Paul-André Colombani, député nationaliste de la 2nde circonscription de Corse du Sud.
Voici la question de Paul-André Colombani au gouvernement :
« Monsieur le Président, chers collègues, ma question s’adresse au Premier ministre,
Monsieur le Premier ministre,
Il y a bientôt 30 ans, Michel Rocard, alors à votre place, évoquait au sujet de la Corse un « mal qui vient de loin ». De l’endroit même où vous vous trouvez, il avait adressé, en personne, un message fort pour la Corse.
Ces trois dernières décennies ont été, comme vous le savez, rythmées par les conflits, par les fractures, par une absence récurrente de dialogue de fond entre la Corse, son peuple et l’Etat.
Les années 2014/2015 ont marqué le début d'une ère nouvelle pour notre île.
Durant cette période, les armes se sont tues, ma famille politique, rassemblée, a remporté les élections territoriales de 2015 et, 18 mois plus tard, envoyé 3 députés nationalistes pour porter, dans cet hémicycle, la voix de la majorité de nos compatriotes.
Aujourd'hui, l’idée d’une Corse autonome est très largement répandue.
Des Corses de naissance ou de cœur, d’origine ou d’adoption, nationalistes ou non, partagent massivement et démocratiquement l’aspiration à une évolution politique et institutionnelle fondée, non sur le rapport de force, mais sur le dialogue, l’esprit de réconciliation et la recherche d’une solution pérenne.
J’aurais pu vous parler, aujourd’hui, des agriculteurs corses victimes de la sécheresse, de nos hôpitaux en grève, des incendies qui ravagent la région de Ghisoni. Mais aujourd’hui ma question à laquelle s’associent mes collègues Castellani et Acquaviva, est la suivante :
Monsieur le Premier ministre, êtes-vous favorable, une fois les élections de décembre acquises, à l’ouverture d’un processus de dialogue associant l’ensemble des forces vives de notre île, en vue de déboucher dans les meilleurs délais sur une autonomie de plein exercice et de plein droit ? » .
« Monsieur le Président, chers collègues, ma question s’adresse au Premier ministre,
Monsieur le Premier ministre,
Il y a bientôt 30 ans, Michel Rocard, alors à votre place, évoquait au sujet de la Corse un « mal qui vient de loin ». De l’endroit même où vous vous trouvez, il avait adressé, en personne, un message fort pour la Corse.
Ces trois dernières décennies ont été, comme vous le savez, rythmées par les conflits, par les fractures, par une absence récurrente de dialogue de fond entre la Corse, son peuple et l’Etat.
Les années 2014/2015 ont marqué le début d'une ère nouvelle pour notre île.
Durant cette période, les armes se sont tues, ma famille politique, rassemblée, a remporté les élections territoriales de 2015 et, 18 mois plus tard, envoyé 3 députés nationalistes pour porter, dans cet hémicycle, la voix de la majorité de nos compatriotes.
Aujourd'hui, l’idée d’une Corse autonome est très largement répandue.
Des Corses de naissance ou de cœur, d’origine ou d’adoption, nationalistes ou non, partagent massivement et démocratiquement l’aspiration à une évolution politique et institutionnelle fondée, non sur le rapport de force, mais sur le dialogue, l’esprit de réconciliation et la recherche d’une solution pérenne.
J’aurais pu vous parler, aujourd’hui, des agriculteurs corses victimes de la sécheresse, de nos hôpitaux en grève, des incendies qui ravagent la région de Ghisoni. Mais aujourd’hui ma question à laquelle s’associent mes collègues Castellani et Acquaviva, est la suivante :
Monsieur le Premier ministre, êtes-vous favorable, une fois les élections de décembre acquises, à l’ouverture d’un processus de dialogue associant l’ensemble des forces vives de notre île, en vue de déboucher dans les meilleurs délais sur une autonomie de plein exercice et de plein droit ? » .