La colère gronde au sein de la communauté éducative du lycée professionnel Jules-Antonini à Ajaccio. À l’appel du STC Éducation, une cinquantaine de personnels de l’établissement ont débrayé ce mardi matin à partir de 8 heures suite à des menaces et intimidations répétées à l’encontre de deux Conseillères Principales d’Éducation (CPE) par un parent d'élève.
Dernier évènement en date, dans un communiqué le rectorat indique que le 22 mai dernier « la mère d’un élève a eu un échange téléphonique avec le personnel de la vie scolaire » au sujet d’« une altercation qui se serait produite entre deux élèves les jours précédents ». « Lors de l’appel téléphonique, la mère de l’élève a proféré des menaces et accusé la CPE de harcèlement et de maltraitance institutionnelle. En lien avec l’équipe de direction, la CPE a porté plainte pour acte d’intimidation sur personnel en charge de la mission de service public », précise le rectorat en ajoutant qu’un « autre personnel de la vie scolaire a porté plainte ». Contacté par CNI, le parquet d’Ajaccio a confirmé qu’une enquête a été ouverte pour menaces sur personnes chargées d’une mission de service public.
Dans un tract, le STC Éducation dénonce : « Ce genre de comportement de parents est inadmissible d’autant plus que l’établissement est toujours ouvert au dialogue. Tout peut se discuter, mais dans un cadre cordial, serein, de respect mutuel. Les propos injurieux, les menaces et les tentatives d’intimidation n’ont pas droit de cité dans notre institution ».
De son côté, le rectorat a tenu à affirmer son soutien à l’équipe éducative du lycée professionnel Jules-Antonini. L’inspecteur d’académie de Corse-du-Sud s’est ainsi entretenu avec la CPE vendredi dernier et a participé au débrayage de ce mardi au côté du Recteur. « Le Recteur de l’académie de Corse condamne avec la plus grande fermeté de tels agissements. Les services du Rectorat et de l’Inspection académique sont en lien avec les forces de sécurité et de justice. La protection fonctionnelle et juridique est apportée aux deux CPE », appuie encore le rectorat dans un communiqué.
Le 13 mai dernier à Ajaccio, une enseignante de l’école Salines VI avait déjà été agressée par une mère d’élève. Jugée en comparution immédiate, celle-ci encourt jusqu’à 12 mois de prison avec sursis. La décision a été mise en délibéré au 24 juin prochain.
Dernier évènement en date, dans un communiqué le rectorat indique que le 22 mai dernier « la mère d’un élève a eu un échange téléphonique avec le personnel de la vie scolaire » au sujet d’« une altercation qui se serait produite entre deux élèves les jours précédents ». « Lors de l’appel téléphonique, la mère de l’élève a proféré des menaces et accusé la CPE de harcèlement et de maltraitance institutionnelle. En lien avec l’équipe de direction, la CPE a porté plainte pour acte d’intimidation sur personnel en charge de la mission de service public », précise le rectorat en ajoutant qu’un « autre personnel de la vie scolaire a porté plainte ». Contacté par CNI, le parquet d’Ajaccio a confirmé qu’une enquête a été ouverte pour menaces sur personnes chargées d’une mission de service public.
Dans un tract, le STC Éducation dénonce : « Ce genre de comportement de parents est inadmissible d’autant plus que l’établissement est toujours ouvert au dialogue. Tout peut se discuter, mais dans un cadre cordial, serein, de respect mutuel. Les propos injurieux, les menaces et les tentatives d’intimidation n’ont pas droit de cité dans notre institution ».
De son côté, le rectorat a tenu à affirmer son soutien à l’équipe éducative du lycée professionnel Jules-Antonini. L’inspecteur d’académie de Corse-du-Sud s’est ainsi entretenu avec la CPE vendredi dernier et a participé au débrayage de ce mardi au côté du Recteur. « Le Recteur de l’académie de Corse condamne avec la plus grande fermeté de tels agissements. Les services du Rectorat et de l’Inspection académique sont en lien avec les forces de sécurité et de justice. La protection fonctionnelle et juridique est apportée aux deux CPE », appuie encore le rectorat dans un communiqué.
Le 13 mai dernier à Ajaccio, une enseignante de l’école Salines VI avait déjà été agressée par une mère d’élève. Jugée en comparution immédiate, celle-ci encourt jusqu’à 12 mois de prison avec sursis. La décision a été mise en délibéré au 24 juin prochain.