Il va sans dire que le Comité de Suivi couvre l’ensemble des programmes pour la Corse de par ses visites sur les sites, les réunions techniques et les discussions sur la gestion de ces programmes. Il joue ainsi un rôle essentiel dans la vie des programmes européens en s’assurant de leur efficacité et de la qualité de leur mise en œuvre.
Les grandes actions du Comité
Le comité de suivi des fonds Européens est co-présidé par le président du conseil exécutif de Corse et la préfète de Corse. Il réunit de fait l’ensemble des acteurs et services impliqués dans la gestion des programmes Européens qui permettent de soutenir sur le territoire insulaire des projets structurels créateurs de richesse, d’emploi et de croissance en milieu rural. Dans le cadre de la mise en place de la Collectivité de Corse (CDC) la gestion et le pilotage de l’ensemble des financements Européens et nationaux (PEI et contrats de plan) sont centralisés au sein d’une même direction « la direction des affaires Européennes et méditerranéennes, des relations internationales et des programmes contractualisés. » Son rôle est clair :
« Dans toutes ces actions, l’empreinte de l’Europe est bel et bien présente et accompagne pourtant notre île vers un irrésistible changement. Celui que la majorité territoriale a su impulser en arrachant des financements. En développant un intense travail de lobbying aussi » précise Marie-Antoinette Maupertuis qui cite Jean Monnet :
« La modernisation n’est pas un état des choses, c’est un état d’esprit. C’est aussi notre mot d’ordre. Aujourd’hui, nous sommes réunis ici pour faire un compte rendu du déplacement du comité de suivi des fonds Européens. Nous avons souhaité faire ce bilan d’étape dans la transparence. Nous le devons aux Corses. L’on peut dire que depuis deux ans déjà, nous avons saisi l’importance de ces rendez-vous. Nous avons anticipé les débats. Et devancé l’heure du bilan. Il faut savoir que dès 2016, la collectivité a renforcé le pilotage et l’animation des programmes Européens. Cette prise de conscience qui nous a animés est aussi et surtout l’émanation de notre doctrine : gérer des fonds Européens est une responsabilité qui impose une obligation de résultat. Voilà notre fil rouge. »
2019, année charnière
La conseillère exécutive en charge des affaires européennes s’est lancée dans une évocation de chiffres en revenant sur le taux de programmation du programme opérationnel FEDER – FSE. Il était de 3% à peine au 1er Janvier 2016. Aujourd’hui, il est de 56%. Soit plus de 65 M Euros de crédits Européens Consommés. Il y a tout lieu effectivement de s’avérer satisfait. Quant au programme Interreg- martime 2014-2020, c’est 38 projets approuvés pour la première tranche, et 32 pour la deuxième tranche. S’agissant des autres programmes, la collectivité s’efforce de renforcer son dispositif à travers les programmes MED, IEV, INTERREG EUROPE.
« Faudrait–il rappeler ici que le poids des fonds Européens est particulièrement important chez nous ? Pour fixer les esprits : 275 millions d’euros pour la période 2014-2020, dont près de 125 Millions d’Euros pour le développement économique, l’emploi et l’aménagement du territoire, plus de 145 Millions d’Euros pour l’agriculture, la forêt et le rural et près de 5 millions d’Euros pour la pêche et l’aquaculture. Mais rien n’est acquis pour autant. Se dire que La Corse a posé les bases d’un changement de paradigme pour sortir de la dépendance économique, développer des activités durables ou encore valoriser l’économie circulaire, c’est admettre que l’année qui s’ouvre s’avère primordiale. Oui, disons-le clairement, 2019 sera une année charnière. La raison est simple : Les prochains programmes Européens s’élaborent actuellement. Tout s’élabore maintenant, à commencer par le futur « cadre financier pluriannuel 2021-2027 ». Nous devons donc honorer ce prochain rendez-vous. Etre à la hauteur de l’enjeu. Parce que nous savons tous ici qu’utiliser au mieux les crédits communautaires c’est répondre aux défis de demain. L’union dans la diversité ne se décrète pas, elle se construit. L’idée avancée d’une coopération entre la Corse et les grands bassins maritimes de l’Union est aussi à l’étude. Le domaine des énergies renouvelables, celui de l’économie bleue ou encore celui de la valorisation de la biodiversité sont particulièrement concernés. Là aussi, des financements sont possibles. Ce qui est sûr, c’est que dans le cadre de la prochaine négociation sur l’avenir des fonds européens, dont dépendent la Politique de cohésion et la politique agricole commune, il est important de programmer et de certifier de la manière la plus optimale possible l’ensemble des fonds. »
Exemple de financement Européen
Sur la période 2014-2020 : 3 millions d’euros ont été débloqués sur la ville d’Ajaccio dans le cadre du FEDER. C’est le « PAPI » (programme d’action de prévention des inondations) déployé dans le quartier des « Cannes-Salines » qui a absorbé l’ensemble des investissements pour la construction d’exutoires au titre de l’axe 5 du programme opérationnel FEDER-FSE 2014-2020. Financements répartis selon le schéma suivant :
« Nous allons porter de projets en termes humains, nous allons démontrer à Bruxelles que nous travaillons tous dans le même sens. La Corse est une réalité insulaire, montagnarde mais aussi sociale. Tout cela apparaitra dans la future programmation annuelle 2021-2027 actuellement en cours. L’Europe est en enjeu de premier plan chez nous. Loin de cette image d’Epinal qui est actuellement celle de la complexité et de la distance… »
