Chaque année, près de 3 000 femmes développent un cancer du col de l’utérus et 1100 femmes en meurent.
Le cancer du col de l’utérus est attribuable dans la grande majorité des cas à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) à haut-risque, infection très fréquente, transmissible par contact sexuel.
Le cancer du col de l’utérus est attribuable dans la grande majorité des cas à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) à haut-risque, infection très fréquente, transmissible par contact sexuel.
Une infection persistante par un HPV à haut-risque est une condition nécessaire mais non suffisante au développement du cancer du col. D’autres facteurs de risque peuvent agir de concert avec le HPV : tabac, infection par le VIH, utilisation à long terme de contraceptifs oraux, multiparité.
Le cancer du col de l'utérus peut être évité grâce à deux interventions complémentaires : la vaccination contre le HPV (prévention primaire) et le dépistage qui permet de détecter des lésions précancéreuses et de les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancer (prévention secondaire).
Pourquoi c’est important de se faire dépister ?
Grâce au test de dépistage on peut repérer des lésions provoquées par un virus très fréquent appelé
papillomavirus (ou HPV) et les soigner avant qu’elles ne se transforment en cancer. Et si jamais un cancer est découvert, il sera traité tôt, avec des soins moins lourds.
Le dépistage : pour qui ?
Pour toutes les femmes dès 25 ans et jusqu'à 65 ans. Même après la ménopause, et même si l’on n’a plus de rapports sexuels.
Comment se déroule le test de dépistage ?
L’examen ne prend que quelques minutes. Il peut être désagréable mais n’est pas douloureux. Cet examen
permet de recueillir des cellules au niveau du col de l’utérus. Ensuite le prélèvement est envoyé pour analyse.
Grâce à ce test, le cancer du col de l’utérus peut être évité dans 9 cas sur 10.