La CGT Energie Corse s’était réuni ce jeudi devant les locaux d’EDF à Ajaccio. L’objet était de manifester en marge d’un Conseil Social et Economique extraordinaire qui devait traiter de la cessation d’activité de la concession gaz de Bastia entrainant le licenciement de près de 83 salariés selon le syndicat. Or, entre temps, ce CSE a été annulé.
« Nous avons mis en place un rapport de force depuis quelques semaines afin d’éviter cette cessation avec notamment des menaces de coupures, a expliqué Xavier Nasa, secrétaire général CGT. Un comité de pilotage s’est réuni hier à Bastia entre les quatre parties prenantes : le groupe Engie, la direction d’EDF, la municipalité et la préfecture. Il y a été entériné un certain nombre de dispositions. La mairie de Bastia s’est notamment engagée à ouvrir l’appel d’offres, ainsi, le CSE a été annulé et la cessation d’activité également ».
Autre motif de manifestation ce jour, le syndicat corse se rallie au mouvement national mené contre le projet nommé « Hercule ».
« Ce projet a pour but de privatiser l’entreprise, poursuit le délégué syndical. Il prévoit de la séparer en trois branches distincte, une qui devrait regrouper le pôle production nucléaire, une autre concernant la production hydroélectrique, et enfin une dernière partie sous forme de holding dont le capital serait ouvert dans un premier temps à 25% qui regrouperait la branche commerce, les filiales et la Direction des Systèmes Energétiques Insulaires (DSEI) dont la Corse fait partie ».
« Nous avons mis en place un rapport de force depuis quelques semaines afin d’éviter cette cessation avec notamment des menaces de coupures, a expliqué Xavier Nasa, secrétaire général CGT. Un comité de pilotage s’est réuni hier à Bastia entre les quatre parties prenantes : le groupe Engie, la direction d’EDF, la municipalité et la préfecture. Il y a été entériné un certain nombre de dispositions. La mairie de Bastia s’est notamment engagée à ouvrir l’appel d’offres, ainsi, le CSE a été annulé et la cessation d’activité également ».
Autre motif de manifestation ce jour, le syndicat corse se rallie au mouvement national mené contre le projet nommé « Hercule ».
« Ce projet a pour but de privatiser l’entreprise, poursuit le délégué syndical. Il prévoit de la séparer en trois branches distincte, une qui devrait regrouper le pôle production nucléaire, une autre concernant la production hydroélectrique, et enfin une dernière partie sous forme de holding dont le capital serait ouvert dans un premier temps à 25% qui regrouperait la branche commerce, les filiales et la Direction des Systèmes Energétiques Insulaires (DSEI) dont la Corse fait partie ».
La réaction de Pierre Savelli, maire de Bastia
"Nous nous réjouissons et nous félicitons de la confirmation de la décision d’Engie de maintenir son activité à Bastia. C’est une décision importante pour les Bastiais, comme pour les employés de l’entreprise, qui découle des engagements que nous avions pris ensemble le 14 janvier dernier. Le travail mené depuis plusieurs mois avec les employés d’Engie, ses dirigeants et les maires de l’agglomération bastiaise a porté ses fruits. Engie et la Ville de Bastia ont respecté leurs engagements respectifs, nous espérons désormais que l’État respectera les siens."