« C’est une bonne chose. Il y a des situations où il faut passer outre le secret médical et savoir faire bouger les choses » explique le Docteur Josiane Garsi Ottaviani gynécologue au centre de planification de Bastia.
« C’est une avancée » confirme Mylène Jacquet, Présidente de l’association Savannah, pleinement investie dans le combat contre les violences faites aux femmes.
Des nombreuses associations et collectifs engagés contre les violences faites aux femmes se réjouissent de la possibilité nouvellement donnée au médecin ou au professionnel de santé de signaler directement au procureur de la République les faits de violences conjugales qui mettent la victime en situation de danger immédiat.
Néanmoins, pour le Docteur Garsi-Ottaviani, les professionnels de santé n’ont pas attendu ce vote pour se mobiliser : « De manière informelle, nous faisions déjà en sorte que la femme soit aidée, même si ce n’était pas écrit dans la loi, on se débrouillait » indique le praticien qui compte désormais recourir à cette nouvelle possibilité si confrontée à cette situation.
Mylène Jacquet pointe quant à elle du doigt les limites d’une telle mesure : « Si la violence est apparente, sous forme de coups, le médecin peut la constater de manière évidente, mais pour ce qui est des violences psychologiques, c’est malheureusement moins évident et la personne risque de ne pas se confier forcément à son médecin ». Elle craint également que les signalements reçus ne connaissent pas de suites : « Bien souvent , les plaintes transmises au procureur ne sont pas suivies d’effets » explique t-elle. « Mais peut être qu’un signalement de la part d’un médecin aura un poids supplémentaire ».
Le texte prévoit également la possibilité pour le médecin de procéder au signalement sans l’accord de la personne. Un acte jugé délicat par le docteur Garsi-Ottaviani. « Mais si la situation l’exige, je le ferai » tranche t-elle.
« C’est une avancée » confirme Mylène Jacquet, Présidente de l’association Savannah, pleinement investie dans le combat contre les violences faites aux femmes.
Des nombreuses associations et collectifs engagés contre les violences faites aux femmes se réjouissent de la possibilité nouvellement donnée au médecin ou au professionnel de santé de signaler directement au procureur de la République les faits de violences conjugales qui mettent la victime en situation de danger immédiat.
Néanmoins, pour le Docteur Garsi-Ottaviani, les professionnels de santé n’ont pas attendu ce vote pour se mobiliser : « De manière informelle, nous faisions déjà en sorte que la femme soit aidée, même si ce n’était pas écrit dans la loi, on se débrouillait » indique le praticien qui compte désormais recourir à cette nouvelle possibilité si confrontée à cette situation.
Mylène Jacquet pointe quant à elle du doigt les limites d’une telle mesure : « Si la violence est apparente, sous forme de coups, le médecin peut la constater de manière évidente, mais pour ce qui est des violences psychologiques, c’est malheureusement moins évident et la personne risque de ne pas se confier forcément à son médecin ». Elle craint également que les signalements reçus ne connaissent pas de suites : « Bien souvent , les plaintes transmises au procureur ne sont pas suivies d’effets » explique t-elle. « Mais peut être qu’un signalement de la part d’un médecin aura un poids supplémentaire ».
Le texte prévoit également la possibilité pour le médecin de procéder au signalement sans l’accord de la personne. Un acte jugé délicat par le docteur Garsi-Ottaviani. « Mais si la situation l’exige, je le ferai » tranche t-elle.