C’est une nouvelle filière qui va révolutionner l'école d'ingénieurs Paolitech de Corte. Ce lundi 2 septembre, la spécialité agronomie a accueilli 12 étudiants prêts à se former aux techniques de production de demain, dans un contexte alarmant de réchauffement climatique. Michael Mercier-Finidori, Directeur de Paolitech, ne cache pas sa fierté : « Nous répondons à un réel besoin en Corse. Paolitech existe depuis 2011, et la spécialité agronomie s’est imposée à nous de manière très naturelle. Cette école, historiquement orientée sur l’approche énergétique, va désormais se concentrer davantage sur l’approche alimentaire. L’objectif est d’adapter nos méthodes de production – qu’il s’agisse de l’alimentaire ou de l’élevage – au changement climatique. L’idée est de voir comment améliorer les choses, proposer de nouvelles manières d’élever, de nouvelles façons de planter. Nous constatons que le paysage méditerranéen sera lourdement impacté dans les années à venir, et nous souhaitons proposer de nouvelles techniques de production. Il va falloir apprendre à gérer l’eau, la spécificité des sols, les espèces liées à notre environnement. Ces initiatives pourront se diffuser à des territoires dont la structure est proche de la nôtre, comme l’Italie et le Maghreb. »
Concrètement, lors de la première année, les étudiants assisteront à des cours sur les sciences de l’environnement, les sciences agronomiques et l’agriculture en relation avec la société. En deuxième année, ils étudieront la biodiversité en agriculture, la santé des hommes et des animaux, la préservation des ressources avec la problématique de l’eau, la gestion des déchets sur une exploitation et l’occupation des sols. En dernière année, la transition agroécologique et alimentaire sera au programme. Au fur et à mesure de leur cursus, les étudiants iront travailler directement sur les exploitations, en lien avec des partenaires privés ou publics.
Parmi les 12 étudiants de cette première promotion, on compte 8 insulaires, une continentale et deux internationaux (l’un originaire du Bénin, l’autre de Madagascar). Ils ont été recrutés après deux années d’études. Pour obtenir leur titre d’ingénieur, ils devront valider une mobilité internationale ainsi qu’une certification en langue anglaise, avec des stages en entreprise chaque année. « À l’issue de cette formation, ils pourront s’installer pour créer une exploitation et venir en appui aux éleveurs existants, afin de proposer de nouvelles techniques de production et de mieux gérer la dépense énergétique au sein d’une exploitation. » explique Michael Mercier-Finidori. À terme, l'université souhaiterait augmenter le nombre d’étudiants sans pour autant atteindre des flux trop importants, « car l’école Paolitech et ses enseignants offrent un accompagnement de qualité. Il est important de ne pas saturer le marché du travail et de garder en tête le problème de l’insertion professionnelle. Nous nous adapterons chaque année pour répondre aux besoins spécifiques du secteur et des professionnels. » conclut-il.
Concrètement, lors de la première année, les étudiants assisteront à des cours sur les sciences de l’environnement, les sciences agronomiques et l’agriculture en relation avec la société. En deuxième année, ils étudieront la biodiversité en agriculture, la santé des hommes et des animaux, la préservation des ressources avec la problématique de l’eau, la gestion des déchets sur une exploitation et l’occupation des sols. En dernière année, la transition agroécologique et alimentaire sera au programme. Au fur et à mesure de leur cursus, les étudiants iront travailler directement sur les exploitations, en lien avec des partenaires privés ou publics.
Parmi les 12 étudiants de cette première promotion, on compte 8 insulaires, une continentale et deux internationaux (l’un originaire du Bénin, l’autre de Madagascar). Ils ont été recrutés après deux années d’études. Pour obtenir leur titre d’ingénieur, ils devront valider une mobilité internationale ainsi qu’une certification en langue anglaise, avec des stages en entreprise chaque année. « À l’issue de cette formation, ils pourront s’installer pour créer une exploitation et venir en appui aux éleveurs existants, afin de proposer de nouvelles techniques de production et de mieux gérer la dépense énergétique au sein d’une exploitation. » explique Michael Mercier-Finidori. À terme, l'université souhaiterait augmenter le nombre d’étudiants sans pour autant atteindre des flux trop importants, « car l’école Paolitech et ses enseignants offrent un accompagnement de qualité. Il est important de ne pas saturer le marché du travail et de garder en tête le problème de l’insertion professionnelle. Nous nous adapterons chaque année pour répondre aux besoins spécifiques du secteur et des professionnels. » conclut-il.