Voici le communiqué :
"Le Tribunal Correctionnel de Bastia a rendu son verdict dans l’affaire du détournement de fonds publics pour le financement des Gites Ruraux, au Conseil Départemental de Haute Corse. Il ne nous appartient pas de porter une appréciation sur les peines prononcées, d’autant que les appels
en cours impliquent que certaines des condamnations ne sont pas définitives.
Il nous appartient par contre de rappeler :
1. Que notre association avait déposé plainte et s’est constituée partie civile dans cette affaire parce que nous avions constaté que, mis à part les bénéficiaires des fonds détournés, seuls les agents du Conseil Départemental avaient été mis en examen et que le Procureur en poste avant l’arrivée de monsieur Nicolas Bessone avait clairement entrepris d’enterrer le dossier en refusant aux agents de la Police Judiciaire qui le demandaient d’entendre le Président du Conseil Général de l’époque.
2. Que personne, contrairement à un sentiment trop répandu dans notre Île, ne peut se considérer à l’abri des poursuites et, le cas échéant, des sanctions judicaires dès lors qu’il commet une infraction à la Loi, et cela quelle que soit sa position dans l’échelle sociale.
3. Que la Loi, c’est bien sûr l’affaire de la justice, mais c’est aussi et sans doute surtout l’affaire des citoyens dont nous avions choisi de faire entendre la voix par le truchement de notre avocat Jérôme Karsenty présent au procès."
"Le Tribunal Correctionnel de Bastia a rendu son verdict dans l’affaire du détournement de fonds publics pour le financement des Gites Ruraux, au Conseil Départemental de Haute Corse. Il ne nous appartient pas de porter une appréciation sur les peines prononcées, d’autant que les appels
en cours impliquent que certaines des condamnations ne sont pas définitives.
Il nous appartient par contre de rappeler :
1. Que notre association avait déposé plainte et s’est constituée partie civile dans cette affaire parce que nous avions constaté que, mis à part les bénéficiaires des fonds détournés, seuls les agents du Conseil Départemental avaient été mis en examen et que le Procureur en poste avant l’arrivée de monsieur Nicolas Bessone avait clairement entrepris d’enterrer le dossier en refusant aux agents de la Police Judiciaire qui le demandaient d’entendre le Président du Conseil Général de l’époque.
2. Que personne, contrairement à un sentiment trop répandu dans notre Île, ne peut se considérer à l’abri des poursuites et, le cas échéant, des sanctions judicaires dès lors qu’il commet une infraction à la Loi, et cela quelle que soit sa position dans l’échelle sociale.
3. Que la Loi, c’est bien sûr l’affaire de la justice, mais c’est aussi et sans doute surtout l’affaire des citoyens dont nous avions choisi de faire entendre la voix par le truchement de notre avocat Jérôme Karsenty présent au procès."