Parce que l’eau est source de vie et qu’elle est un droit pour tous. Per a Pace a renforcé son action en réalisant son cinquième forage dans le village de Bori. Bori « Terre de l’abondance » est un petit village situé au sud de Ouagadougou près de la frontière du Ghana. Le forage construit sous un baobab géant, à proximité de l’école, permettra suivant le souhait de la population à ce que les enfants et le village bénéficient d’une eau potable permettant de réduire le risque des maladies infectieuses dues à une eau impropre à la consommation courante.
Pas d’éducation, pas d’avenir
Parce que sans éducation, il n’y a pas d’avenir, c’est avec l’association « Solidarité Djiguya » que Per a Pace a poursuivi son action en faveur des enfants les plus défavorisés. C’est un préau aménagé qui a été construit permettant aux jeunes d’étudier, le soir après les cours, dans de bonnes conditions. Pour poursuivre des études universitaires après le bac et obtenir une bourse, il faut au Burkina Faso obtenir une mention avec à minima une moyenne de 12/20.
Lutte contre le paludisme
Parce qu’aujourd’hui la moustiquaire reste le meilleure moyen de prévention contre le paludisme, Per a Pace a continué sa campagne sanitaire avec l’achat d’une centaine de moustiquaires (550 en 4 ans) remises dans les villages de Sindou et de Pobié.
La guerre au Mali…
Le Burkina Faso, avec aujourd’hui la guerre au Mali, est frappé très durement d’un point de vue économique et social et reste l’un des pays les plus pauvres d’Afrique.
Cette action est un acte concret de solidarité qui ouvre le nécessaire dialogue en donnant du sens aux échanges. Mehdi Lallaoui, réalisateur, a accompagné le séjour pour, avec Per a Pace, témoigner dans un film de la générosité de ce pays et du courage de ces femmes et hommes qui le composent.
L’association Per a Pace tient à remercier particulièrement la CCAS, les entreprises insulaires et particuliers qui ont permis de fournir au pays « cette aide qui les aidera à se passer de l’aide » pour reprendre cette idée de Thomas Sankara, président de la république assassiné en 1987 au Burkina Faso. Une aide, une vraie, pour leur permettre de se développer, de se reconstruire, de se réapproprier leur richesse, leur savoir faire, leur dignité.
Une aide humaine et non une aide qui exploite.
« Vivre libre, vivre digne, vivre africain » Thomas Sankara avait raison.