corse dans un communiqué.
Selon les témoignages de plusieurs voyageurs qui nous ont contacté ces contrôles ne seraient pas encore en place.
En effet, sur place, ce 10 décembre, au contrôle de température Chiara, Francesco et Luigi, trois amis venus de Naples pour travailler en Corse nous confirment que même s'ils avaient fait les tests PCR avant de partir "personne ne nous l'a demandé".
Mais qui est responsable des contrôles ?
Selon la préfecture de Corse, c'est à la compagnie maritime de vérifier les attestations à l'embarquement. Contacté par CNI, Pierre Mattei, président de Lota Maritime Corsica Ferries, assure que les contrôles sur sa compagnie se font bien à l'embarquement et dans les deux sens.
Sur le port c'est à police aux frontières de contrôles de façon aléatoire les passagers en provenance d'Italie qui doivent être capables de fournir une attestation sur l'honneur ou le résultat d'un test. Si ce n'est pas le cas, ils devront se faire tester 24 heures après leur arrivée et "être en mesure de montrer ce test à leur retour et en cas de contrôle des forces de l’ordre".
Mais depuis le 8 décembre, les agents de la sureté au port de Bastia affirment ne pas avoir vu de contrôles de la PAF.