Plus d’un an avant l’échéance, la campagne pour les élections municipales de 2026 semble déjà bel et bien lancée. Et Julien Morganti n’entend pas perdre une seconde pour entrer dans la course à la mairie de Bastia. « Cette rentrée 2025 est importante car elle marque la dernière ligne droite dans la finalisation du projet municipal », a avancé le conseiller municipal d’opposition à l’occasion d’une conférence de presse à Lupinu ce samedi matin, lors de laquelle il a d’ores et déjà souhaité « répondre au sentiment grandissant d’insécurité » que les habitants de certains quartiers disent expérimenter.
« Ce que l’on ressent avec les résultats des dernières élections européennes et législatives, c’est qu’il y a un très fort mécontentement de la population. Les gens se sentent abandonnées à la fois sur la pauvreté - c'est d’ailleurs un des terreaux de cette violence -, sur une forme d'expansion du communautarisme avec un sentiment de dépossession de notre terre, et par conséquence, il y a un sentiment de montée de l'insécurité », souligne-t-il en indiquant avoir travaillé avec son mouvement Un Futur pour Bastia sur des « propositions concrètes au service de la stratégie d’union de l’ensemble des forces de l’opposition qui sont en train de constituer ».
À commencer par l'installation d'un réseau de vidéo protection sur l'ensemble de la ville. « Cela nous permettrait de redéployer des employés municipaux, qui aujourd'hui ne font que du PV et du stationnement. Avec les nouvelles technologies, on pourrait basculer sur des systèmes automatiques. Cela permettrait de redéployer les agents sur une logique de police de proximité, ce qui est très important pour intensifier les patrouilles et l'îlotage dans les quartiers », explique Julien Morganti.
Renforcer le rôle de la police municipale
Dans la même veine, il aspire également à renforcer la police de proximité et créer une annexe de la police municipale à Lupinu. « Il faut savoir qu'aujourd'hui il n'y a aucune patrouille de police piétonne dans ces quartiers. C'est quand même un comble », déplore-t-il en disant en outre vouloir « créer un partenariat entre les polices municipales et nationales en redéfinissant les missions ». « Nous avons eu des échanges avec les syndicats de la nationale, et ils nous ont dit qu'ils sont appelés pour tout et n'importe quoi alors qu'ils ont besoin d'être dans des logiques d'enquête. La police, notamment sur la voie publique, a vocation à être portée par la police municipale et pas nationale. Il faut opérer une clarification des missions, comme ça se fait par exemple à Nice ou à Montpellier », détaille-t-il. Afin de donner à la police municipale les moyens de ses missions, le conseiller municipale d’opposition imagine également renforcer ses moyens aussi bien en véhicules qu’en équipement. « Et clairement, nous posons la question de l'armement de la police municipale. C’est un vrai sujet, même d'un point de vue de l'attractivité du métier. Aujourd'hui, si les missions changent, il faut que les agents aient des moyens adapté », avance Julien Morganti.
Un « besoin de retour l'autorité et à la fermeté »
Pour renforcer la lutte contre les différents trafics, il insiste par ailleurs sur la nécessité des actions de prévention que la police pourrait mener dans les établissements scolaires afin de « faire de la pédagogie et de montrer le danger et les risques de ce genre de dérapage ». « Et puis, il y a aussi une stratégie commune qui doit être portée par la police nationale et la police municipale sur la tolérance zéro notamment sur différents trafics que ce soit de drogues ou de voiture », pose-t-il avant d’ajouter : « Nous voulons également un renforcement du pouvoir de police du maire. L'idée c'est de faire évoluer un peu la réglementation au niveau national, notamment en faisant expulser des logements sociaux des personnes qui sont condamnées pour trouble à l'ordre public. C’est aussi une manière aussi d'écarter des quartiers des personnes qui posent problème ».
Pour Julien Morganti, l’ensemble de ces propositions qu’il entend mettre en œuvre s’il arrive aux responsabilités devraient permettre de répondre à un « besoin de retour l'autorité et à la fermeté ». « Parmi ces propositions, il y a des mesures innovantes que l’on n'a jamais vues à l'échelle municipale mais qui ont pu répondre à ce qui se passe ailleurs sur le continent. Souvent, on entend qu’à Bastia on n'est pas encore dans ce niveau d'insécurité. Mais nous, nous ne voulons pas attendre d’être à un point de non retour pour agir. Il est temps que les autorités compétentes, à un moment donné, se mettent en ordre de marche pour avoir une vraie stratégie de tolérance zéro », appuie-t-il avant de conclure : « Aujourd'hui, c'est parce que les pouvoirs publics sont faibles qu'on arrive à cette situation d’insécurité grandissante ».
