Le film suit Antonia, une photographe corse qui travaille sans passion pour "Corse-Matin" tout en cherchant sa place dans la vie de Pascal (Louis Starace), un indépendantiste engagé dans la lutte clandestine, et le sens de sa propre existence. "A travers les événements politiques de la Corse contemporaine", "j'avais l'impression que le roman de Jérôme Ferrari dialoguait avec Une vie violente", deuxième long-métrage de l'acteur-réalisateur corse qui traitait déjà des guerres fratricides entre nationalistes, a confié jeudi le réalisateur qui incarne lui-même à l'écran le prêtre, parrain d'Antonia.
"Une vie violente était une parole exclusivement masculine, il fallait ce contrepoint-là", a-t-il expliqué lors du Festival de Cannes, avec ce "point de vue féminin et ce portrait inédit de jeune femme".
Pour incarner cette photographe, il a choisi une actrice non professionnelle dont c'est le premier rôle: Clara-Maria Laredo, étudiante en sciences politiques de 20 ans, a été découverte, comme une partie de l'équipe, lors "d'un casting sauvage ouvert à toute la société insulaire" qui a mêlé des acteurs confirmés et des nouveaux venus, a-t-il expliqué.
"On a fait une série d'entretiens, menés individuellement et collectivement, autour des grandes questions notamment politiques que le film soulève" pour "pouvoir choisir des actrices et des acteurs en fonction de leur façon de penser, de parler, de prendre la parole, d'être en accord avec nous ou pas", a précisé le réalisateur.
Assumant "être une nationaliste corse", Clara-Maria Laredo a expliqué à l'AFP que cela a été "un défi de jouer ce que je ne pense pas", Antonia étant déçue par "ces années romantiques qui virent aux années de plomb".
"Jouer, je trouve cela fabuleux. Le cinéma, je ne connaissais absolument pas, je ne savais absolument pas comment on créait un film et je trouve cela passionnant parce qu’en créant une œuvre culturelle on créé un peu l’histoire quelque part", a souligné celle qui a fait un stage chez "Corse-Matin" et a appris à développer les photographies pour le rôle.
"Une vie violente était une parole exclusivement masculine, il fallait ce contrepoint-là", a-t-il expliqué lors du Festival de Cannes, avec ce "point de vue féminin et ce portrait inédit de jeune femme".
Pour incarner cette photographe, il a choisi une actrice non professionnelle dont c'est le premier rôle: Clara-Maria Laredo, étudiante en sciences politiques de 20 ans, a été découverte, comme une partie de l'équipe, lors "d'un casting sauvage ouvert à toute la société insulaire" qui a mêlé des acteurs confirmés et des nouveaux venus, a-t-il expliqué.
"On a fait une série d'entretiens, menés individuellement et collectivement, autour des grandes questions notamment politiques que le film soulève" pour "pouvoir choisir des actrices et des acteurs en fonction de leur façon de penser, de parler, de prendre la parole, d'être en accord avec nous ou pas", a précisé le réalisateur.
Assumant "être une nationaliste corse", Clara-Maria Laredo a expliqué à l'AFP que cela a été "un défi de jouer ce que je ne pense pas", Antonia étant déçue par "ces années romantiques qui virent aux années de plomb".
"Jouer, je trouve cela fabuleux. Le cinéma, je ne connaissais absolument pas, je ne savais absolument pas comment on créait un film et je trouve cela passionnant parce qu’en créant une œuvre culturelle on créé un peu l’histoire quelque part", a souligné celle qui a fait un stage chez "Corse-Matin" et a appris à développer les photographies pour le rôle.