Il y avait foule ce vendredi matin pour participer à la cérémonie organisée à l’occasion du 70ème anniversaire de la libération de la Corse à Calvi.
En présence de Ange Santini, maire de Calvi, conseiller territorial, Jean-Toussaint Guglielmacci, adjoint au maire de Calvi, conseiller général de Calvi-Lumio, Gilles Brun, adjoint au maire, président de la communauté de communes de Calvi-Balagne, Didier Bicchieray, adjoint au maire délégué aux ports et plages, Claude Valadier sous-préfet de Corte, le colonel Benoît Desmeulles, chef de corps du 2e REP de Calvi, du Commandant Régis Barillot, commandant la compagnie de gendarmerie de Calvi, le colonel Pierre Neuville, ancien du Bataillon de Choc, Commandeur de la Légion d’honneur a rappelé dans le détail les circonstances de ce débarquement à Ajaccio les 13 et 14 septembre 1943.
Au pied de la stèle édifiée en l’honneur du 11e Bataillon de Choc, dont plusieurs de ses soldats vivent toujours en Balagne et tout particulièrement à Calvi, on peut y lire :
« Premier débarqué sur le sol de France à Ajaccio, les 13 et 14 septembre 1943, le Bataillon de Choc a réalisé sur cette terre l’amalgame de ses volontaires et de la Résistance intérieure. Ici, dans cette citadelle de Calvi, il a forgé son âme et ses armes. Les combats où il s’illustra. Fidèle à sa devise « En pointe toujours » et où 300 de ses chasseurs tombèrent pour la Patrie lui ont acquis une gloire impérissable, une renommée légendaire ».
Claude Valadier, sous-préfet de Calvi prenait à son tour la parole
« C’est avec une grande émotion et un immense honneur que j’ai répondu à à votre invitation Monsieur le Maire, pour célébrer avec vous à Calvi la libération de la Corse, il y a maintenant 70 ans.
« Personne ne devrait oublier la libération de la Corse élevée en modèle pour tout le territoire français » a déclaré M. Kader Arif, ministre délégué, chargé des Anciens Combattants, lors d’une cérémonie récente à Ajaccio.
Les Corse furent ainsi les premiers les « premiers acteurs de la libération de la France », 12000 d’entre eux s’engageant dès 1943 dans l’Armée française pour combattre en Italie, en Provence et jusqu’au cœur de l’Allemagne. Grâce au courage et à la persévérance de femmes et d’hommes qui aimaient profondément cette terre de Corse et leur patrie, la Corse a été le premier département libéré du joug fachiste et nazi.
Nombreux furent ces Résistants qui prirent les armes au nom d’un idéal, qui acceptèrent le risque de la mort pour vivre libres et être en règle avec leur conscience ».
Et de poursuivre : « Nous sommes aujourd’hui rassemblés à la date anniversaire du 13 septembre 1943 qui vit débarquer à Ajaccio les commandos du Bataillon de Choc.
A Alger, le général Henri Giraud, rival du général de Gaulle, déclenchait l’opération « Vésuve ». Il fit ainsi débarquer à Ajaccio une centaine de commandos français de ce Bataillon de Choc, à bord du sous-marin « Casabianca », puis suivirent quelques 6000 tirailleurs, spahi, tabors et goumiers marocains de l’Armée d’Afrique pour appuyer plusieurs milliers de corses en armes.
De nombreuses actions militaires et combats décisifs eurent lieu durant le mois de septembre à travers toute la Corse et en Balagne comme le colonel Neuville a eu l’occasion de vous le rappeler.
La Corse sera enfin libérée le 4 octobre 1943.
La commémoration de ce jour s’inscrit donc dans un double devoirs .
Le devoir de mémoire vous invite à rendre hommage à tous ces hommes et ces femmes qui ont fait le choix du courage alors qu’ils étaient pris dans un engrenage qui les as précipités dans l’enfer.
