L’USPO appelait à la grève et à des manifestations pour peser sur les prochaines négociations conventionnelles qui débuteront le 22 février prochain avec l'assurance-maladie, et mettre sur la table la question de la baisse de prix de certains médicaments.
Pour le syndicat, la politique actuelle du gouvernement impacte sévèrement la pharmacie d’officine et empêche toutes velléités de réforme.
« Les baisses de prix de médicaments associées à une réforme de la rémunération non adaptée mettent à mal les officines, l’absence de visibilité économique empêche toutes évolutions du métier ou de la rémunération, la proposition actuelle visant à modifie le maillage officinal pourrait accélérer la fermeture des officines » souligne encore l’USPO.
Les pharmaciens veulent mettre à l’ordre du jour de la réunion du 22 février la question de la baisse de prix de certains médicaments, qui selon eux, est responsable de la fermeture de très nombreuses officines ces derniers mois.
Selon l’USPO, les pharmaciens sont les seuls à subir de plein fouet cette baisse de prix car les laboratoires, eux, peuvent supporter ces économies, parce qu'ils se rattrapent sur les médicaments qui sont mis à disposition de l'hôpital.
Depuis 2014, la situation économique des officines se dégrade. En 2 ans, elles ont perdu 3,34% de leur rémunération totale, et ce malgré une augmentation du nombre d’ordonnances. Alors que la rémunération des officines diminue, celle des autres professions de santé augmente. Aussi l’USPO souhaite que l’Etat et l’Assurance s’engage pour un contrat financier pluriannuel, permettant de soutenir la convention pharmaceutique 2017/2022. Promis par la ministre de la santé Marisol Touraine à plusieurs reprises, cet engagement n’est pas tenu dans la lettre de cadrage, envoyée au directeur général de l’Assurance Maladie, qui conditionne l’ouverture des négociations conventionnelles.
CNI s’est rendu sur place, jeudi matin, devant la sécu !
Pour le syndicat, la politique actuelle du gouvernement impacte sévèrement la pharmacie d’officine et empêche toutes velléités de réforme.
« Les baisses de prix de médicaments associées à une réforme de la rémunération non adaptée mettent à mal les officines, l’absence de visibilité économique empêche toutes évolutions du métier ou de la rémunération, la proposition actuelle visant à modifie le maillage officinal pourrait accélérer la fermeture des officines » souligne encore l’USPO.
Les pharmaciens veulent mettre à l’ordre du jour de la réunion du 22 février la question de la baisse de prix de certains médicaments, qui selon eux, est responsable de la fermeture de très nombreuses officines ces derniers mois.
Selon l’USPO, les pharmaciens sont les seuls à subir de plein fouet cette baisse de prix car les laboratoires, eux, peuvent supporter ces économies, parce qu'ils se rattrapent sur les médicaments qui sont mis à disposition de l'hôpital.
Depuis 2014, la situation économique des officines se dégrade. En 2 ans, elles ont perdu 3,34% de leur rémunération totale, et ce malgré une augmentation du nombre d’ordonnances. Alors que la rémunération des officines diminue, celle des autres professions de santé augmente. Aussi l’USPO souhaite que l’Etat et l’Assurance s’engage pour un contrat financier pluriannuel, permettant de soutenir la convention pharmaceutique 2017/2022. Promis par la ministre de la santé Marisol Touraine à plusieurs reprises, cet engagement n’est pas tenu dans la lettre de cadrage, envoyée au directeur général de l’Assurance Maladie, qui conditionne l’ouverture des négociations conventionnelles.
CNI s’est rendu sur place, jeudi matin, devant la sécu !