Se faire recenser est obligatoire mais c’est avant tout un geste civique, qui plus est utile à tous. Aussi, les responsables de l’INSEE, qui organisaient une conférence de presse hier en présence du nouveau directeur régional, Olivier Lena, Aude Genovese-Bolleyn, chef de service, Déborah Caruso, Magali Bonnefont et Michel Akiki (chargé d’études) ont rappelé les différentes étapes pour bien remplir les questionnaires à remettre à l’enquêteur de l’Insee. Pour en connaître les résultats : www.insee.fr
Comment ça marche ?
Mieux connaitre la population de chaque commune (âge, profession, moyens de transport ou conditions de logement) sont autant d’argumente qui permettent d’installer un commerce, ouvrir une crèche ou simplement construire des logements. C’est tout cela le recensement, il apporte un soutien important aux professionnels dans la recherche de leurs marchés et permet enfin de répondre à tous les besoins de la population.
- Avant la collecte :
La commune recrute les agents recenseurs. L’Insee participe à leur formation et constitue le répertoire d’adresses à recenser, après qui les agents recenseurs effectuent une tournée de reconnaissance pour repérer les logements et avertir de leur passage.
- Pendant la collecte :
Il va sans dire que répondre par internet est la manière la plus simple de se faire recenser. Les agents recenseurs se présentent chez les personnes et leur remettre la notice sur laquelle figurent leurs identifiants de connexion au site : le-recensement- et-moi.fr. Elles peuvent ainsi répondre au questionnaire en ligne. Si les personnes ne peuvent pas répondre par internet, les agents recenseurs leur distribuent les questionnaires papier, une feuille de logement et autant de bulletins individuels qu’il y a d’habitants, puis conviennent d’un rendez-vous pour venir les récupérer.
- Après la collecte :
La commune envoie les questionnaires papier à la direction régionale de l’Insee, les réponses par internet arrivent directement. L’Insee procède à la saisie et au traitement des données, vérifie et valide les résultats et communique les chiffres de population aux maires et au grand public.
Cette année, le recensement se déroule dans les communes de moins de 10 000 habitants concernées et commence dès demain jusqu’au 17 février.
327 000 habitants en Corse
La population de la Corse augmente de 1,1% par an, cela depuis 2010. Au 1 er janvier 2015, elle comptait 327 283 habitants. Croissance soutenue dans les deux départements. Il va sans dire que ce sont les couronnes des deux pôles urbains qui enregistrent les hausses les plus élevées. Seules, les petites communes rurales accusent une baisse.
Couples biactifs
C’est Michel Akiki, chargé d’études qui s’est occupé du dossier « couples biactifs » avec cette réflexion :
« En 2014, sur les 75 130 couples vivant en Corse, 28 360 sont composés de deux personnes en emploi. Ces couples sont moins présents que sur le continent. L’homogamie ou l’union de deux personnes du même groupe social est importante. Elle concerne trois les couples biactifs sur dix pour l’appartenance à la même catégorie socioprofessionnelle et est prononcée chez les agriculteurs et les cadres. De même, le diplôme est un facteur important d’union. Les conjoints ont un niveau d’études similaire dans la moitié des cas. A noter que l’île se place au dernier rang des régions de province, à l’opposé des Pays de Loire où un couple sur deux est biactif. »
Pour quelles raisons ?
« Cette moindre présence est liée à l’âge plus élevé de la population et au poids plusimportant de personnes sans activité professionnelle. La Corse est parmi les régions de province où les couples d’inactifs sont les plus fréquents : 31% sont composés de retraités, de personnes au foyer ou d’étudiants. L’homme est le seul actif du couple dans 16% des cas.
Cette part est d’ailleurs plus élevée qu’ailleurs car les femmes insulaires sont plus souvent en retrait du marché du travail que celles de province. Ces couples où l’homme est seul actif sont proportionnellement deux fois plus nombreux que dans les Pays de Loire. Les femmes sont seules à être en activité dans 7% des unions, comme dans les autres régions. »
J. F
Comment ça marche ?
Mieux connaitre la population de chaque commune (âge, profession, moyens de transport ou conditions de logement) sont autant d’argumente qui permettent d’installer un commerce, ouvrir une crèche ou simplement construire des logements. C’est tout cela le recensement, il apporte un soutien important aux professionnels dans la recherche de leurs marchés et permet enfin de répondre à tous les besoins de la population.
- Avant la collecte :
La commune recrute les agents recenseurs. L’Insee participe à leur formation et constitue le répertoire d’adresses à recenser, après qui les agents recenseurs effectuent une tournée de reconnaissance pour repérer les logements et avertir de leur passage.
- Pendant la collecte :
Il va sans dire que répondre par internet est la manière la plus simple de se faire recenser. Les agents recenseurs se présentent chez les personnes et leur remettre la notice sur laquelle figurent leurs identifiants de connexion au site : le-recensement- et-moi.fr. Elles peuvent ainsi répondre au questionnaire en ligne. Si les personnes ne peuvent pas répondre par internet, les agents recenseurs leur distribuent les questionnaires papier, une feuille de logement et autant de bulletins individuels qu’il y a d’habitants, puis conviennent d’un rendez-vous pour venir les récupérer.
- Après la collecte :
La commune envoie les questionnaires papier à la direction régionale de l’Insee, les réponses par internet arrivent directement. L’Insee procède à la saisie et au traitement des données, vérifie et valide les résultats et communique les chiffres de population aux maires et au grand public.
Cette année, le recensement se déroule dans les communes de moins de 10 000 habitants concernées et commence dès demain jusqu’au 17 février.
327 000 habitants en Corse
La population de la Corse augmente de 1,1% par an, cela depuis 2010. Au 1 er janvier 2015, elle comptait 327 283 habitants. Croissance soutenue dans les deux départements. Il va sans dire que ce sont les couronnes des deux pôles urbains qui enregistrent les hausses les plus élevées. Seules, les petites communes rurales accusent une baisse.
Couples biactifs
C’est Michel Akiki, chargé d’études qui s’est occupé du dossier « couples biactifs » avec cette réflexion :
« En 2014, sur les 75 130 couples vivant en Corse, 28 360 sont composés de deux personnes en emploi. Ces couples sont moins présents que sur le continent. L’homogamie ou l’union de deux personnes du même groupe social est importante. Elle concerne trois les couples biactifs sur dix pour l’appartenance à la même catégorie socioprofessionnelle et est prononcée chez les agriculteurs et les cadres. De même, le diplôme est un facteur important d’union. Les conjoints ont un niveau d’études similaire dans la moitié des cas. A noter que l’île se place au dernier rang des régions de province, à l’opposé des Pays de Loire où un couple sur deux est biactif. »
Pour quelles raisons ?
« Cette moindre présence est liée à l’âge plus élevé de la population et au poids plusimportant de personnes sans activité professionnelle. La Corse est parmi les régions de province où les couples d’inactifs sont les plus fréquents : 31% sont composés de retraités, de personnes au foyer ou d’étudiants. L’homme est le seul actif du couple dans 16% des cas.
Cette part est d’ailleurs plus élevée qu’ailleurs car les femmes insulaires sont plus souvent en retrait du marché du travail que celles de province. Ces couples où l’homme est seul actif sont proportionnellement deux fois plus nombreux que dans les Pays de Loire. Les femmes sont seules à être en activité dans 7% des unions, comme dans les autres régions. »
J. F
Envoyer à un ami
Version imprimable
