Monsieur Pierre Pladan, directeur régional de Pôle Emploi, sera présent. Audrey Baconnais-Rosez, sous-préfète de Sartene, sera également sur place à Petreto Bicchisano.
Ces Journées Portes Ouvertes ont lieu du 8 au 13 octobre. Le but étant de permettre aux habitants d'être informés des prestations rendues dans ces 16 MSAP installées au sein des bureaux de poste en Corse, afin qu'ils puissent bénéficier d'un accès privilégié à d'autres services publics, en plus de ceux de La Poste, proposés par les opérateurs partenaires : la CPAM, Pôle Emploi, la CAF, la CARSAT, la MSA, la Préfecture de Corse, l'Agence d'Aménagement Durable, d'Urbanisme et d'Energie de la Corse.
Les organismes partenaires participent pendant toute cette semaine à des permanences dans les 16 MSAP de Corse.
Ces services à la population contribuent aussi à la réduction de la fracture numérique par la mise à disposition gratuite d’équipements connectés en libre-service au sein de ses Maisons de services au public. Elles garantissent un accueil et un accompagnement humain de proximité et participent au maintien ou retour des grands opérateurs publics dans les zones rurales et de montagne.
Dans un communiqué l'Associu Solidarita revient sur les propos de la ministre de la Justice concernant le rapprochement des prisonniers politiques corses:
"Lors de sa visite en Corse du 5 octobre dernier, la ministre française de la Justice, Mme Belloubet a tenu des propos pour le moins surréalistes concernant le rapprochement des prisonniers politiques corses. À une question d'un journaliste à ce sujet, celle qui est censée "incarner" le droit a répondu, en plus du classique "cas par cas"que des considérations liées aux "victimes" empêchaient le rapprochement. Chacun a compris qu'elle évoquait là l'affaire Erignac. Et chacun peut légitimement se demander en quoi le lieu d'incarcération des détenus serait lié aux "victimes" au point de bafouer la loi censée être la même pour tous. En quoi le rapprochement de nos frères à Borgu lèserait il la famille Erignac ? La réponse se trouve dans une volonté, à plusieurs reprises exprimée au plus haut niveau, d'exercer une vengeance d'état et une pression sur le mouvement national par le maintien d'otages exilés et privés de leurs droits les plus élémentaires ( statut DPS , aménagement de peine, libération conditionnelle etc..). Ces propos constituent une provocation s'inscrivant dans le sillage de ceux du président Macron selon lesquels "certaines causes ne se plaident pas !". Les détenus liés à l'affaire Erignac sortent donc de tout droit commun. À l'opposé de ces propos et procédés indignes, Sulidarità poursuivra son action en faveur d'une véritable solution globale, à la hauteur des enjeux éminemment politiques, de la question nationale corse."