« La restauration de l’ancien château de la citadelle s’inscrit dans une vaste démarche de sauvegarde et d’ouverture au plus grand nombre », indique-t-on à la direction du patrimoine de la CdC.
De nombreux travaux de restauration ont été conduits dès 1984 sous la maîtrise d’œuvre des architectes en chef des Monuments historiques, Pierre Colas tout d’abord jusqu’en 1994, puis Jacques Moulin jusqu’en 2011. Ce dernier, dans son projet initial, avait d’ailleurs proposé la reconstruction à l’identique du Nid d’Aigle à travers la reconstruction d’une tour de plusieurs mètres de hauteur, comme on peut la voir sur divers documents d’époque.
C’est en 2021 qu’a été lancé le projet de la dernière phase de restauration de l’ancien château appelé Nid d’Aigle dont les travaux ont débuté en janvier 2024 sous la maîtrise d’œuvre de l’architecte en chef des Monuments historiques, Pierre-Antoine Gatier. « Adossée au programme CITADELLA XXI, cette opération porte sur l’achèvement de la restauration de l’ancien château et s’inscrit dans la continuité de l’étude préalable réalisée en 2007 par l’architecte en chef des Monuments historiques Jacques Moulin et des travaux effectués entre 2007 et 2011 consécutivement à cette étude », précise-t-on également à la direction du patrimoine de la CdC.
Ainsi, à travers cette nouvelle phase, il s’agissait de poursuivre la campagne de travaux déjà engagée en réalisant la seconde partie du programme d’intervention découlant de l’étude de 2007 ; mais aussi de considérer l’ensemble des désordres survenus depuis 2011 afin de donner une cohérence globale au site. Le projet de restauration s’attache à conserver cette large ouverture au public, tout en proposant une lecture historique de l’ancien château.
La compréhension du site, tel qu’il nous parvient aujourd’hui, est ainsi une condition indispensable et préalable à la création d’un parcours de visite sécurisé, cohérent et pédagogique par la mise en place de dispositifs architecturaux et signalétiques permettant de recevoir le plus grand nombre en toute sécurité. Un projet cohérent, par le choix des matériaux et des techniques de restauration employées. Et enfin pédagogique, par la mise en place d’une lecture de l’histoire du site et des études scientifiques menées, notamment via la restitution des dispositions perdues.
Les travaux ont permis une restauration complète des fortifications ainsi que la restauration du clos et du couvert des casernes et annexes, des menuiseries, des embrasures avec la révision des appuis en pierre, la remise en peinture après brossage, la révision des couvertures et enfin le rejointement et le refichage en profondeur des maçonneries rejointoyées par injection à faible pression de coulis de chaux. Ces travaux ont également permis de restaurer l’ensemble des escaliers et murets selon le même protocole que les parements courants de l’enceinte.
La direction du patrimoine de la CdC indique également que ces travaux, qui ont permis le réaménagement des terrasses haute et basse, comprendront la redirection des eaux, l’étanchéification d’une partie des terrasses pour permettre ainsi de maîtriser l’impact de l’eau dans le site, intégrant la mise en valeur des vestiges de l’ancienne tour maîtresse révélés par les fouilles archéologiques réalisées en novembre 2021 et au premier trimestre 2025. Enfin, on a procédé à la mise en sécurité des cheminements accessibles au public.
La dernière phase de ces travaux, d’un montant total de plus de 2,8 millions d’euros financés par le PEI, à hauteur de 1,2 million d’euros, et la CdC, pour 1,7 million d’euros, a permis la remise en état et en fonction des réseaux électriques et de l’éclairage du château.
Et les Cortenais apprécient particulièrement de revoir leur citadelle sous les feux des projecteurs, se détachant particulièrement de la ville qu’elle domine. De l’avis unanime, ces travaux et la mise en lumière du Nid d’Aigle sont une totale réussite.
De nombreux travaux de restauration ont été conduits dès 1984 sous la maîtrise d’œuvre des architectes en chef des Monuments historiques, Pierre Colas tout d’abord jusqu’en 1994, puis Jacques Moulin jusqu’en 2011. Ce dernier, dans son projet initial, avait d’ailleurs proposé la reconstruction à l’identique du Nid d’Aigle à travers la reconstruction d’une tour de plusieurs mètres de hauteur, comme on peut la voir sur divers documents d’époque.
