Depuis quelques semaines, on s’inquiète de la présence de l’incinération dans les plans de gestion de déchets de la collectivité
territoriale de Corse.
Pour y remédier, il est proposé d’améliorer le tri, de mettre en place des solutions de compostage et de nouer un partenariat avec la
Sardaigne.
Pour y remédier, il est proposé d’améliorer le tri, de mettre en place des solutions de compostage et de nouer un partenariat avec la
Sardaigne.
Campà Corsu souhaite remettre les choses dans leur contexte: le dernier rapport de l’Autorité de la concurrence pointe un coût de
traitement de la tonne de déchets, en Corse, de plus de 180 €, contre 94 € sur le continent.
Les observateurs pointent deux problèmes : d’une part un monopole du consortium sur le transport, et d’autre part une emprise
mafieuse grandissante. Multiplier les opérations de transport liées au recyclage semble être donc une hérésie.
Ensuite, la totalité du recyclage des déchets corses se fait sur le continent. Ce sont donc des entreprises françaises qui profitent de
cette manne financière, qui coûte une fortune aux Corses.
BASTA !
Sur le continent, plus d’une centaine d’incinérateurs fonctionnent encore. Il est à noter que contrairement à Monaco, la construction d’un
incinérateur est interdite à moins de 200 mètres de toute zone habitée.
En Corse, ce n'est pas moins de 120 000 t de déchets qui pourraient être incinérés. Les quelque 18 000 tonnes de verre produites
chaque année doivent quant à elles être recyclées en Corse, par une entreprise semi publique. Elles pourraient également faire l’objet
d’une consigne comme au Québec par exemple, afin que les entreprises productrices puissent les réutiliser ou les recycler.
Pour ce qui est des déchets du BTP, dont beaucoup finissent encore dans la décharge sauvage qu’est le maquis, ils sont 100 %
valorisables par concassage. Cette opération est totalement non polluante, et devrait être financée par une taxe, qui au vu de la
bonne santé du secteur ne saurait être handicapante.
Les métaux ne peuvent malheureusement être traités qu’en métallurgie, il serait de bon ton-là aussi que les entreprises responsables
de leur mise sur le marché financent leur recyclage. Pour ce qui est des produits toxiques, ils doivent être traités sur place, soit par
incinération soit par traitement chimique, opération financée là encore, comme le veut la loi, par les entreprises.
Les déchets verts enfin, dont le tonnage, comme pour le BTP, est inconnu du fait de son abandon sur place ou de l’écobuage,
permettraient de constamment remplir l’incinérateur une fois les problèmes socio-économiques réglés. Cette solution permettrait ainsi
de rendre l’investissement non-contraignant, puisque forcément rentabilisé.
Sur le plan financier, au vu des installations présentes sur le continent, la mise en place de l’incinération de 120 000 tonnes de déchets
coûterait en Corse entre 40 M € et 50 M € environ. Le coût de l’incinération d’une tonne de déchets serait compris entre 60 et 70 €, et
on atteindrait 2 M € d’électricité vendue chaque année.
L’intégration d’une politique de traitement des déchets verts permettrait certainement d’augmenter durablement cette production de 10 à
20 %.
Campà Corsu prend ses responsabilités et fait tomber le dogme sur les incinérateurs en Corse.
Nous proposons la création de 2 petits incinérateurs (sur le région ajaccienne et bastiaise) sur la base des incinérateurs modernes afin
de devenir maitre de nos déchets et faire un premier pas vers notre indépendance.
Campà Corsu ne croit pas que les princes ou milliardaires monégasques paient pour attraper une quelconque maladie chronique ou
mortelle.
Campà Corsu ne laissera jamais le cadeau de l'enfouissement aux générations futures !
Noi simu pronti, è voi ?
Succissori di Paoli, eredi di a Nazione Corsa, simu oghje più chè mai impegnati indè a lotta di liberazione di u nostru populu.
Un solu avvene, Indipendenza !