Depuis le rachat des cliniques Maymard par le groupe Almaviva Santé, le sujet sensible des maternités est revenu sur la table. Ce mercredi 17 mars, dans la presse insulaire on pouvait lire que la clinique "se prépare à fermer sa maternité". Des propos qui ont beaucoup surpris le président du groupe Almaviva Santé, Yann Coleou : "Il n'est aucunement question de fermeture du service de maternité", nous a-t-il répondu ce mercredi après-midi.
Avec 500 naissances par an dans ses locaux, le groupe qui détient 36 établissements de santé en France, entend bien au contraire, inscrire la clinique Maymard dans un projet de regroupement des maternités du secteur privé et du secteur public, préconisé depuis des années par l'ARS de Corse.
Ainsi, lors de sa venue à Bastia le 12 mars, Yann Coleou a déjà entamé des discussions avec Jean-Mathieu Defour, le directeur de l'hôpital de Bastia, pour évoquer un groupement de coopération sanitaire (GCS). Cette coquille juridique permettrait de faire collaborer les deux établissements tout en maintenant une maternité privée .
"Nous avons l'habitude de le faire très fréquemment dans nos autres cliniques et notamment dans des secteurs comme l'imagerie médicale. Il s'agit d'acheter du matériel en commun puis le personnel travaille ensemble et dans le même local. Il s'agit de trouver un mode de coopération pour satisfaire la demande", explique le président du groupe.
Si Almaviva Santé entend se rapprocher de l'hôpital de Bastia c'est aussi pour assurer autant que possible, la sécurité des mamans et de leurs enfants. "L'organisation de notre maternité est assez tendue. Par exemple, nous avons qu'un seul pédiatre. Si celui-ci se casse la jambe, que ferons-nous ? C’est un vrai sujet. Il faut être capable de disposer de toutes les compétences d'autant plus que la maternité est un service hospitalier qui est obligé d’être opérationnel 24h/24h", reprend Yann Coleou.
Avec ce rapprochement, la maternité privée pourrait également profiter du bloc obstétrical de l’hôpital de Bastia qui devrait ouvrir ses portes en avril prochain. A lui seul, ce dernier pourrait absorber les 1500 naissances annuelles que comptent la Haute-Corse.
Avec 500 naissances par an dans ses locaux, le groupe qui détient 36 établissements de santé en France, entend bien au contraire, inscrire la clinique Maymard dans un projet de regroupement des maternités du secteur privé et du secteur public, préconisé depuis des années par l'ARS de Corse.
Ainsi, lors de sa venue à Bastia le 12 mars, Yann Coleou a déjà entamé des discussions avec Jean-Mathieu Defour, le directeur de l'hôpital de Bastia, pour évoquer un groupement de coopération sanitaire (GCS). Cette coquille juridique permettrait de faire collaborer les deux établissements tout en maintenant une maternité privée .
"Nous avons l'habitude de le faire très fréquemment dans nos autres cliniques et notamment dans des secteurs comme l'imagerie médicale. Il s'agit d'acheter du matériel en commun puis le personnel travaille ensemble et dans le même local. Il s'agit de trouver un mode de coopération pour satisfaire la demande", explique le président du groupe.
Si Almaviva Santé entend se rapprocher de l'hôpital de Bastia c'est aussi pour assurer autant que possible, la sécurité des mamans et de leurs enfants. "L'organisation de notre maternité est assez tendue. Par exemple, nous avons qu'un seul pédiatre. Si celui-ci se casse la jambe, que ferons-nous ? C’est un vrai sujet. Il faut être capable de disposer de toutes les compétences d'autant plus que la maternité est un service hospitalier qui est obligé d’être opérationnel 24h/24h", reprend Yann Coleou.
Avec ce rapprochement, la maternité privée pourrait également profiter du bloc obstétrical de l’hôpital de Bastia qui devrait ouvrir ses portes en avril prochain. A lui seul, ce dernier pourrait absorber les 1500 naissances annuelles que comptent la Haute-Corse.