L'élu PNC Pierre Poli a interpellé l'Exécutif sur la cherté du carburant en Corse. Photo : Michel Luccioni
Alors que de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la cherté du carburant sur l’île, le sujet s’est invité à l’ordre du jour de la session des questions orales à l’Assemblée de Corse, ce jeudi 25 mars.
Des prix « extrêmement élevés »
« Le carburant a atteint ces derniers temps des prix extrêmement élevés, au même moment où la crise sociale et économique que nous connaissons ne cesse d’impacter les foyers insulaires et leur budget. » alerte Pierre Poli, élu du groupe PNC. Et de détailler les différentes augmentations subies par les consommateurs : « Plus 1,2 % pour l’essence et 2,2% pour le gazole au mois de décembre 2020, plus 2,5 % pour l’essence et plus 2,4 % pour le gazole sur lemois de janvier 2021, plus 3% de manière globale sur le mois de février 2021. »
Face à de tels chiffres, Pierre Poli interroge le président de l’Exécutif : « Pouvez-vous nous dire quelles sont à ce jour, les pistes concrètes qui sont privilégiées par la Collectivité de Corse afin de pouvoir freiner cette augmentation constante des prix du carburant en Corse et ainsi améliorer financièrement la vie de nombreux corses ? »
Face à de tels chiffres, Pierre Poli interroge le président de l’Exécutif : « Pouvez-vous nous dire quelles sont à ce jour, les pistes concrètes qui sont privilégiées par la Collectivité de Corse afin de pouvoir freiner cette augmentation constante des prix du carburant en Corse et ainsi améliorer financièrement la vie de nombreux corses ? »
Avis de l’Autorité de la concurrence sur le prix du carburant et des produits dans la grande distribution : le Conseil exécutif de Corse a proposé ce jour de réunir la Conférence sociale en avril et d’examiner le rapport lors de la session des 29 et 30 avril. pic.twitter.com/c6ODOYFoyq
— Gilles Simeoni (@Gilles_Simeoni) March 25, 2021
Débats et conférence sociale en avril
Si l’avis de l’autorité de la concurrence sur le prix du carburant devait être inscrit à l’ordre du jour des sessions de ce mois-ci, Gilles Simeoni indique qu’« à la réflexion et eu égard au planning particulièrement chargé, il m’est apparu que nous n’aurions pas le temps d’avoir le débat approfondi que ces questions méritent ».
Le thème sera donc mis sur la table en avril. « D’ici là, nous aurons les débats à la fois en interne avec les commissions concernées et dans le cadre de la relance du processus de conférence sociale qui permettra d’impliquer en amont des travaux de notre assemblée l’ensemble des acteurs » assure t-il.
Dans un second temps, l’avis de la concurrence devrait être abordé dans son intégralité, « y compris pour éventuellement des propositions de modifications législatives ou réglementaires » conclut Gilles Simeoni.
Le thème sera donc mis sur la table en avril. « D’ici là, nous aurons les débats à la fois en interne avec les commissions concernées et dans le cadre de la relance du processus de conférence sociale qui permettra d’impliquer en amont des travaux de notre assemblée l’ensemble des acteurs » assure t-il.
Dans un second temps, l’avis de la concurrence devrait être abordé dans son intégralité, « y compris pour éventuellement des propositions de modifications législatives ou réglementaires » conclut Gilles Simeoni.