Depuis son arrivée au Canada, Thomas Vincensini, le gardien corse, s'est fait un nom de l’autre côté de l'Atlantique. En seulement quelques matches, il brille déjà dans les cages du York United FC, club de la Canadian Premier League basé à Toronto. Les éloges ne cessent de pleuvoir : « Un autre match énorme pour Thomas Vincensini le voit récupérer la performance du match Gatorade Canada », « Thomas Vincensini récupère le gardien du mois Allstate Canada ». Les médias locaux vantent ses performances.
Né à Bastia le 12 septembre 1993, T. Vincensini a chaussé ses premiers crampons à 6 ans au SC Bastia. Après avoir gravi les échelons du club corse, il dispute son premier match professionnel à 18 ans. Pourtant, sa trajectoire prend un tournant décisif en 2017, après la relégation administrative du SC Bastia et la perte du statut professionnel du club. Le gardien corse, alors en quête d’un nouveau départ, signe au FC Bastia-Borgo en National 2. « C’était une période difficile, mais j’ai appris à rebondir et à ne pas baisser les bras », se souvient-il. Après une saison au FC Bastia-Borgo, le Bastiais tente l’aventure dans le Nord de la France, en signant au Valenciennes FC en 2018. Troisième gardien dans la hiérarchie, il continue à accumuler de l’expérience sans avoir véritablement l’opportunité de s’imposer. Ce n’est qu’en 2019, lorsqu'il rejoint le Racing Club de Lens, qu’il retrouve une certaine stabilité, côtoyant un autre bastiais, Jean-Louis Leca, avec qui il partage les entraînements et la rigueur d’un club ambitieux. En 2020, un retour temporaire en terre corse s’offre à lui sous forme de prêt d'une saison au SC Bastia. Mais c’est au Royal Excelsior Virton, en Belgique, qu'il poursuit son chemin l'année suivante, découvrant un nouveau championnat.
L’année 2023 s’avère être un moment charnière dans la carrière de Thomas. « J'étais à un point où je pensais raccrocher les gants », avoue-t-il. Mais début 2024, alors que le marché des transferts touche à sa fin, une proposition inattendue vient relancer sa carrière. « Ma venue au Canada s’est faite assez bizarrement. J’ai été contacté par un agent canadien via les réseaux sociaux. Avec ma femme et mon entourage, on a pris le temps d’y réfléchir car il y avait une autre possibilité au même moment », raconte-t-il. En quelques semaines à peine, la décision est prise. Le gardien corse signe un contrat d’un an avec le York United FC, avec une option de prolongation d’une année supplémentaire. « On n’a pas hésité très longtemps dans le sens où le Canada est un très beau pays et Toronto une très belle ville. L’affaire a été réglée en seulement 15 jours. »
Le championnat canadien, qui comprend huit équipes, se déroule d’avril à octobre, avec des play-offs à la fin de la saison pour désigner le champion. Aujourd’hui, York United FC occupe la troisième place du classement avec 10 victoires, 5 nuls et 7 défaites. T.Vincensini se montre enthousiaste quant à ses débuts en Canadian Premier League : « L’intégration a été très bonne car les Canadiens sont très ouverts. Les débuts ont été un peu durs au niveau de la langue, mais heureusement, il y avait quelques joueurs qui parlaient français et ça m’a aidé. Tout le monde a été très bienveillant. »
Quant au style de jeu en Amérique du Nord, il note quelques différences avec le football européen : « Ici, ils aiment beaucoup les athlètes rapides, puissants, un peu à l’image des sports américains en fait. Notre équipe a la particularité d’appartenir à des propriétaires mexicains, donc on a plusieurs joueurs en prêt venant de là-bas. Cela nous permet d’avoir d’autres profils comparés aux standards de la ligue, notamment des joueurs plus techniques et de possession. Niveau tactique, ce n’est pas encore le même niveau qu’en Europe, ils sont un peu en retard, surtout comparé à la France. Mais la formation est très bonne et il y a un gros potentiel. »
Encore de belles surprises
Fort de son expérience acquise en France, en Belgique et maintenant au Canada, Vincensini, à 30 ans, s’impose comme un cadre de l’équipe de Toronto. « Je me sens vraiment bien. On fait une belle saison et je m’entends très bien avec la plupart des membres du club, que ce soit les joueurs, le staff ou le président. Le groupe vit bien et cela se ressent sur le terrain », confie-t-il. Grâce à ses performances régulières, il est devenu un pilier de son équipe. « Avec mon expérience glanée au fil des ans, j’essaie d’aider au mieux l’équipe. Pour le moment, tout est positif et j’espère qu’on finira ce championnat du mieux possible. » Concernant l’avenir, Thomas Vincensini reste pragmatique et concentré sur la fin de saison : « Le premier objectif pour moi est de terminer la saison le plus haut possible dans le classement et de continuer à rester performant. Concernant l’avenir, on verra ce qui arrivera. J’ai une option d’un an ici, mais je ne me prends pas trop la tête à ce sujet. J’ai eu six mois très compliqués avant de venir ici, donc j’essaie de profiter du moment présent. Pour le reste, on verra bien. »
Au Canada, loin de ses racines corses, il semble avoir trouvé un nouvel élan. Le gardien bastiais prouve chaque jour qu’il a encore beaucoup à offrir sur les terrains de football, et l'avenir pourrait bien réserver encore de belles surprises à ce passionné de ballon rond.
