Ils sont une trentaine depuis ce matin 5h40 à bloquer l’accès du port d’Ajaccio à un navire de la Corsica Ferries transportant des gendarmes. Des forces de l’ordre qui sont appelées à grossir les rangs des effectifs déjà sur place et mobilisées après l’agression d’Yvan Colonna mercredi matin à la prison d’Arles. Cette action des marins STC s’est dessinée hier soir via un communiqué dans lequel il était question d’empêcher « l’accès des troupes répressives en Corse ». Ainsi, un canot du Navire « Piana » a été réquisitionné et des banderoles « Statu Francese Assassinu » et « Gloria à tè Yvan Colonna » déployées.
« Cette action est une réponse à ce que nous considérons comme une offense, explique Alain Mosconi, responsable STC Corsica Linea, en même temps que la Corse apprenait qu’Yvan Colonna avait été victime d’une tentative d’assassinat, l’État ne trouvait rien de mieux à faire que de faire débarquer, le même jour, 200 CRS. Pourtant, et depuis l’annonce de cette triste nouvelle, les Corses restent pacifiques et dans la dignité. Ils affirment, en même temps, leur volonté d’un changement radical politique et d’une relation plus apaisée entre nous-mêmes et la France, mais il semblerait que de l’autre côté de la Méditerranée, on cultive l’antagonisme. »
Dans cette action, les marins STC de la Méridionale et de la Corsica Linea sont main dans la main. « C’est la démonstration, ajoute Alain Mosconi, que les deux sections sont en capacité de faire de belles choses quand elles sont unies. Pour défendre l’intérêt des travailleurs, ce qui est leur vocation première mais dans ce cadre-là, il s’agit de défendre l’intérêt collectif et la dignité des Corses. Nous restons sur place et nous espérons que l’État ne perdra pas totalement la raison et qu’il comprendra que dans ce moment bien précis, d’apaisement et de solidarité, on n’a pas besoin de voir débarquer des forces de l’ordre chez nous. »
Selon nos informations, le navire de la Corsica Ferries, où quelque 250 passagers restent bloqués, abriterait cinq camions de gendarmes mobiles.
À noter que le nouveau préfet Amaury de Saint-Quentin regrette ce mouvement de revendication. "Il s'agit, dit-il, d'un transport logistique de véhicules, il n'y a ni effectifs, ni matériel. La priorité reste de permettre le débarquement des passagers..."
« Cette action est une réponse à ce que nous considérons comme une offense, explique Alain Mosconi, responsable STC Corsica Linea, en même temps que la Corse apprenait qu’Yvan Colonna avait été victime d’une tentative d’assassinat, l’État ne trouvait rien de mieux à faire que de faire débarquer, le même jour, 200 CRS. Pourtant, et depuis l’annonce de cette triste nouvelle, les Corses restent pacifiques et dans la dignité. Ils affirment, en même temps, leur volonté d’un changement radical politique et d’une relation plus apaisée entre nous-mêmes et la France, mais il semblerait que de l’autre côté de la Méditerranée, on cultive l’antagonisme. »
Dans cette action, les marins STC de la Méridionale et de la Corsica Linea sont main dans la main. « C’est la démonstration, ajoute Alain Mosconi, que les deux sections sont en capacité de faire de belles choses quand elles sont unies. Pour défendre l’intérêt des travailleurs, ce qui est leur vocation première mais dans ce cadre-là, il s’agit de défendre l’intérêt collectif et la dignité des Corses. Nous restons sur place et nous espérons que l’État ne perdra pas totalement la raison et qu’il comprendra que dans ce moment bien précis, d’apaisement et de solidarité, on n’a pas besoin de voir débarquer des forces de l’ordre chez nous. »
Selon nos informations, le navire de la Corsica Ferries, où quelque 250 passagers restent bloqués, abriterait cinq camions de gendarmes mobiles.
À noter que le nouveau préfet Amaury de Saint-Quentin regrette ce mouvement de revendication. "Il s'agit, dit-il, d'un transport logistique de véhicules, il n'y a ni effectifs, ni matériel. La priorité reste de permettre le débarquement des passagers..."
Les discussions sont en cours avec les marins du STC ainsi que le rappelle dans notre vidéo Marc-Aurèle Orsoni du STC de La Méridionale