« Le Conseil d’Administration de l’Université de Corse s’est réuni le 24 mai 2016 à 9h30. Il était soumis à l’approbation des conseillers membres de cette instance le calendrier universitaire de l’année 2016-2017 avec les périodes de vacances scolaires et les périodes de fermeture.
Le 8 décembre, jour « di a Festa di a Nazione », était les années précédentes un jour de fermeture totale de l’Université. Comme cela était contradictoire avec le fait que l’Université, en collaboration avec les syndicats étudiants, organise depuis maintenant 4 ans des manifestations de commémoration (accueil de scolaires, conférences, projections, …) qui connaissent un succès croissant auprès de la population scolaire et de la société civile, il a été proposé de ne plus rendre ce jour chômé et de proposer au contraire d’en faire un jour festif avec la possibilité pour chaque membre de la communauté universitaire de participer pleinement aux différentes manifestations organisées.
La suspension des cours pour les étudiants et les directives données aux directeurs de service de laisser la possibilité à tous les personnels qui le souhaitent de quitter leur poste pour apporter leur concours et/ou assister aux festivités visent précisément à permettre notamment d’organiser en cette journée symbolique des évènements de plus grande ampleur que par le passé."
Loin de viser à banaliser ce jour, la décision prise par le Conseil d’Administration n’a, bien au contraire, d’autre but que de le rendre plus mobilisateur et participatif et, donc, par là même plus lisible et visible.
Le 8 décembre, jour « di a Festa di a Nazione », était les années précédentes un jour de fermeture totale de l’Université. Comme cela était contradictoire avec le fait que l’Université, en collaboration avec les syndicats étudiants, organise depuis maintenant 4 ans des manifestations de commémoration (accueil de scolaires, conférences, projections, …) qui connaissent un succès croissant auprès de la population scolaire et de la société civile, il a été proposé de ne plus rendre ce jour chômé et de proposer au contraire d’en faire un jour festif avec la possibilité pour chaque membre de la communauté universitaire de participer pleinement aux différentes manifestations organisées.
La suspension des cours pour les étudiants et les directives données aux directeurs de service de laisser la possibilité à tous les personnels qui le souhaitent de quitter leur poste pour apporter leur concours et/ou assister aux festivités visent précisément à permettre notamment d’organiser en cette journée symbolique des évènements de plus grande ampleur que par le passé."
Loin de viser à banaliser ce jour, la décision prise par le Conseil d’Administration n’a, bien au contraire, d’autre but que de le rendre plus mobilisateur et participatif et, donc, par là même plus lisible et visible.
Ghjuventù Paolina : "Cette mesure ne va pas dans le bon sens"
" Ghjuventù Paolina tient à exprimer sa position quant à la suppression du 8 décembre, Festa di a Nazione, comme jour férié à l'Università di Corsica. Cette mesure, votée en Conseil d'Administration le 24 mai, aurait pour but de "ne plus rendre ce jour chômé et de proposer au contraire d'en faire un jour festif", et de laisser ainsi le choix à la communauté universitaire de participer aux différentes manifestations.
Nous affirmons clairement que cette mesure ne va pas dans le bon sens, à l'image de ce qui est déjà appliqué dans de nombreux établissements scolaires insulaires avec un bilan très mitigé.
Après un combat acharné et une occupation de la CTC en 1994, Ghjuventù Paolina avait obtenu que l'Università reconnaisse le jour de la Festa di a Nazione comme étant férié. Il apparaît clairement que le choix de réduire le 8 décembre à une simple journée culturelle est une faute politique, l'Università était la seule institution à considérer la Festa di a Nazione comme jour férié. Cette mesure va à l'encontre du travail qui avait été effectué autour de cette date.
Il est évident que nous devons tendre vers une fréquentation accrue des étudiants aux diverses activités organisées tout en maintenant le 8 décembre jour férié.
De plus, il est regrettable que les syndicats étudiants qui "organisent depuis 4 ans des manifestations de commémoration (accueil de scolaire, conférences, projections,...)" n'aient pas été conviés à une réunion préparatoire afin d'évoquer ce sujet.
De ce fait, nous marquons notre opposition à cette mesure et appelons la société corse à se mobiliser et à signer la pétition mise en ligne par le STC Università.
D'autre part, depuis un certain temps, nos élus en Conseil d'Administration ne reçoivent aucune convocation (mail, courrier postal, téléphone,...). Pour autant, nous nous sommes assurés que tout était en ordre en effectuant plusieurs fois les démarches nécessaires à une bonne réception. Ceci expliquant notre absence lors de ce vote. Nous ne nous laisserions aller à penser que cela émane d'un choix délibéré de la part de l'Università obligeant notre structure à se positionner comme une force d'opposition et non en tant que force de proposition.
Nous sommes aujourd'hui dans l'attente de réponses de la part de la Présidence de l'Università. Une réunion sera demandée dans les plus brefs délais afin d'exposer notre opposition et notre détermination. "
Nous affirmons clairement que cette mesure ne va pas dans le bon sens, à l'image de ce qui est déjà appliqué dans de nombreux établissements scolaires insulaires avec un bilan très mitigé.
Après un combat acharné et une occupation de la CTC en 1994, Ghjuventù Paolina avait obtenu que l'Università reconnaisse le jour de la Festa di a Nazione comme étant férié. Il apparaît clairement que le choix de réduire le 8 décembre à une simple journée culturelle est une faute politique, l'Università était la seule institution à considérer la Festa di a Nazione comme jour férié. Cette mesure va à l'encontre du travail qui avait été effectué autour de cette date.
Il est évident que nous devons tendre vers une fréquentation accrue des étudiants aux diverses activités organisées tout en maintenant le 8 décembre jour férié.
De plus, il est regrettable que les syndicats étudiants qui "organisent depuis 4 ans des manifestations de commémoration (accueil de scolaire, conférences, projections,...)" n'aient pas été conviés à une réunion préparatoire afin d'évoquer ce sujet.
De ce fait, nous marquons notre opposition à cette mesure et appelons la société corse à se mobiliser et à signer la pétition mise en ligne par le STC Università.
D'autre part, depuis un certain temps, nos élus en Conseil d'Administration ne reçoivent aucune convocation (mail, courrier postal, téléphone,...). Pour autant, nous nous sommes assurés que tout était en ordre en effectuant plusieurs fois les démarches nécessaires à une bonne réception. Ceci expliquant notre absence lors de ce vote. Nous ne nous laisserions aller à penser que cela émane d'un choix délibéré de la part de l'Università obligeant notre structure à se positionner comme une force d'opposition et non en tant que force de proposition.
Nous sommes aujourd'hui dans l'attente de réponses de la part de la Présidence de l'Università. Une réunion sera demandée dans les plus brefs délais afin d'exposer notre opposition et notre détermination. "