C’est au tout début de la crise sanitaire, en février 2020, que le docteur Paul Marcaggi a eu l’idée de TravelPassword. « Je voyage beaucoup, et j’ai rapidement senti que ce genre de dispositif allait être particulièrement utile. »
L’idée ? Créer un outil de stockage des données de santé, pour les avoir toujours à portée de main.
L’application peut être utilisée de différentes manières. D’abord, comme un simple dossier médical numérique personnel. « Souvent on peut perdre ses dossiers » explique le médecin, « là, il suffit de prendre les documents en photo, qu’il s’agisse d’examens biologiques, de radios… et de les mettre dans l’application. C’est très simple à gérer et cela facilite la vie des patients ».
L’idée ? Créer un outil de stockage des données de santé, pour les avoir toujours à portée de main.
L’application peut être utilisée de différentes manières. D’abord, comme un simple dossier médical numérique personnel. « Souvent on peut perdre ses dossiers » explique le médecin, « là, il suffit de prendre les documents en photo, qu’il s’agisse d’examens biologiques, de radios… et de les mettre dans l’application. C’est très simple à gérer et cela facilite la vie des patients ».
La préfiguration d’un passeport vaccinal
Mais également celle des voyageurs. Car TravelPassword a développé une partie spécialement dédiée à la COVID-19. Résultats des tests PCR, antigéniques ou de sérologie, certificats de vaccination, tous ces éléments pourront figurer dans l’application. Des informations qui, une fois entrées dans les formulaires dédiés, peuvent se transformer en QR code - un type de code-barres qui peut être lu par un lecteur de code-barres, un smartphone, ou une webcam. « C’est vraiment la préfiguration d’un passeport vaccinal ! » indique Paul Marcaggi.
À terme, le médecin en est certain, son application pourra servir au-delà des salles d’embarquement des aéroports. En effet, l’idée d’un « pass sanitaire » à présenter pour entrer dans les musées, bars et restaurants fait son chemin.
Et si la seconde option est retenue, « on ne va pas se trimballer toute la journée avec une liasse de documents. Pour prouver qu’on a fait le vaccin, il suffira de sortir son application ».
À terme, le médecin en est certain, son application pourra servir au-delà des salles d’embarquement des aéroports. En effet, l’idée d’un « pass sanitaire » à présenter pour entrer dans les musées, bars et restaurants fait son chemin.
« La situation se tend pour les gens et les cordons de la bourse aussi. Soit on attend d’avoir vacciné l’ensemble de la planète et on en paie le prix, soit on met en place des systèmes qui permettent de reprendre une vie normale » pose Paul Marcaggi.
Et si la seconde option est retenue, « on ne va pas se trimballer toute la journée avec une liasse de documents. Pour prouver qu’on a fait le vaccin, il suffira de sortir son application ».
« Aucun risque » concernant la sécurité des données
À l’heure où la question de la sécurité des données est plus que jamais brulante, le médecin tient à rassurer : « L’application n’est pas intrusive, c’est seulement la personne qui entre ses informations et qui choisit ou non de les montrer. Par ailleurs, les données ne sont stockées que dans le téléphone, nulle part ailleurs » insiste Paul Marcaggi. « Il n’y a aucun risque » assure t-il.
Traduite en neuf langues et disponible sur Android comme sur Apple, l’application a d’ores-et-déjà noué un certain nombre de partenariats. Un accord a notamment été signé avec la mairie d’Ajaccio. La mutuelle de la Corse et l’hôpital d’Ajaccio testent eux aussi le dispositif. Et depuis plusieurs semaines, des discussions sont en cours avec Air Corsica et certaines compagnies low-cost. À suivre.
Traduite en neuf langues et disponible sur Android comme sur Apple, l’application a d’ores-et-déjà noué un certain nombre de partenariats. Un accord a notamment été signé avec la mairie d’Ajaccio. La mutuelle de la Corse et l’hôpital d’Ajaccio testent eux aussi le dispositif. Et depuis plusieurs semaines, des discussions sont en cours avec Air Corsica et certaines compagnies low-cost. À suivre.