Une vingtaine de membres d’A Mossa Paisana a occupé ce jeudi 28 janvier au matin les locaux de l’ODARC à Ajaccio. Le syndicat avait indiqué vouloir occuper les lieux « jusqu’à ce que le président [leur] accorde un entretien ». « Cela fait plus d’un an que nous demandons à être reçus par le président de l’ODARC et toutes nos demandes sont restées lettre morte » regrettait le président d’A Mossa Paisana Jean-Luc Albertini. « Nous sommes ici pour essayer d’ouvrir une porte et de pouvoir exposer nos revendications ».
Et la principale d’entre elles, c’est « un changement profond pour la politique agricole de la Corse, pour qu’elle devienne une agriculture nourricière et non une agriculture de rente ». Pour A Mossa Paisana, l’agriculture est « la pierre angulaire d’un projet de société : sans indépendance alimentaire, pas de projet de société » argumente Jean-Luc Albertini.
Une négociation a finalement pu être entamée aux alentours de midi, avec l’arrivée sur place du président de l’ODARC Lionel Mortini. « L’Exécutif est engagé de manière forte sur la politique agricole » assure t-il. « Ce qui est demandé sur le premier pilier (à savoir l’aide directe) ne peut pas être réalisé, mais je suis d’accord sur un certain nombre de demandes sur lesquelles nous devons continuer à travailler. Le ministre nous a écrit pour nous confirmer que nous allons maintenir ce qui était dans le champ de l’ODARC, comme le second pilier. Pour nous, c’est un premier pas de maintenir ce que nous avons, mais nous allons pousser pour faire évoluer les choses » poursuit le président.
Des réponses qui semblent satisfaire Jean Luc Albertini, qui juge la réunion « très productive, avec une certaine convergence de vues et d’opinions ». Pour autant, le président d’A Mossa Paissant reste prudent : « Pour l’instant il n’y a que des intentions, on verra dans les faits » indique t-il. Une prochaine réunion de travail a d’ores-et-delà été actée, le 24 février prochain à Altiani « afin de dessiner ensemble un cap pour l’avenir de l’agriculture corse, en essayant d’être le plus collégial possible ». Rendez-vous est pris.
Et la principale d’entre elles, c’est « un changement profond pour la politique agricole de la Corse, pour qu’elle devienne une agriculture nourricière et non une agriculture de rente ». Pour A Mossa Paisana, l’agriculture est « la pierre angulaire d’un projet de société : sans indépendance alimentaire, pas de projet de société » argumente Jean-Luc Albertini.
Une négociation a finalement pu être entamée aux alentours de midi, avec l’arrivée sur place du président de l’ODARC Lionel Mortini. « L’Exécutif est engagé de manière forte sur la politique agricole » assure t-il. « Ce qui est demandé sur le premier pilier (à savoir l’aide directe) ne peut pas être réalisé, mais je suis d’accord sur un certain nombre de demandes sur lesquelles nous devons continuer à travailler. Le ministre nous a écrit pour nous confirmer que nous allons maintenir ce qui était dans le champ de l’ODARC, comme le second pilier. Pour nous, c’est un premier pas de maintenir ce que nous avons, mais nous allons pousser pour faire évoluer les choses » poursuit le président.
Des réponses qui semblent satisfaire Jean Luc Albertini, qui juge la réunion « très productive, avec une certaine convergence de vues et d’opinions ». Pour autant, le président d’A Mossa Paissant reste prudent : « Pour l’instant il n’y a que des intentions, on verra dans les faits » indique t-il. Une prochaine réunion de travail a d’ores-et-delà été actée, le 24 février prochain à Altiani « afin de dessiner ensemble un cap pour l’avenir de l’agriculture corse, en essayant d’être le plus collégial possible ». Rendez-vous est pris.