En novembre 2019, Jacqueline Angelini était jugée devant les assises de la Corse-du-Sud, accusée du meurtre de son compagnon, Jacques Ambrosi. Elle avait été condamnée à 22 ans de prison.
«Lors du premier procès de Madame Jacqueline Angelini, qui s'est tenu à Ajaccio, nous avons dénoncé les conditions inhumaines qui lui étaient, quotidiennement, imposées » explique Rosy Sarrola, présidente régionale de l’association Femmes solidaires de Corse.
«En effet, durant tout le procès, elle a été contrainte à un déplacement journalier Bastia-Ajaccio-Bastia, au prétexte qu'il n'y avait pas de cellules réservées aux femmes à la prison d'Ajaccio. Atteinte d'un cancer, c'est dans un état de santé très déficient qu'elle quittait la prison de Borgo, le matin très tôt, avec un retour sur Borgo très tard, le soir. Des arrêts fréquents étaient nécessaires, compte tenu de son état de fatigue, avec parfois des soins à prodiguer. Rien n'a été fait pour améliorer cette situation. De ce fait, Madame Jacqueline Angelini n'était pas en état d'assurer sa défense. Les sanctions se sont avérées très lourdes.
Le procès en appel démarre aujourd'hui, nous serons présentes. Nous souhaitons qu'il se déroule dans les meilleures conditions et qu'il soit impartial. Assister aux audiences nous permettra d'avoir une meilleure approche de la situation. Le mécanisme des violences conjugales est une véritable machine infernale qui peut conduire la victime à des actes extrêmes, soit pour elle-même, soit pour son bourreau. Nous faisons la preuve, au quotidien, de la volonté qui nous anime, dans notre combat, pour la défense des femmes et des jeunes filles victimes de violences conjugales, ainsi que pour les enfants qui en sont les victimes collatérales.
Si cela s'avère nécessaire, nous réagirons le moment venu »
«Lors du premier procès de Madame Jacqueline Angelini, qui s'est tenu à Ajaccio, nous avons dénoncé les conditions inhumaines qui lui étaient, quotidiennement, imposées » explique Rosy Sarrola, présidente régionale de l’association Femmes solidaires de Corse.
«En effet, durant tout le procès, elle a été contrainte à un déplacement journalier Bastia-Ajaccio-Bastia, au prétexte qu'il n'y avait pas de cellules réservées aux femmes à la prison d'Ajaccio. Atteinte d'un cancer, c'est dans un état de santé très déficient qu'elle quittait la prison de Borgo, le matin très tôt, avec un retour sur Borgo très tard, le soir. Des arrêts fréquents étaient nécessaires, compte tenu de son état de fatigue, avec parfois des soins à prodiguer. Rien n'a été fait pour améliorer cette situation. De ce fait, Madame Jacqueline Angelini n'était pas en état d'assurer sa défense. Les sanctions se sont avérées très lourdes.
Le procès en appel démarre aujourd'hui, nous serons présentes. Nous souhaitons qu'il se déroule dans les meilleures conditions et qu'il soit impartial. Assister aux audiences nous permettra d'avoir une meilleure approche de la situation. Le mécanisme des violences conjugales est une véritable machine infernale qui peut conduire la victime à des actes extrêmes, soit pour elle-même, soit pour son bourreau. Nous faisons la preuve, au quotidien, de la volonté qui nous anime, dans notre combat, pour la défense des femmes et des jeunes filles victimes de violences conjugales, ainsi que pour les enfants qui en sont les victimes collatérales.
Si cela s'avère nécessaire, nous réagirons le moment venu »