« Ce que l’on ressent avec les résultats des dernières élections européennes et législatives, c’est qu’il y a un très fort mécontentement de la population. Les gens se sentent abandonnées à la fois sur la pauvreté - c'est d’ailleurs un des terreaux de cette violence -, sur une forme d'expansion du communautarisme avec un sentiment de dépossession de notre terre, et par conséquence, il y a un sentiment de montée de l'insécurité », souligne-t-il en indiquant avoir travaillé avec son mouvement Un Futur pour Bastia sur des « propositions concrètes au service de la stratégie d’union de l’ensemble des forces de l’opposition qui sont en train de constituer ».
À commencer par l'installation d'un réseau de vidéo protection sur l'ensemble de la ville. « Cela nous permettrait de redéployer des employés municipaux, qui aujourd'hui ne font que du PV et du stationnement. Avec les nouvelles technologies, on pourrait basculer sur des systèmes automatiques. Cela permettrait de redéployer les agents sur une logique de police de proximité, ce qui est très important pour intensifier les patrouilles et l'îlotage dans les quartiers », explique Julien Morganti.
Renforcer le rôle de la police municipale
Dans la même veine, il aspire également à renforcer la police de proximité et créer une annexe de la police municipale à Lupinu. « Il faut savoir qu'aujourd'hui il n'y a aucune patrouille de police piétonne dans ces quartiers. C'est quand même un comble », déplore-t-il en disant en outre vouloir « créer un partenariat entre les polices municipales et nationales en redéfinissant les missions ». « Nous avons eu des échanges avec les syndicats de la nationale, et ils nous ont dit qu'ils sont appelés pour tout et n'importe quoi alors qu'ils ont besoin d'être dans des logiques d'enquête. La police, notamment sur la voie publique, a vocation à être portée par la police municipale et pas nationale. Il faut opérer une clarification des missions, comme ça se fait par exemple à Nice ou à Montpellier », détaille-t-il. Afin de donner à la police municipale les moyens de ses missions, le conseiller municipale d’opposition imagine également renforcer ses moyens aussi bien en véhicules qu’en équipement. « Et clairement, nous posons la question de l'armement de la police municipale. C’est un vrai sujet, même d'un point de vue de l'attractivité du métier. Aujourd'hui, si les missions changent, il faut que les agents aient des moyens adapté », avance Julien Morganti.
Un « besoin de retour l'autorité et à la fermeté »
Pour renforcer la lutte contre les différents trafics, il insiste par ailleurs sur la nécessité des actions de prévention que la police pourrait mener dans les établissements scolaires afin de « faire de la pédagogie et de montrer le danger et les risques de ce genre de dérapage ». « Et puis, il y a aussi une stratégie commune qui doit être portée par la police nationale et la police municipale sur la tolérance zéro notamment sur différents trafics que ce soit de drogues ou de voiture », pose-t-il avant d’ajouter : « Nous voulons également un renforcement du pouvoir de police du maire. L'idée c'est de faire évoluer un peu la réglementation au niveau national, notamment en faisant expulser des logements sociaux des personnes qui sont condamnées pour trouble à l'ordre public. C’est aussi une manière aussi d'écarter des quartiers des personnes qui posent problème ».
Pour Julien Morganti, l’ensemble de ces propositions qu’il entend mettre en œuvre s’il arrive aux responsabilités devraient permettre de répondre à un « besoin de retour l'autorité et à la fermeté ». « Parmi ces propositions, il y a des mesures innovantes que l’on n'a jamais vues à l'échelle municipale mais qui ont pu répondre à ce qui se passe ailleurs sur le continent. Souvent, on entend qu’à Bastia on n'est pas encore dans ce niveau d'insécurité. Mais nous, nous ne voulons pas attendre d’être à un point de non retour pour agir. Il est temps que les autorités compétentes, à un moment donné, se mettent en ordre de marche pour avoir une vraie stratégie de tolérance zéro », appuie-t-il avant de conclure : « Aujourd'hui, c'est parce que les pouvoirs publics sont faibles qu'on arrive à cette situation d’insécurité grandissante ».