En quelques jours, notre île a connu une nouvelle vague de violences avec un crime qui a entrainé l’hospitalisation d’un enfant et plusieurs attentats contre des résidences. Pour la troisième fois en deux ans un enfant qui n’était pour rien dans les contentieux entre adultes a été blessé par balles. Par delà l’assassinat d’un homme qui est évidemment condamnable en soi, il s’agit d’actes inqualifiables et qui doivent révolter toutes les personnes qui ont encore quelques valeurs sur cette terre. Et comme si cette dérive mortifère sans fin qui nous frappe ne suffisait pas, est venue s’ajouter une série d’explosions contre des habitations, frappant indistinctement familles corses et propriétaires originaires du Continent. La lutte pour la préservation du littoral et la question foncière sont des sujets sensibles, qui préoccupent légitimement l’ensemble du corps social insulaire. C’est pourquoi leur gestion doit demeurer l’apanage des pouvoir publics, seuls habilités pour apporter les réponses nécessaires. C’est n’est pas en renouant avec les pratiques clandestines et la violence que nous unirons les Corses sur ces questions. C’est pourquoi je condamne avec la plus grande fermeté ces attentats contre les personnes et les biens.
François Tatti, président du groupe Gauche républicaine
« François Tatti, Président du groupe Gauche Républicaine condamne fermement la vague d'attentats perpétrés dans la nuit de vendredi à samedi. A l'ensemble des victimes et à leurs proches, il témoigne toute sa solidarité. Contrairement à ce que d'aucuns prétendent, cette violence lâche et inepte est rejetée par les corses. La population sait qu'elle ne résout rien, qu'elle ne constitue en aucun cas un rempart contre la spéculation et la criminalité, et pire encore, qu'elle favorise toutes les dérives.Il demande à l'Etat d'agir concrètement en mettant tout en œuvre pour faire respecter la loi dans l'ile, appréhender les auteurs de ces crimes et les traduire en justice. »
François Casasoprana, conseiller général d'Ajaccio
Une fois de plus, notre île a subi la violence et la brutalité, les bombes et les armes. Attentats, meurtres, c’en est trop pour la Corse, pour ces vies détruites, pour ces familles endeuillées !
Je condamne fermement tous ces actes. Le recours à la violence, quelle que soit sa forme ou ses motivations, rajoute à nos difficultés. Il ne saurait donc y avoir de degrés dans la condamnation. Car tout projet d’imposer la loi du plus fort est incompatible avec les valeurs de la Démocratie. Nos concitoyens en sont parfaitement conscients. Ils exigent la Justice.
Mais l’exaspération et parfois le découragement gagnent la population. Et les démagogues, flairant le bon coup électoral, se réveillent. Pour eux, c’est le Gouvernement qui est responsable de nos maux. C’est tellement facile. Durant une décennie, ils se pâmaient devant Sarkozy en dépit de ses échecs et de ses outrances. Ils lui accordaient un crédit quasi illimité. Aujourd’hui, ils polémiquent. Leur cible: le ministre de l’Intérieur… en place depuis six mois seulement.
Dans ce concours déplacé de cynisme et d’électoralisme, c’est paradoxalement à gauche qu’on se distingue. Certains marquent contre leur camp, délibérément.
En ces temps de souffrances et de larmes, laissons la polémique aux appareils rabougris. Il est préférable de nous tourner vers l’avenir.
Je suis un militant responsable et partisan d’une Démocratie locale plus poussée. J’assume ! Mais, c’est fidèle à mes convictions et loyal envers mes amis, que je fais confiance au Gouvernement et le soutiens. Il mène une politique nouvelle, courageuse, respectueuse de la Corse. Il faut du temps pour qu’elle porte ses fruit.