Le devoir de vigilance qui nous rappelle que l’engagement de ces héros était fondé sur les valeurs de dignité et de liberté ».
« Enfin merci M. le maire d’avoir retenu la date du 13 septembre pour cette commémoration qui fait honneur au Bataillon choc qui lors du 16 juin 1945 en défilant sous l’Arc de Triomphe consacra le triomphe d’une doctrine d’instruction tactique et de formation morale qui avait fait ses preuves au combat.
Il faut se souvenir que ce glorieux Bataillon de Choc installé en garnison de 1943 à 1963 à la citadelle de Calvi a toujours considéré la Corse et Calvi comme son point d’attache sentimental ou il connut ses premiers combats et ou il forgeâ t ses armes pour le grand débarquement en Provence.
Dès son arrivée en septembre 1943, de très nombreux volontaires de l’île de beauté affluerent dans ses rangs, ce qui amena le commandement à créer en son sein une 4e compagnie « La Corse » qui fut doté d’un fanion frappé de la tête de maures ».
Et de conclure : « Je ne peux conclure mon intervention sans avoir une pensée pour le compagnon de la libération Fred Scamaroni, ce haut fonctionnaire blessé au combat en 1940 rallia le Général de Gaulle à Londres, devenant oficier à l’Etat-Major de la France libre et organisant la Résistance insulaire.
Arrêté et torturé par la Police politique fachiste italienne en mars 1943 à Ajaccio, Fred Scamaroni, qui avait 29 ans, se suicida dans sa cellule en se déchirant la gorge avec un fil de fer pour ne pas parler à ses bourreaux.
Ce matin, nous nous recueillons devant le Monument aux Morts et nous avons une pensée pour tous ceux qui nous permettent aujourd’hui de vivre en paix.
Vive la Corsen vive la France, vive la République ».
Les autorités civiles et militaires procédaient à un dépôt de gerbes.
Les participants étaient ensuite conviés à un apéritif offert à l’Hôtel Saint Christophe par la municipalité de Calvi, avant le traditionnel repas des anciens combattants.
En présence de Ange Santini, maire de Calvi, conseiller territorial, Jean-Toussaint Guglielmacci, adjoint au maire de Calvi, conseiller général de Calvi-Lumio, Gilles Brun, adjoint au maire, président de la communauté de communes de Calvi-Balagne, Didier Bicchieray, adjoint au maire délégué aux ports et plages, Claude Valadier sous-préfet de Corte, le colonel Benoît Desmeulles, chef de corps du 2e REP de Calvi, du Commandant Régis Barillot, commandant la compagnie de gendarmerie de Calvi, le colonel Pierre Neuville, ancien du Bataillon de Choc, Commandeur de la Légion d’honneur a rappelé dans le détail les circonstances de ce débarquement à Ajaccio les 13 et 14 septembre 1943.
Au pied de la stèle édifiée en l’honneur du 11e Bataillon de Choc, dont plusieurs de ses soldats vivent toujours en Balagne et tout particulièrement à Calvi, on peut y lire :
« Premier débarqué sur le sol de France à Ajaccio, les 13 et 14 septembre 1943, le Bataillon de Choc a réalisé sur cette terre l’amalgame de ses volontaires et de la Résistance intérieure. Ici, dans cette citadelle de Calvi, il a forgé son âme et ses armes. Les combats où il s’illustra. Fidèle à sa devise « En pointe toujours » et où 300 de ses chasseurs tombèrent pour la Patrie lui ont acquis une gloire impérissable, une renommée légendaire ».
Claude Valadier, sous-préfet de Calvi prenait à son tour la parole
« C’est avec une grande émotion et un immense honneur que j’ai répondu à à votre invitation Monsieur le Maire, pour célébrer avec vous à Calvi la libération de la Corse, il y a maintenant 70 ans.
« Personne ne devrait oublier la libération de la Corse élevée en modèle pour tout le territoire français » a déclaré M. Kader Arif, ministre délégué, chargé des Anciens Combattants, lors d’une cérémonie récente à Ajaccio.
