À partir du 22 mars, la Corse sera touchée par un nouvel épisode de pollution de l'air causé par des particules en suspension (PM10), principalement dues aux poussières en provenance du Sahara. Un flux de sud apportera des particules désertiques sur l'île, ce qui entraînera une forte augmentation de la concentration de ces particules dans l'air, avec un possible dépassement du premier seuil réglementaire. Bien que ces particules aient une origine naturelle, elles peuvent présenter des risques pour la santé, notamment pour les populations sensibles et vulnérables telles que les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies respiratoires ou cardiaques.
L’organisme Qualitair Corse, chargé du contrôle de la qualité de l’air, rappelle que des mesures simples peuvent être adoptées pour limiter l’exposition aux polluants. Il est conseillé de limiter l’utilisation des véhicules à moteur thermique, de privilégier les modes de transport non polluants comme la marche ou le vélo pour les trajets courts, et de réduire la vitesse en dehors des agglomérations de 20 km/h. Il est aussi recommandé de ne pas allumer de feux d’agrément ou de barbecues et de réduire les activités de plein air, notamment celles qui sollicitent les voies respiratoires, comme le sport intense.