J. F.
Les grandes actions du Comité
Le comité de suivi des fonds Européens est co-présidé par le président du conseil exécutif de Corse et la préfète de Corse. Il réunit de fait l’ensemble des acteurs et services impliqués dans la gestion des programmes Européens qui permettent de soutenir sur le territoire insulaire des projets structurels créateurs de richesse, d’emploi et de croissance en milieu rural. Dans le cadre de la mise en place de la Collectivité de Corse (CDC) la gestion et le pilotage de l’ensemble des financements Européens et nationaux (PEI et contrats de plan) sont centralisés au sein d’une même direction « la direction des affaires Européennes et méditerranéennes, des relations internationales et des programmes contractualisés. » Son rôle est clair :
- Présenter aux principales parties prenantes des programmes européens, l’ensemble des interventions des différents fonds mis en œuvre au niveau régional
- Débattre de la complémentarité entre les fonds pour adapter, le cas échéant, les programmes validés par la Commission Européenne
- S’assurer de la bonne consommation des crédits européens
- Garantir que les évaluations relatives à l’emploi des fonds soient réalisées
- Promouvoir les actions conduites au titre de plan de communication territorial
« Dans toutes ces actions, l’empreinte de l’Europe est bel et bien présente et accompagne pourtant notre île vers un irrésistible changement. Celui que la majorité territoriale a su impulser en arrachant des financements. En développant un intense travail de lobbying aussi » précise Marie-Antoinette Maupertuis qui cite Jean Monnet :
« La modernisation n’est pas un état des choses, c’est un état d’esprit. C’est aussi notre mot d’ordre. Aujourd’hui, nous sommes réunis ici pour faire un compte rendu du déplacement du comité de suivi des fonds Européens. Nous avons souhaité faire ce bilan d’étape dans la transparence. Nous le devons aux Corses. L’on peut dire que depuis deux ans déjà, nous avons saisi l’importance de ces rendez-vous. Nous avons anticipé les débats. Et devancé l’heure du bilan. Il faut savoir que dès 2016, la collectivité a renforcé le pilotage et l’animation des programmes Européens. Cette prise de conscience qui nous a animés est aussi et surtout l’émanation de notre doctrine : gérer des fonds Européens est une responsabilité qui impose une obligation de résultat. Voilà notre fil rouge. »
2019, année charnière
La conseillère exécutive en charge des affaires européennes s’est lancée dans une évocation de chiffres en revenant sur le taux de programmation du programme opérationnel FEDER – FSE. Il était de 3% à peine au 1er Janvier 2016. Aujourd’hui, il est de 56%. Soit plus de 65 M Euros de crédits Européens Consommés. Il y a tout lieu effectivement de s’avérer satisfait. Quant au programme Interreg- martime 2014-2020, c’est 38 projets approuvés pour la première tranche, et 32 pour la deuxième tranche. S’agissant des autres programmes, la collectivité s’efforce de renforcer son dispositif à travers les programmes MED, IEV, INTERREG EUROPE.
« Faudrait–il rappeler ici que le poids des fonds Européens est particulièrement important chez nous ? Pour fixer les esprits : 275 millions d’euros pour la période 2014-2020, dont près de 125 Millions d’Euros pour le développement économique, l’emploi et l’aménagement du territoire, plus de 145 Millions d’Euros pour l’agriculture, la forêt et le rural et près de 5 millions d’Euros pour la pêche et l’aquaculture. Mais rien n’est acquis pour autant. Se dire que La Corse a posé les bases d’un changement de paradigme pour sortir de la dépendance économique, développer des activités durables ou encore valoriser l’économie circulaire, c’est admettre que l’année qui s’ouvre s’avère primordiale. Oui, disons-le clairement, 2019 sera une année charnière. La raison est simple : Les prochains programmes Européens s’élaborent actuellement. Tout s’élabore maintenant, à commencer par le futur « cadre financier pluriannuel 2021-2027 ». Nous devons donc honorer ce prochain rendez-vous. Etre à la hauteur de l’enjeu. Parce que nous savons tous ici qu’utiliser au mieux les crédits communautaires c’est répondre aux défis de demain. L’union dans la diversité ne se décrète pas, elle se construit. L’idée avancée d’une coopération entre la Corse et les grands bassins maritimes de l’Union est aussi à l’étude. Le domaine des énergies renouvelables, celui de l’économie bleue ou encore celui de la valorisation de la biodiversité sont particulièrement concernés. Là aussi, des financements sont possibles. Ce qui est sûr, c’est que dans le cadre de la prochaine négociation sur l’avenir des fonds européens, dont dépendent la Politique de cohésion et la politique agricole commune, il est important de programmer et de certifier de la manière la plus optimale possible l’ensemble des fonds. »
Exemple de financement Européen
Sur la période 2014-2020 : 3 millions d’euros ont été débloqués sur la ville d’Ajaccio dans le cadre du FEDER. C’est le « PAPI » (programme d’action de prévention des inondations) déployé dans le quartier des « Cannes-Salines » qui a absorbé l’ensemble des investissements pour la construction d’exutoires au titre de l’axe 5 du programme opérationnel FEDER-FSE 2014-2020. Financements répartis selon le schéma suivant :
- Cannes : 247.000 Euros sur fonds Feder
- Salines : 314.000 Euros sur fonds Feder
- Autres projet concerné, mais dont les travaux n’ont pas encore débuté, celui de l’aménagement de la caserne Grossetti. D’ores et déjà, 650.000 euros ont été débloqués sur les fonds FEDER sur la période 2014-2020 pour la création d’un échange Co-Working. Projet porté par la Capa
« Nous allons porter de projets en termes humains, nous allons démontrer à Bruxelles que nous travaillons tous dans le même sens. La Corse est une réalité insulaire, montagnarde mais aussi sociale. Tout cela apparaitra dans la future programmation annuelle 2021-2027 actuellement en cours. L’Europe est en enjeu de premier plan chez nous. Loin de cette image d’Epinal qui est actuellement celle de la complexité et de la distance… »
J. F.