C’est en 2021 qu’a été lancé le projet de la dernière phase de restauration de l’ancien château appelé Nid d’Aigle dont les travaux ont débuté en janvier 2024 sous la maîtrise d’œuvre de l’architecte en chef des Monuments historiques, Pierre-Antoine Gatier. « Adossée au programme CITADELLA XXI, cette opération porte sur l’achèvement de la restauration de l’ancien château et s’inscrit dans la continuité de l’étude préalable réalisée en 2007 par l’architecte en chef des Monuments historiques Jacques Moulin et des travaux effectués entre 2007 et 2011 consécutivement à cette étude », précise-t-on également à la direction du patrimoine de la CdC.
Ainsi, à travers cette nouvelle phase, il s’agissait de poursuivre la campagne de travaux déjà engagée en réalisant la seconde partie du programme d’intervention découlant de l’étude de 2007 ; mais aussi de considérer l’ensemble des désordres survenus depuis 2011 afin de donner une cohérence globale au site. Le projet de restauration s’attache à conserver cette large ouverture au public, tout en proposant une lecture historique de l’ancien château.
La compréhension du site, tel qu’il nous parvient aujourd’hui, est ainsi une condition indispensable et préalable à la création d’un parcours de visite sécurisé, cohérent et pédagogique par la mise en place de dispositifs architecturaux et signalétiques permettant de recevoir le plus grand nombre en toute sécurité. Un projet cohérent, par le choix des matériaux et des techniques de restauration employées. Et enfin pédagogique, par la mise en place d’une lecture de l’histoire du site et des études scientifiques menées, notamment via la restitution des dispositions perdues.
Les travaux ont permis une restauration complète des fortifications ainsi que la restauration du clos et du couvert des casernes et annexes, des menuiseries, des embrasures avec la révision des appuis en pierre, la remise en peinture après brossage, la révision des couvertures et enfin le rejointement et le refichage en profondeur des maçonneries rejointoyées par injection à faible pression de coulis de chaux. Ces travaux ont également permis de restaurer l’ensemble des escaliers et murets selon le même protocole que les parements courants de l’enceinte.
La direction du patrimoine de la CdC indique également que ces travaux, qui ont permis le réaménagement des terrasses haute et basse, comprendront la redirection des eaux, l’étanchéification d’une partie des terrasses pour permettre ainsi de maîtriser l’impact de l’eau dans le site, intégrant la mise en valeur des vestiges de l’ancienne tour maîtresse révélés par les fouilles archéologiques réalisées en novembre 2021 et au premier trimestre 2025. Enfin, on a procédé à la mise en sécurité des cheminements accessibles au public.
La dernière phase de ces travaux, d’un montant total de plus de 2,8 millions d’euros financés par le PEI, à hauteur de 1,2 million d’euros, et la CdC, pour 1,7 million d’euros, a permis la remise en état et en fonction des réseaux électriques et de l’éclairage du château.
Et les Cortenais apprécient particulièrement de revoir leur citadelle sous les feux des projecteurs, se détachant particulièrement de la ville qu’elle domine. De l’avis unanime, ces travaux et la mise en lumière du Nid d’Aigle sont une totale réussite.
C’est en 1420 que Vincentello d’Istria, vice-roi de Corse, fit construire la citadelle de Corte sur un éperon rocheux dominant la ville. Elle est la seule citadelle dans l’intérieur des terres et était destinée à protéger la ville dans la guerre opposant la République de Gênes au royaume d’Aragon. Elle eut toujours un rôle militaire important jusqu’en 1981 avec le départ de la Légion étrangère et l’ouverture de l’Université de Corse. La citadelle et son mur d’enceinte furent classés au titre des Monuments historiques le 10 août 1977. La Collectivité de Corse, qui en est propriétaire depuis les années 1990, a voulu préserver et valoriser ce patrimoine exceptionnel qui constitue la mémoire de Corte et de son rôle majeur dans l’Histoire de la Corse.