Bien que très attendue, la réunion de ce vendredi au Rectorat de Corse n'a guère donné les résultats escomptés, du moins en ce qui concerne les élus de la majorité territoriale et les responsables du collège de Vico. Un établissement en conflit depuis près d’un mois en raison de la suppression prévue à la rentrée prochaine, d’une classe de sixième. Finalement, les parties se sont retrouvées ce samedi pour débattre sur le sujet. D'un côté, Julie Benetti, Rectrice de l'Académie de Corse, de l'autre Josepha Giacometti, conseillère exécutive, Vannina Angelini-Buresi, élue territoriale originaire du canton, Pierre Poli, représentant le PNC, Véronique Arrighji (Femu a Corsica), Raymond Ducosse, principal du collège, trois enseignants et trois représentants des parents d'élèves ainsi que des maires du canton concerné notamment François Colonna (Vico).
Il a été longuement question de la Dotation d'Horaire Globale, des effectifs et du maintien, ou non, de ces deux classes. Et si les vacances scolaires ont favorisé l'apaisement, la situation reste en l'état à 48 heures de la reprise des cours. D'où la nécessité de trouver des solutions.
« La réunion a été constructive, précise la Rectrice de Corse, elle a surtout permis d’associer l’ensemble des parties prenantes avec des engagements pris par l’Education Nationale mais aussi la Collectivité de Corse pour que nous puissions travailler ensemble sur le projet du collège de Vico dont les effectifs baissent d’une année sur l’autre. La question relève bien, de ce fait, de l’attractivité de l’établissement. Maintenir une division, c’est une chose, conserver les élèves au sein du collège en est une autre. D’où la nécessité de travailler à la stabilité des effectifs… »
"Le problème a été pris à l'envers, précise Vannina Buresi,nous demandions des garanties sur le maintien de la Dotation d'Horaire Globale à hauteur de 227 heures, on nous a parlé d'attractivité de l'établissement. Or, l'attractivité du collège vient dans un second temps. Nous demandons l'application de la Loi Montagne à la spécificité du monde rural. La fermeture d'une classe entraînerait des conséquences graves et nous ne voyons pas en quoi le collège serait attractif. »
« Le problème dépasse la seule question du maintien, ou non, d’une division, réplique Julie Benetti, on assiste à un contournement de beaucoup de parents qui inscrivent leurs enfants à Ajaccio, c’est dans ce sens que nous devons travailler. On se reverra au moment où nous aurons les effectifs réels pour décider de la meilleure structure pour le collège. »
Le point positif de cette réunion reste la suspension de cette division pour la rentrée prochaine. Même si, d’un autre côté, le problème reste entier.
« La loi Montagne prévoit, il est vrai, les spécificités liées à l’Académie de Corse et elles sont prises en compte, rajoute la Rectrice de Corse, le taux moyen par classe dans le rural est de 22 élèves. Le nombre moyen par classe au collège de Vico serait, selon nos chiffres, de 19 élèves l’an prochain. Je comprends les inquiétudes mais nous avons, dans cette commune, un vivier d’élèves de CM2 qui permettrait le maintien de ces deux divisions, soit plus de 30 élèves. Il faut faire en sorte que ces élèves soient dirigés sur le collège de Vico. »
Du côté du corps enseignant, des parents d’élèves et des élus, quand bien même la réunion aura eu pour effet, de suspendre la décision de supprimer une division à la rentrée prochaine, l’incertitude perdure, le maintien des deux divisions en l’état et ce quels que soient les effectifs, constituant l’une des revendications principales.
La décision est donc suspendue avant une nouvelle réunion de travail sous quinze jours. En attendant, et après un conflit qui dure depuis un mois, le collège devrait rouvrir ses portes ce lundi. Pour combien de temps?
Il a été longuement question de la Dotation d'Horaire Globale, des effectifs et du maintien, ou non, de ces deux classes. Et si les vacances scolaires ont favorisé l'apaisement, la situation reste en l'état à 48 heures de la reprise des cours. D'où la nécessité de trouver des solutions.
« La réunion a été constructive, précise la Rectrice de Corse, elle a surtout permis d’associer l’ensemble des parties prenantes avec des engagements pris par l’Education Nationale mais aussi la Collectivité de Corse pour que nous puissions travailler ensemble sur le projet du collège de Vico dont les effectifs baissent d’une année sur l’autre. La question relève bien, de ce fait, de l’attractivité de l’établissement. Maintenir une division, c’est une chose, conserver les élèves au sein du collège en est une autre. D’où la nécessité de travailler à la stabilité des effectifs… »
"Le problème a été pris à l'envers, précise Vannina Buresi,nous demandions des garanties sur le maintien de la Dotation d'Horaire Globale à hauteur de 227 heures, on nous a parlé d'attractivité de l'établissement. Or, l'attractivité du collège vient dans un second temps. Nous demandons l'application de la Loi Montagne à la spécificité du monde rural. La fermeture d'une classe entraînerait des conséquences graves et nous ne voyons pas en quoi le collège serait attractif. »
« Le problème dépasse la seule question du maintien, ou non, d’une division, réplique Julie Benetti, on assiste à un contournement de beaucoup de parents qui inscrivent leurs enfants à Ajaccio, c’est dans ce sens que nous devons travailler. On se reverra au moment où nous aurons les effectifs réels pour décider de la meilleure structure pour le collège. »
Le point positif de cette réunion reste la suspension de cette division pour la rentrée prochaine. Même si, d’un autre côté, le problème reste entier.
« La loi Montagne prévoit, il est vrai, les spécificités liées à l’Académie de Corse et elles sont prises en compte, rajoute la Rectrice de Corse, le taux moyen par classe dans le rural est de 22 élèves. Le nombre moyen par classe au collège de Vico serait, selon nos chiffres, de 19 élèves l’an prochain. Je comprends les inquiétudes mais nous avons, dans cette commune, un vivier d’élèves de CM2 qui permettrait le maintien de ces deux divisions, soit plus de 30 élèves. Il faut faire en sorte que ces élèves soient dirigés sur le collège de Vico. »
Du côté du corps enseignant, des parents d’élèves et des élus, quand bien même la réunion aura eu pour effet, de suspendre la décision de supprimer une division à la rentrée prochaine, l’incertitude perdure, le maintien des deux divisions en l’état et ce quels que soient les effectifs, constituant l’une des revendications principales.
La décision est donc suspendue avant une nouvelle réunion de travail sous quinze jours. En attendant, et après un conflit qui dure depuis un mois, le collège devrait rouvrir ses portes ce lundi. Pour combien de temps?