Les Corse furent ainsi les premiers les « premiers acteurs de la libération de la France », 12000 d’entre eux s’engageant dès 1943 dans l’Armée française pour combattre en Italie, en Provence et jusqu’au cœur de l’Allemagne. Grâce au courage et à la persévérance de femmes et d’hommes qui aimaient profondément cette terre de Corse et leur patrie, la Corse a été le premier département libéré du joug fachiste et nazi.
Nombreux furent ces Résistants qui prirent les armes au nom d’un idéal, qui acceptèrent le risque de la mort pour vivre libres et être en règle avec leur conscience ».
Et de poursuivre : « Nous sommes aujourd’hui rassemblés à la date anniversaire du 13 septembre 1943 qui vit débarquer à Ajaccio les commandos du Bataillon de Choc.
A Alger, le général Henri Giraud, rival du général de Gaulle, déclenchait l’opération « Vésuve ». Il fit ainsi débarquer à Ajaccio une centaine de commandos français de ce Bataillon de Choc, à bord du sous-marin « Casabianca », puis suivirent quelques 6000 tirailleurs, spahi, tabors et goumiers marocains de l’Armée d’Afrique pour appuyer plusieurs milliers de corses en armes.
De nombreuses actions militaires et combats décisifs eurent lieu durant le mois de septembre à travers toute la Corse et en Balagne comme le colonel Neuville a eu l’occasion de vous le rappeler.
La Corse sera enfin libérée le 4 octobre 1943.
La commémoration de ce jour s’inscrit donc dans un double devoirs .
Le devoir de mémoire vous invite à rendre hommage à tous ces hommes et ces femmes qui ont fait le choix du courage alors qu’ils étaient pris dans un engrenage qui les as précipités dans l’enfer.
Le devoir de vigilance qui nous rappelle que l’engagement de ces héros était fondé sur les valeurs de dignité et de liberté ».
« Enfin merci M. le maire d’avoir retenu la date du 13 septembre pour cette commémoration qui fait honneur au Bataillon choc qui lors du 16 juin 1945 en défilant sous l’Arc de Triomphe consacra le triomphe d’une doctrine d’instruction tactique et de formation morale qui avait fait ses preuves au combat.
Il faut se souvenir que ce glorieux Bataillon de Choc installé en garnison de 1943 à 1963 à la citadelle de Calvi a toujours considéré la Corse et Calvi comme son point d’attache sentimental ou il connut ses premiers combats et ou il forgeâ t ses armes pour le grand débarquement en Provence.
Dès son arrivée en septembre 1943, de très nombreux volontaires de l’île de beauté affluerent dans ses rangs, ce qui amena le commandement à créer en son sein une 4e compagnie « La Corse » qui fut doté d’un fanion frappé de la tête de maures ».
Et de conclure : « Je ne peux conclure mon intervention sans avoir une pensée pour le compagnon de la libération Fred Scamaroni, ce haut fonctionnaire blessé au combat en 1940 rallia le Général de Gaulle à Londres, devenant oficier à l’Etat-Major de la France libre et organisant la Résistance insulaire.
Arrêté et torturé par la Police politique fachiste italienne en mars 1943 à Ajaccio, Fred Scamaroni, qui avait 29 ans, se suicida dans sa cellule en se déchirant la gorge avec un fil de fer pour ne pas parler à ses bourreaux.
Ce matin, nous nous recueillons devant le Monument aux Morts et nous avons une pensée pour tous ceux qui nous permettent aujourd’hui de vivre en paix.
Vive la Corsen vive la France, vive la République ».
Les autorités civiles et militaires procédaient à un dépôt de gerbes.
Les participants étaient ensuite conviés à un apéritif offert à l’Hôtel Saint Christophe par la municipalité de Calvi, avant le traditionnel repas des anciens combattants.