Le STC CODIM a tenu une conférence de presse ce jeudi premier avril pour dénoncer un blocage des négociations de la part de la direction du groupe. Crédits Photo : Pierre-Manuel Pescetti
En ce premier avril les délégués du Syndicat des Travailleurs Corses (STC) n’ont pas envie de rire. Ils étaient réunis devant le siège social du Groupe CODIM, propriétaire des Géants Casino de Corse pour dénoncer une situation de blocage de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) de la part de la direction du groupe.
« Chantage à la prime, manque de reconnaissance, blocage des négociations » les mots de Jean Brignole, secrétaire général du STC sont incisifs. Plus qu’une obligation de moyens prévue par la règlementation de la NAO, les délégués syndicaux réclament une obligation de résultats de la part de la direction et une reprise immédiate des négociations.
« Chantage à la prime, manque de reconnaissance, blocage des négociations » les mots de Jean Brignole, secrétaire général du STC sont incisifs. Plus qu’une obligation de moyens prévue par la règlementation de la NAO, les délégués syndicaux réclament une obligation de résultats de la part de la direction et une reprise immédiate des négociations.
Une prime d’intéressement contre une acceptation sans conditions de la NAO
Point d’orgue de la contestation, la signature d’un accord d’intéressement assujettie à l’acceptation des propositions unilatérales de la direction du groupe. « Ce qu’on nous dit aujourd’hui c’est que si on ne signe pas cette NAO sans discuter nous n’aurons pas droit à la prime d’intéressement. C’est un véritable chantage ! » s’offusque le STC.
Les plus de 1000 employés que compte le groupe en Corse s’estiment lésés. Privés de récompense et de reconnaissance après avoir été en première ligne depuis le début de la crise sanitaire. Parmi leurs revendications, Gérard Casale, délégué du STC à Porto-Vecchio, insiste sur « une augmentation des salaires non négociable ». La revalorisation de la prime d’ancienneté et des tickets restaurant est aussi demandée.
Les plus de 1000 employés que compte le groupe en Corse s’estiment lésés. Privés de récompense et de reconnaissance après avoir été en première ligne depuis le début de la crise sanitaire. Parmi leurs revendications, Gérard Casale, délégué du STC à Porto-Vecchio, insiste sur « une augmentation des salaires non négociable ». La revalorisation de la prime d’ancienneté et des tickets restaurant est aussi demandée.
L’ultimatum du 6 avril prochain
Si aucune négociation n’est ouverte avant le 6 avril, le STC menace de prendre des mesures plus fortes pour se faire entendre : « nous aviserons mais ce qui est sûr c’est que les actions seront bien visibles de tous ». Au détour d’un murmure, le blocage des Géants Casino de Corse a été vaguement évoqué.