Presque inexistant il y a quelques années, l'entrepreneuriat féminin prend de l'ampleur en Corse. Selon une étude de l'INSEE elles sont 6 900 femmes les chefs d’entreprise insulaires : les indépendantes sont plus souvent en professions libérales que les hommes. Elles travaillent surtout au sein des activités de services, en particulier dans l’enseignement, santé, action sociale.
Pour Valérie Torre de l’INSEE, «La parité reste encore à conquérir sur le marché du travail insulaire. En 2015, dans la sphère du salariat, la part des femmes dans l'emploi est la moins élevée de France : 47,9 %. Les femmes sont également minoritaires chez les non salariés, avec 36,6 % des effectifs. Cette féminisation, bien que faible, situe toutefois l'île parmi les cinq régions de France métropolitaine où l'entrepreneuriat féminin s'illustre le plus »
Sur l’île, elles sont ainsi 6 900 indépendantes qui exercent dans l'ensemble des secteurs hors agriculture, en qualité d'exploitant individuel, de gérant majoritaire, de micro-entrepreneur ou encore de professionnel libéral. Pour 85 % d'entre elles, il s'agit de leur activité principale. Les non-salariées se distinguent de leurs homologues masculins par une forte présence au sein des professionnels libéraux. Elles sont 31 % à exercer une profession libérale contre seulement 17 % des hommes . Ce statut est le plus féminisé avec 51 % des effectifs. Il se caractérise aussi par une féminisation nettement supérieure à la moyenne nationale (47 %).
Parallèlement, 36 % des indépendantes travaillent comme micro-entrepreneurs, soit une part équivalente à celle des hommes. Il s'agit du statut le plus souvent choisi, quel que soit le sexe. Sa féminisation est légèrement supérieure à la moyenne des non-salariés avec un taux de 37 %.En revanche, les statuts où les entreprises sont de taille plus importante concernent moins les femmes. Elles sont 20 % à relever de l'entrepreneuriat classique, soit 10 points de moins que les hommes. Ce statut est d'ailleurs le moins féminisé (28 %). Elles sont encore moins nombreuses en tant que gérantes majoritaires de société.
Et Valérie Torre de souligner encore : « Les non-salariées continuent de se tourner vers les secteurs d'activité traditionnellement féminins. Elles sont majoritaires dans l'enseignement, santé, action sociale, avec 57 % des effectifs. D'ailleurs, ce secteur comporte le plus grand nombre d'indépendantes. Les trois quarts des professionnelles libérales y travaillent. Parmi elles, 33 % sont infirmières et sages-femmes. Le secteur des « autres activités de services », qui comprend notamment les services à la personne, est le plus féminisé. Le quart des micro-entrepreneuses exercent dans ce secteur, en majorité dans la coiffure et les soins de beauté (53 %). Les activités techniques et de soutien aux entreprises, le commerce et l'hébergement-restauration sont aussi plus féminisés qu'en moyenne. Si bon nombre de micro-entrepreneuses travaillent dans les services aux entreprises (22 %), les exploitantes individuelles et les gérantes majoritaires sont davantage présentes dans le commerce et l'hébergement-restauration.
En revanche, les femmes sont beaucoup moins nombreuses dans le transport, entreposage et encore plus rares dans la construction.
En Corse, les femmes représentent 31 % des créateurs d'entreprises classiques du 1er semestre 2014. Cette proportion est stable par rapport à 2010. Ces créatrices sont plus jeunes et plus diplômées que leurs homologues masculins. Avant de créer leur entreprise, elles étaient plus souvent au chômage ou inactive et moins fréquemment en emploi. Parmi ces créatrices, huit sur dix n'avaient jamais créé d'entreprise auparavant, ce qui est le cas de sept créateurs sur dix. Encore plus que les hommes, leur principale motivation à la création est d'exercer leur profession en toute indépendance et d'assurer leur propre emploi. Les entreprises créées par les femmes sont aussi pérennes que celles des hommes : les deux-tiers des créations de 2010 existent toujours cinq ans plus tard, soit un taux similaire à celui des créateurs.
