Le Schéma Régional de Développement Économique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII) est la ligne directrice de la Collectivité de Corse et des intercommunalités en matière d’aide aux entreprises. Problème : ce schéma s’applique à grande échelle. Difficile, donc, d’impulser les mêmes modes de développement partout sur l’île, quelle que soit la nature du territoire. C’est pourquoi une convention SRDEII a été signée ce lundi 24 avril à Bastia par la communauté d’agglomération de la ville (CAB), en partenariat avec l’Agence de développement économique de la Corse (ADEC) et la Collectivité de Corse. Un moyen d’obtenir un plan d’action spécifique.
« Le développement économique de la CAB, qui concentre un tiers des entreprises de l’île, est différent du développement économique des intercommunalités du rural », explique Alexandre Vinciguerra, le président de l’ADEC. « Chaque territoire a un mode de développement, et nous, on souhaite que la croissance économique soit faite au plus près de ceux qui la réalisent, c’est à dire les entreprises. Et qui connaît mieux les entreprises que les élus des territoires ? »
Pour le moment, la CAB est la première communauté de communes de l’île à signer cette convention. Mais la pratique devrait s’étendre. « Notre objectif, dans les deux ans, c’est de signer les 19 intercommunalités. Donc d’ici la fin de l’année, on arrivera vraisemblablement à en signer sept ou huit », ambitionne Alexandre Vinciguerra. « On travaille avec des communautés de communes rurales, qui ont une idée très précise de leur développement. L’ADEC consacre beaucoup d’énergie pour que le développement de ces communes rurales puisse se réaliser. »
« Le développement économique de la CAB, qui concentre un tiers des entreprises de l’île, est différent du développement économique des intercommunalités du rural », explique Alexandre Vinciguerra, le président de l’ADEC. « Chaque territoire a un mode de développement, et nous, on souhaite que la croissance économique soit faite au plus près de ceux qui la réalisent, c’est à dire les entreprises. Et qui connaît mieux les entreprises que les élus des territoires ? »
Pour le moment, la CAB est la première communauté de communes de l’île à signer cette convention. Mais la pratique devrait s’étendre. « Notre objectif, dans les deux ans, c’est de signer les 19 intercommunalités. Donc d’ici la fin de l’année, on arrivera vraisemblablement à en signer sept ou huit », ambitionne Alexandre Vinciguerra. « On travaille avec des communautés de communes rurales, qui ont une idée très précise de leur développement. L’ADEC consacre beaucoup d’énergie pour que le développement de ces communes rurales puisse se réaliser. »
« Une nouvelle dynamique pour les entrepreneurs »
Mais concrètement, qu’est ce que cette convention va changer pour les entreprises de l’agglomération bastiaise ? Sur ce point, le président de la CAB, Louis Pozzo di Borgo, promet quelque chose de « novateur ». « On va donner au territoire bastiais une nouvelle dynamique pour les entrepreneurs. Souvent, derrière les conventions, on a du mal à avoir des traductions sur le terrain. Là, c’est différent, puisque l’on sera au plus près des acteurs. »
Plusieurs pistes de travail sont déjà envisagées, notamment sur le secteur de l’entrée sud de la ville de Bastia. « On est en train d’étudier comment se comportent les commerces de cette zone, qui sont pris entre deux pôles : un en centre-ville, et un à l’extérieur. L’idée, c’est de faire des études qui nous permettent de quantifier ce dont ont besoin ces commerces, et ensuite, d’imaginer l’aide publique pour les aider au mieux », précise Alexandre Vinciguerra. « D’un point de vue architectural, aussi, il faut faire des efforts de réaménagement, pour que ce soit plus attractif », complète Louis Pozzo di Borgo.
À noter que la convention SRDEII devrait également permettre de créer des nouvelles synergies. « Par exemple, on a un service qui travaille sur les données fiscales des entreprises. On a aussi une convention avec la Banque de France qui permet d’isoler les entreprises de la CAB », liste Alexandre Vinciguerra. « Toutes ces informations, on pourra les analyser et les donner à la CAB, pour qu’elle puisse se projeter à l’avenir. Ainsi, si elle fait une action coeur de ville, elle saura combien elle a de commerçants, quels sont leurs problèmes, comment les résoudre... » Un outil supplémentaire qui sera mis à l'épreuve très rapidement.
Plusieurs pistes de travail sont déjà envisagées, notamment sur le secteur de l’entrée sud de la ville de Bastia. « On est en train d’étudier comment se comportent les commerces de cette zone, qui sont pris entre deux pôles : un en centre-ville, et un à l’extérieur. L’idée, c’est de faire des études qui nous permettent de quantifier ce dont ont besoin ces commerces, et ensuite, d’imaginer l’aide publique pour les aider au mieux », précise Alexandre Vinciguerra. « D’un point de vue architectural, aussi, il faut faire des efforts de réaménagement, pour que ce soit plus attractif », complète Louis Pozzo di Borgo.
À noter que la convention SRDEII devrait également permettre de créer des nouvelles synergies. « Par exemple, on a un service qui travaille sur les données fiscales des entreprises. On a aussi une convention avec la Banque de France qui permet d’isoler les entreprises de la CAB », liste Alexandre Vinciguerra. « Toutes ces informations, on pourra les analyser et les donner à la CAB, pour qu’elle puisse se projeter à l’avenir. Ainsi, si elle fait une action coeur de ville, elle saura combien elle a de commerçants, quels sont leurs problèmes, comment les résoudre... » Un outil supplémentaire qui sera mis à l'épreuve très rapidement.