A l'initiative de la CAB, la création d'un nouveau conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance
Les associations œuvrant dans les quartiers prioritaires de la ville de Bastia le réclamaient depuis des années et ce vendredi 5 février a été officialisé la création d'un nouveau conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD).
A l'initiative de la communauté d'agglomération de Bastia (CAB) et porté par sa vice-présidente, Emmanuelle de Gentili, le CISPD travaillera conjointement avec les services de l'Etat, le parquet et surtout les associations présentes sur le terrain, pour proposer des avancées sur la question sécuritaire.
Trois axes seront ainsi étudiés : la délinquance, les violences intrafamiliales et la tranquilité publique.
Afin de pouvoir les aborder, le sociologue Laurent Mucchielli sera chargé, en amont, de faire un diagnostic local de sécurité afin de connaître les besoins en prévention de la délinquance de la région bastiaise. L'homme connaît bien le sujet puisqu'il a, déjà, réalisé la même étude dans 7 villes dont Marseille. A long terme, il pourra donc recenser ces violences et établir une cartographie.
Le cri d'alarme des associations
Durant la période de confinement, les associations ont souffert de ne pas avoir d'intermédiaire institutionnel pour les aider à faire face à une recrudescence de détresse de la population de la région bastiaise. Aux mois de septembre et octobre, ces acteurs de terrain ont ressenti de véritables difficultés financières de la part de leurs bénéficiaires. "La crise sanitaire a fragilisé les jeunes, certains viennent à nous dans des situations très précaires. Toutefois, on sait que ces situations peuvent mener à de la délinquance", explique Michèle Bellone, présidente de l'association Leia, qui a pour but de prévenir la marginalisation des jeunes et faciliter leur insertion sociale.
Même constatation pour Emmanuelle Bar, directrice de la Mission locale de Bastia qui regrette une prise en charge trop tardive de certains jeunes : "Des fois, quand ils se présentent à nous, on se dit qu'ils auraient dû venir plus tôt chez nous. Les mesures d'insertion sont à actionner plus rapidement pour éviter la délinquance."
Le CISPD devrait se tenir en séance plénière deux fois par an pour évoquer l'avancer des travaux sur les différentes thématiques.
A l'initiative de la communauté d'agglomération de Bastia (CAB) et porté par sa vice-présidente, Emmanuelle de Gentili, le CISPD travaillera conjointement avec les services de l'Etat, le parquet et surtout les associations présentes sur le terrain, pour proposer des avancées sur la question sécuritaire.
Trois axes seront ainsi étudiés : la délinquance, les violences intrafamiliales et la tranquilité publique.
Afin de pouvoir les aborder, le sociologue Laurent Mucchielli sera chargé, en amont, de faire un diagnostic local de sécurité afin de connaître les besoins en prévention de la délinquance de la région bastiaise. L'homme connaît bien le sujet puisqu'il a, déjà, réalisé la même étude dans 7 villes dont Marseille. A long terme, il pourra donc recenser ces violences et établir une cartographie.
Le cri d'alarme des associations
Durant la période de confinement, les associations ont souffert de ne pas avoir d'intermédiaire institutionnel pour les aider à faire face à une recrudescence de détresse de la population de la région bastiaise. Aux mois de septembre et octobre, ces acteurs de terrain ont ressenti de véritables difficultés financières de la part de leurs bénéficiaires. "La crise sanitaire a fragilisé les jeunes, certains viennent à nous dans des situations très précaires. Toutefois, on sait que ces situations peuvent mener à de la délinquance", explique Michèle Bellone, présidente de l'association Leia, qui a pour but de prévenir la marginalisation des jeunes et faciliter leur insertion sociale.
Même constatation pour Emmanuelle Bar, directrice de la Mission locale de Bastia qui regrette une prise en charge trop tardive de certains jeunes : "Des fois, quand ils se présentent à nous, on se dit qu'ils auraient dû venir plus tôt chez nous. Les mesures d'insertion sont à actionner plus rapidement pour éviter la délinquance."
Le CISPD devrait se tenir en séance plénière deux fois par an pour évoquer l'avancer des travaux sur les différentes thématiques.