Né à Bastia le 12 septembre 1993, T. Vincensini a chaussé ses premiers crampons à 6 ans au SC Bastia. Après avoir gravi les échelons du club corse, il dispute son premier match professionnel à 18 ans. Pourtant, sa trajectoire prend un tournant décisif en 2017, après la relégation administrative du SC Bastia et la perte du statut professionnel du club. Le gardien corse, alors en quête d’un nouveau départ, signe au FC Bastia-Borgo en National 2. « C’était une période difficile, mais j’ai appris à rebondir et à ne pas baisser les bras », se souvient-il. Après une saison au FC Bastia-Borgo, le Bastiais tente l’aventure dans le Nord de la France, en signant au Valenciennes FC en 2018. Troisième gardien dans la hiérarchie, il continue à accumuler de l’expérience sans avoir véritablement l’opportunité de s’imposer. Ce n’est qu’en 2019, lorsqu'il rejoint le Racing Club de Lens, qu’il retrouve une certaine stabilité, côtoyant un autre bastiais, Jean-Louis Leca, avec qui il partage les entraînements et la rigueur d’un club ambitieux. En 2020, un retour temporaire en terre corse s’offre à lui sous forme de prêt d'une saison au SC Bastia. Mais c’est au Royal Excelsior Virton, en Belgique, qu'il poursuit son chemin l'année suivante, découvrant un nouveau championnat.
L’année 2023 s’avère être un moment charnière dans la carrière de Thomas. « J'étais à un point où je pensais raccrocher les gants », avoue-t-il. Mais début 2024, alors que le marché des transferts touche à sa fin, une proposition inattendue vient relancer sa carrière. « Ma venue au Canada s’est faite assez bizarrement. J’ai été contacté par un agent canadien via les réseaux sociaux. Avec ma femme et mon entourage, on a pris le temps d’y réfléchir car il y avait une autre possibilité au même moment », raconte-t-il. En quelques semaines à peine, la décision est prise. Le gardien corse signe un contrat d’un an avec le York United FC, avec une option de prolongation d’une année supplémentaire. « On n’a pas hésité très longtemps dans le sens où le Canada est un très beau pays et Toronto une très belle ville. L’affaire a été réglée en seulement 15 jours. »
Le championnat canadien, qui comprend huit équipes, se déroule d’avril à octobre, avec des play-offs à la fin de la saison pour désigner le champion. Aujourd’hui, York United FC occupe la troisième place du classement avec 10 victoires, 5 nuls et 7 défaites. T.Vincensini se montre enthousiaste quant à ses débuts en Canadian Premier League : « L’intégration a été très bonne car les Canadiens sont très ouverts. Les débuts ont été un peu durs au niveau de la langue, mais heureusement, il y avait quelques joueurs qui parlaient français et ça m’a aidé. Tout le monde a été très bienveillant. »
Quant au style de jeu en Amérique du Nord, il note quelques différences avec le football européen : « Ici, ils aiment beaucoup les athlètes rapides, puissants, un peu à l’image des sports américains en fait. Notre équipe a la particularité d’appartenir à des propriétaires mexicains, donc on a plusieurs joueurs en prêt venant de là-bas. Cela nous permet d’avoir d’autres profils comparés aux standards de la ligue, notamment des joueurs plus techniques et de possession. Niveau tactique, ce n’est pas encore le même niveau qu’en Europe, ils sont un peu en retard, surtout comparé à la France. Mais la formation est très bonne et il y a un gros potentiel. »
Encore de belles surprises
Fort de son expérience acquise en France, en Belgique et maintenant au Canada, Vincensini, à 30 ans, s’impose comme un cadre de l’équipe de Toronto. « Je me sens vraiment bien. On fait une belle saison et je m’entends très bien avec la plupart des membres du club, que ce soit les joueurs, le staff ou le président. Le groupe vit bien et cela se ressent sur le terrain », confie-t-il. Grâce à ses performances régulières, il est devenu un pilier de son équipe. « Avec mon expérience glanée au fil des ans, j’essaie d’aider au mieux l’équipe. Pour le moment, tout est positif et j’espère qu’on finira ce championnat du mieux possible. » Concernant l’avenir, Thomas Vincensini reste pragmatique et concentré sur la fin de saison : « Le premier objectif pour moi est de terminer la saison le plus haut possible dans le classement et de continuer à rester performant. Concernant l’avenir, on verra ce qui arrivera. J’ai une option d’un an ici, mais je ne me prends pas trop la tête à ce sujet. J’ai eu six mois très compliqués avant de venir ici, donc j’essaie de profiter du moment présent. Pour le reste, on verra bien. »
Au Canada, loin de ses racines corses, il semble avoir trouvé un nouvel élan. Le gardien bastiais prouve chaque jour qu’il a encore beaucoup à offrir sur les terrains de football, et l'avenir pourrait bien réserver encore de belles surprises à ce passionné de ballon rond.