En matière de déchets, les chiffres donnent souvent le tournis. Et ceux de la CAPA ne font pas exception. La collectivité les a présenté dans son rapport annuel sur « le prix et la qualité du service public de prévention et de gestion des déchets ménagers et assimilés » lors du conseil communautaire ce mercredi 30 juin.
21 kilos d’emballages par habitant, soit une augmentation de 4 kilos par rapport à 2019. 33 906 tonnes de déchets enfouis, 386 kilos par habitant, soit une baisse de 29 kilos par rapport à 2019. Et 15 512 tonnes de déchets valorisés, 177 kilos par habitant, soit une augmentation de 5 kilos par rapport à 2019. Voilà quelques unes des données rappelées par Etienne Ferrandi, maire d’Alata, Vice-président de la CAPA, mais aussi du Syndicat de Valorisation des Déchets de la Corse (SYVADEC). « Et 520 000 kilomètres parcourus par les camions de collecte, soit 13 fois le tour de la terre ! » ajoute t-il.
Avant de dresser des perspectives pour les prochains mois. « Nous devrions pouvoir sortir la deuxième déchèterie de Campo dell’Oro » indique Etienne Ferrandi. « Couplée avec les déchèteries mobiles, on a ainsi espoir de monter en puissance ». Autre piste, l’instauration d’une redevance spéciale au 1er janvier 2022, en commençant par les gros producteurs, c’est-à-dire les professionnels. « Nous n’allons pas faire forcément de grosses marges de manœuvre mais nous allons inciter au tri ». Enfin, « il nous faut terminer la réhabilitation du site de Saint-Antoine ».
21 kilos d’emballages par habitant, soit une augmentation de 4 kilos par rapport à 2019. 33 906 tonnes de déchets enfouis, 386 kilos par habitant, soit une baisse de 29 kilos par rapport à 2019. Et 15 512 tonnes de déchets valorisés, 177 kilos par habitant, soit une augmentation de 5 kilos par rapport à 2019. Voilà quelques unes des données rappelées par Etienne Ferrandi, maire d’Alata, Vice-président de la CAPA, mais aussi du Syndicat de Valorisation des Déchets de la Corse (SYVADEC). « Et 520 000 kilomètres parcourus par les camions de collecte, soit 13 fois le tour de la terre ! » ajoute t-il.
Avant de dresser des perspectives pour les prochains mois. « Nous devrions pouvoir sortir la deuxième déchèterie de Campo dell’Oro » indique Etienne Ferrandi. « Couplée avec les déchèteries mobiles, on a ainsi espoir de monter en puissance ». Autre piste, l’instauration d’une redevance spéciale au 1er janvier 2022, en commençant par les gros producteurs, c’est-à-dire les professionnels. « Nous n’allons pas faire forcément de grosses marges de manœuvre mais nous allons inciter au tri ». Enfin, « il nous faut terminer la réhabilitation du site de Saint-Antoine ».
« Les déchets ne venaient pas que du Pays Ajaccien. »
Saint-Antoine, le président de la CAPA Laurent Marcangeli en parlera lui aussi. « L’année 2020 a été difficile et a amené la capa à se montrer solidaire, car les balles de déchets ne venaient pas que du Pays Ajaccien. » Pendant la crise des déchets, qui a duré de novembre 2019 à avril 2020, 10 000 balles ont été stockées à Saint-Antoine puis évacuées de mi-avril à mi-mai 2020 à destination des incinérateurs de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une situation dont Laurent Marcangeli ne veut plus. « Il n’y a pas d’automaticité à la réquisition de Saint-Antoine en la matière, les habitants attendent autre chose » lance t-il. D’autant, qu’aujourd’hui, la collectivité se retrouve « seule » à réhabiliter le site.
Pour la suite, la CAPA se veut force de propositions : « Nous proposerons toujours des solutions, depuis cinq ans nous proposons quelque chose. » Et de rappeler les « bons » chiffres de la collectivité : « Plus 145% de tri depuis 2015 » martèle Laurent Marcangeli. « Notre collectivité n’a pas à rougir du travail effectué en matière de déchets » conclut-il.
Pour la suite, la CAPA se veut force de propositions : « Nous proposerons toujours des solutions, depuis cinq ans nous proposons quelque chose. » Et de rappeler les « bons » chiffres de la collectivité : « Plus 145% de tri depuis 2015 » martèle Laurent Marcangeli. « Notre collectivité n’a pas à rougir du travail effectué en matière de déchets » conclut-il.