Du côté des micro-entreprises, on retrouve un taux de pérennité équivalent entre les créatrices et les créateurs (la moitié). En 2014, les femmes sont à l'origine de 37 % des créations de micro-entreprises, soit une progression de 4 points par rapport à 2010. Elles présentent les mêmes différences au regard des hommes que les créatrices d'entreprises classiques, à part le fait d'être plus âgées.
https://www.insee.fr
Pour Valérie Torre de l’INSEE, «La parité reste encore à conquérir sur le marché du travail insulaire. En 2015, dans la sphère du salariat, la part des femmes dans l'emploi est la moins élevée de France : 47,9 %. Les femmes sont également minoritaires chez les non salariés, avec 36,6 % des effectifs. Cette féminisation, bien que faible, situe toutefois l'île parmi les cinq régions de France métropolitaine où l'entrepreneuriat féminin s'illustre le plus »
Sur l’île, elles sont ainsi 6 900 indépendantes qui exercent dans l'ensemble des secteurs hors agriculture, en qualité d'exploitant individuel, de gérant majoritaire, de micro-entrepreneur ou encore de professionnel libéral. Pour 85 % d'entre elles, il s'agit de leur activité principale. Les non-salariées se distinguent de leurs homologues masculins par une forte présence au sein des professionnels libéraux. Elles sont 31 % à exercer une profession libérale contre seulement 17 % des hommes . Ce statut est le plus féminisé avec 51 % des effectifs. Il se caractérise aussi par une féminisation nettement supérieure à la moyenne nationale (47 %).
Parallèlement, 36 % des indépendantes travaillent comme micro-entrepreneurs, soit une part équivalente à celle des hommes. Il s'agit du statut le plus souvent choisi, quel que soit le sexe. Sa féminisation est légèrement supérieure à la moyenne des non-salariés avec un taux de 37 %.En revanche, les statuts où les entreprises sont de taille plus importante concernent moins les femmes. Elles sont 20 % à relever de l'entrepreneuriat classique, soit 10 points de moins que les hommes. Ce statut est d'ailleurs le moins féminisé (28 %). Elles sont encore moins nombreuses en tant que gérantes majoritaires de société.
Et Valérie Torre de souligner encore : « Les non-salariées continuent de se tourner vers les secteurs d'activité traditionnellement féminins. Elles sont majoritaires dans l'enseignement, santé, action sociale, avec 57 % des effectifs. D'ailleurs, ce secteur comporte le plus grand nombre d'indépendantes. Les trois quarts des professionnelles libérales y travaillent. Parmi elles, 33 % sont infirmières et sages-femmes. Le secteur des « autres activités de services », qui comprend notamment les services à la personne, est le plus féminisé. Le quart des micro-entrepreneuses exercent dans ce secteur, en majorité dans la coiffure et les soins de beauté (53 %). Les activités techniques et de soutien aux entreprises, le commerce et l'hébergement-restauration sont aussi plus féminisés qu'en moyenne. Si bon nombre de micro-entrepreneuses travaillent dans les services aux entreprises (22 %), les exploitantes individuelles et les gérantes majoritaires sont davantage présentes dans le commerce et l'hébergement-restauration.
En revanche, les femmes sont beaucoup moins nombreuses dans le transport, entreposage et encore plus rares dans la construction.
En Corse, les femmes représentent 31 % des créateurs d'entreprises classiques du 1er semestre 2014. Cette proportion est stable par rapport à 2010. Ces créatrices sont plus jeunes et plus diplômées que leurs homologues masculins. Avant de créer leur entreprise, elles étaient plus souvent au chômage ou inactive et moins fréquemment en emploi. Parmi ces créatrices, huit sur dix n'avaient jamais créé d'entreprise auparavant, ce qui est le cas de sept créateurs sur dix. Encore plus que les hommes, leur principale motivation à la création est d'exercer leur profession en toute indépendance et d'assurer leur propre emploi. Les entreprises créées par les femmes sont aussi pérennes que celles des hommes : les deux-tiers des créations de 2010 existent toujours cinq ans plus tard, soit un taux similaire à celui des créateurs.
Du côté des micro-entreprises, on retrouve un taux de pérennité équivalent entre les créatrices et les créateurs (la moitié). En 2014, les femmes sont à l'origine de 37 % des créations de micro-entreprises, soit une progression de 4 points par rapport à 2010. Elles présentent les mêmes différences au regard des hommes que les créatrices d'entreprises classiques, à part le fait d'être plus âgées.
https://www.insee.fr