FO, STC et CGT main dans la main pour réclamer une revalorisation salariale pour tous les agents de la mairie de Bastia.
«Depuis 25 ans, c’est la première fois qu’on assiste à un rassemblement d’une intersyndicale à la mairie » se réjouit Christophe Bertin, le secrétaire de l’UD FO de Haute-Corse. « Les deux derniers combats, ceux de la cuisine centrale et de la police municipale, n’avaient été menés que par FO. Là il y a une véritable fusion entre tous et une solidarité entre agents ».
Principale revendication des syndicats : la revalorisation des salaires. « Aujourd’hui il y a un sentiment d’injustice, un manque de transparence dans l’attribution des primes dans un contexte où le pouvoir d’achat en Corse a terriblement baissé » souligne le leader syndical. « Nous avons eu des discussions avec la mairie mais les propositions sont indécentes. Alors qu’on réclame 200€ net par mois, on nous propose 8€33 pour tous les agents. D’où ce préavis de grève pour le 28 ».
Du côté de la CGT on n’est pas tendre non plus pour la municipalité. «Ce conflit syndical unique est né voilà 8 mois » explique Alain Calisti membre du bureau de la CGT. « Aujourd’hui on a essayé de discuter mais ça n’avance pas. On nous a promenés. On a eu une avancée minime voilà quelques jours seulement. Face à une baisse du pouvoir d’achat il y a une nécessité sociale à rattraper ». Même le STC, pourtant de mouvance nationaliste comme la majorité municipale, avait déployé drapeaux et banderoles ce jeudi. « Nous sommes indépendants des partis politiques » clame Christophe Pistorozzi du STC. « Il y a vraiment ce problème de pouvoir d’achat qui a baissé de 22%, de salaires et de primes non revalorisés depuis 8 ans. Aujourd’hui on ne menace personne. On constate que les négociations n’ont pas abouti ».
Le constat est le même pour Christophe Bertin. «Malgré les discours, il n’y a eu aucune volonté réelle du maire de rattraper significativement la perte du pouvoir d’achat des agents. Ce n’est qu’après un vote des assemblées générales des syndicats en faveur d’un possible mouvement de grève que le maire a finalement proposé une revalorisation du régime indemnitaire de 270 agents ayant les salaires les plus bas sur un effectif total de 750 agents ».
Cette revalorisation concernait les agents touchant moins de 1800 € mensuels et pouvait atteindre de 50 à 200 € selon les cas. Si pour les 3 syndicats cette proposition compense partiellement la perte du pouvoir d’achat de ces 270 agents, pour eux la mesure aggrave les iniquités salariales et comprime les grilles entre les catégories C et B. « C’est pourquoi en AG, les agents ont solidairement et unanimement rejeté cette proposition du maire et décidé de maintenir leur revendication de 200 € mensuel d’augmentation pour tous les agents titulaires et non-titulaires » explique Ch. Bertin. «En réponse le maire a proposé une revalorisation complémentaire de 8€33 mensuels pour tous les agents. Indécent et inacceptable ».
Ce jeudi à 15h30, les représentants syndicaux ont finalement été reçus par le maire Pierre Savelli. Longue réunion à l’issue de laquelle le maire a annoncé une réponse demain à 17h. «On attendait une contre-proposition du maire, il n’y a rien eu » déclare dépité Christophe Bertin. «Si le maire a consenti qu’il fallait faire un effort sur les salaires il ne nous donnera réponse que demain à 17h ». En cas de réponse négative, la grève du mardi 28 janvier risque alors d’être très suivie avec de grosses perturbations attendues dans les services aux usagers notamment dans les écoles, les cantines scolaires, le service de nettoiement…
Les 3 syndicats soulèvent quand même d’autres revendications. Sous la pression des syndicats toutefois, la tentative d’adoption par la municipalité d’un nouvel organigramme « favorisant l’entre-soi et l’avancement des carrières, plutôt que l’efficacité des services » a finalement été abandonnée.
Principale revendication des syndicats : la revalorisation des salaires. « Aujourd’hui il y a un sentiment d’injustice, un manque de transparence dans l’attribution des primes dans un contexte où le pouvoir d’achat en Corse a terriblement baissé » souligne le leader syndical. « Nous avons eu des discussions avec la mairie mais les propositions sont indécentes. Alors qu’on réclame 200€ net par mois, on nous propose 8€33 pour tous les agents. D’où ce préavis de grève pour le 28 ».
Du côté de la CGT on n’est pas tendre non plus pour la municipalité. «Ce conflit syndical unique est né voilà 8 mois » explique Alain Calisti membre du bureau de la CGT. « Aujourd’hui on a essayé de discuter mais ça n’avance pas. On nous a promenés. On a eu une avancée minime voilà quelques jours seulement. Face à une baisse du pouvoir d’achat il y a une nécessité sociale à rattraper ». Même le STC, pourtant de mouvance nationaliste comme la majorité municipale, avait déployé drapeaux et banderoles ce jeudi. « Nous sommes indépendants des partis politiques » clame Christophe Pistorozzi du STC. « Il y a vraiment ce problème de pouvoir d’achat qui a baissé de 22%, de salaires et de primes non revalorisés depuis 8 ans. Aujourd’hui on ne menace personne. On constate que les négociations n’ont pas abouti ».
Le constat est le même pour Christophe Bertin. «Malgré les discours, il n’y a eu aucune volonté réelle du maire de rattraper significativement la perte du pouvoir d’achat des agents. Ce n’est qu’après un vote des assemblées générales des syndicats en faveur d’un possible mouvement de grève que le maire a finalement proposé une revalorisation du régime indemnitaire de 270 agents ayant les salaires les plus bas sur un effectif total de 750 agents ».
Cette revalorisation concernait les agents touchant moins de 1800 € mensuels et pouvait atteindre de 50 à 200 € selon les cas. Si pour les 3 syndicats cette proposition compense partiellement la perte du pouvoir d’achat de ces 270 agents, pour eux la mesure aggrave les iniquités salariales et comprime les grilles entre les catégories C et B. « C’est pourquoi en AG, les agents ont solidairement et unanimement rejeté cette proposition du maire et décidé de maintenir leur revendication de 200 € mensuel d’augmentation pour tous les agents titulaires et non-titulaires » explique Ch. Bertin. «En réponse le maire a proposé une revalorisation complémentaire de 8€33 mensuels pour tous les agents. Indécent et inacceptable ».
Ce jeudi à 15h30, les représentants syndicaux ont finalement été reçus par le maire Pierre Savelli. Longue réunion à l’issue de laquelle le maire a annoncé une réponse demain à 17h. «On attendait une contre-proposition du maire, il n’y a rien eu » déclare dépité Christophe Bertin. «Si le maire a consenti qu’il fallait faire un effort sur les salaires il ne nous donnera réponse que demain à 17h ». En cas de réponse négative, la grève du mardi 28 janvier risque alors d’être très suivie avec de grosses perturbations attendues dans les services aux usagers notamment dans les écoles, les cantines scolaires, le service de nettoiement…
Les 3 syndicats soulèvent quand même d’autres revendications. Sous la pression des syndicats toutefois, la tentative d’adoption par la municipalité d’un nouvel organigramme « favorisant l’entre-soi et l’avancement des carrières, plutôt que l’efficacité des services » a finalement été abandonnée.