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Après Sporting-OM : La mise au point du SCB


le Dimanche 22 Septembre 2013 à 18:45

Le Sporting et ses supporters - les 15 000 qui étaient au stade samedi après-midi - n'ont pas vraiment apprécié "dans le principal quotidien sportif français, les propos particulièrement à charge émanant d’une poignée de journalistes dont certains n’étaient même pas présents au stade". Dans un communiqué où il ne minimise pas des faits recensés par le délégué de la partie il montre du doigt "un procédé aussi inhabituel que scandaleux, tant il est outrancier et entaché de partialité."



Après Sporting-OM : La mise au point du SCB
24 heures après le derby de la Méditerranée que toute la Corse attendait depuis 9 ans, notre club entend remercier l’ensemble des 15000 supporters venus des 4 coins de l’île, qui ont assuré une chorégraphie d’avant-match et une ambiance extraordinaires.
A l’heure où l’ensemble des observateurs du football français pointe du doigt la perte d’engouement du public hexagonal pour son championnat qui se traduit dans nombre de stades par des atmosphères aseptisées, Furiani demeure une enceinte dont la passion et l’enthousiasme ont une fois encore été soulignées par le Président, l’encadrement et les joueurs de l’OM.
C’est pourquoi c’est avec surprise que nous avons pris connaissance après la rencontre et ce matin dans le principal quotidien sportif français, de propos particulièrement à charge émanant d’une poignée de journalistes dont certains n’étaient même pas présents au stade.
S’il n’est pas question un seul instant pour le Sporting Club de Bastia d’échapper à ses responsabilités, nous ne pouvons laisser affirmer que la rencontre s’est déroulée dans un climat de fin du monde et à ce titre ne pouvons encore moins accepter de voir et entendre ces mêmes journalistes anticiper et réclamer d’éventuelles sanctions de la part de la commission de discipline de la LFP. Il s’agit là d’un procédé aussi inhabituel que scandaleux, tant il est outrancier et entaché de partialité.
La vérité de cette rencontre, celle qui est attestée par le rapport des délégués, la voici. 9 engins pyrotechniques (8 fumigènes et 1 pétard) ont été allumés à l’intérieur de l’enceinte avant la rencontre, tandis qu’une banderole offensive était exhibée pendant une vingtaine de minutes.
Ces faits, qui ne doivent en aucun cas être minimisés, se produisent tous les week-ends sur la quasi-totalité des terrains, sans que cela n’émeuve qui que ce soit. Notre club, qui n’a fait l’objet d’aucune sanction depuis le début de la saison, a fait tout son possible pour limiter les comportements répréhensibles tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du stade. La sécurité du SCB est ainsi intervenue pour faire cesser ses agissements inédits et il aurait été objectif et honnête de reconnaitre que le match s’est déroulé ensuite dans un esprit certes engagé mais sans aucun problème, puisque seulement deux avertissements ont été distribués aux joueurs.
Il en va de même sur la tentative de polémique quant à l’utilisation de boucliers en plexiglas par la sécurité du club sur les corners joués devant la tribune Est. Loin d’être constitutifs de la moindre faute, ces objets sont utilisés depuis la saison dernière de manière préventive par les stadiers du club, même en l’absence de tout projectile. Cette mesure, qui a été adoptée il y a 6 mois en réaction aux incidents survenus lors du match contre Lille, est systématiquement évoquée lors de chaque réunion préalable de sécurité et avec les officiels de la LFP, sans que cela fasse l’objet du moindre commentaire.
Notre club continuera à travailler avec ses supporters, pour que le club n’ait plus à pâtir de certains comportements qui sont aujourd’hui sanctionnés. Le Sporting Club de Bastia demande simplement aujourd’hui une chose : être traité comme les autres, avec objectivité et impartialité, n’en déplaise aux amateurs de sensationnalisme en tous genres.
Uniti vinceremu. Forza Bastia !

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"Comment peut-on encore accepter en 2013 qu'un joueur qui tire un corner au stade Furiani soit protégé par des stadiers équipés de boucliers en plexiglas ? Inacceptable et pourtant c'est ce qui est arrivé une fois de plus hier en Corse au vu et au sus de l'arbitre Mr Duhamel et du délégué Mr Le Brun. Valbuena le tireur Marseillais a été agressé à coup de manches de drapeaux. Ces faux fans sont dangereux, débiles et méritent d'être mis hors d'état de nuire. Mais que fait la Ligue, que fait la police, que fait le club, pas grand chose si ce n'est quelques sanctions mineures sans effet, et cela dure depuis la nuit des temps. La Corse du foot a mal à ses supporters ..."
La suite de la même veine sur

http://fr.sports.yahoo.com/blogs/foot/bastia-le-bouclier-honteux-111002238.html


Mais que faisait le club, que faisait la police, que faisait la ligue ?

Après Sporting-OM : La mise au point du SCB
Heureusement que le Sporting n'a pas battu l'OM.
C'est ce, qu'à postériori, l'on se dit après l'emballement médiatique de ce lendemain de match.
Sans cela que n'aurions-nous pas entendu…
Les boucliers nous ont valu, ce que vous savez et le carton rouge hebdomadaire de M 6. Les sites internet spécialisés n'hésitent pas à parler de "fans dangereux, débiles". Parce qu'ils ont vu Valbuena "être agressé à coup de manches de drapeau".
Et tous, bien sûr, appellent la LFP à sanctionner le Sporting.
Nous nous serions certainement rangés à leur côté si ce qu'ils décrivent était survenu.
Mais nous étions à Furiani très longtemps avant le coup d'envoi. Nous y sommes restés aussi longtemps après le coup de sifflet.
Oui il y a eu quelques fumigènes allumés en tribune est. Et oui de gros pétards ont explosé à l'extérieur de l'enceinte.
Mais pas de quoi faire trembler un Marseillais.
Et encore oui, Valbuena a fini contre les panneaux publicitaires mais c'était dans une action de jeu appuyée qui a valu à un carton jaune à un joueur bastiais.
Mais hormis l'ébullition du début de match et de ces "encouragements" communs à tous les stades de France, nous n'avons pas vu grand chose de répréhensible à Furiani.
Ah, oui. Les "manches de drapeau jetés sur Valbuena". Tellement légers et en plastique qu'ils planaient avant d'arriver sur la pelouse.
Il en a tellement été affecté le petit et meilleur marseillais sur le terrain que pour se venger, il a joué le pied sur l'accélérateur pour tenter, mais en vain, de faire chuter le Sporting !
Quant à la délégation marseillaise, elle a été tellement été traumatisée par son après-midi bastiaise que l'on a cru, pendant un bon moment, qu'elle prendrait ses quartiers à Furiani tant elle signé d'autographes, répondu à mille et une interviewes, posé pour des photographes amateurs.
Mais que faisait le club, que faisait la police, que faisait la ligue pendant ce temps-là ?
C .M