
Depuis fin janvier, le syndicat FNPD-CGT Ports et Docks a entamé un bras de fer avec le Gouvernement afin de pouvoir conserver le régime de retraite avantageux des dockers. Un mouvement de grogne qui s’illustre par une grève « perlée » d’une partie des dockers du port de Marseille, qui impacte directement le trafic de fret entre la cité phocéenne et la Corse. Alors que l’inquiétude monte chez les transporteurs corses, ce mercredi après-midi, le député de la 2nde circonscription de Corse-du-Sud, Paul-André Colombani, a profité de la séance de questions au Gouvernement pour interroger le ministre des Transports, Philippe Tabarot, sur ce mouvement social. « Il est nécessaire de souligner que ces débrayages successifs et journées de blocage total, ont eu des répercussions particulièrement lourdes sur l’ensemble de l’économie insulaire », a-t-il indiqué en insistant sur le fait que sa prise de parole n’a pas vocation à remettre en cause la légitimité de cette grève suspendue lundi.
« Cette crise pose à nouveau la question de la dépendance de la Corse aux transports maritimes et de sa grande vulnérabilité face aux conflits sociaux dans les ports continentaux », a-t-il repris en martelant : « Il n’est pas acceptable que notre île soit régulièrement prise en otage de blocages qui fragilisent son tissu économique et social ». Dans ce droit fil, se faisant le relais des demandes des chambres de commerce et syndicats de transporteurs de l’île, Paul-André Colombani a demandé au Gouvernement de « relever les quotas de remplissage des navires en période de grève ». « Actuellement fixé à 35%, ce quota trop bas entraîne des retards de livraisons, des hausses de coût logistique et une insécurité économique. Les porter à 50% permettrait de réduire l’impact sur les chaînes d’approvisionnement et d’éviter les ruptures de stock de produits de produits essentiels à la Corse », a-t-il expliqué en questionnant le ministre des Transports sur les autres mesures à mettre en place « afin de garantir, même en période de crise, la continuité des liaisons maritimes entre la Corse et le continent ».
En retour, ce dernier a convenu que « la situation de la Corse est effectivement particulière ». « Nous avons pleinement conscience de l’impact du conflit social sur l’économie de l’île, le quotidien des concitoyens, et plus largement au niveau national sur l’ensemble des places portuaires », a-t-il souligné en assurant être « pleinement mobilisé pour trouver un accord ». « C’est important pour la Corse, pour nos ports, et par conséquent pour notre souveraineté », a-t-il insisté. Au sujet des liaisons avec la Corse, le ministre a par ailleurs tenu à noter que « grâce aux efforts du Gouvernement et de la collectivité de Corse, nous avons obtenu la validation de la délégation de service public 2023-2029 pour la desserte de l’île en novembre dernier par la Commission européenne ». « Cela consolide nos perspectives de desserte pour l’ensemble des acteurs du transport vers la Corse, comme pour nos concitoyens sur place », a-t-il rappelé en soulignant qu’une DSP « s’établit entre une collectivité et un délégataire ». « Il s’agit donc d’une compétence de la Collectivité de Corse de définir ses priorités dans ce cadre avec les transporteurs. Nous notons votre proposition de rehausser le taux de remplissage des navires en période de grève. Cette proposition doit être expertisée par la collectivité. D’autres solutions existent certainement », a-t-il encore posé en affirmant encore que « le Gouvernement est pleinement mobilisé sur les enjeux de continuité territoriale de l’île de beauté ».
« Cette crise pose à nouveau la question de la dépendance de la Corse aux transports maritimes et de sa grande vulnérabilité face aux conflits sociaux dans les ports continentaux », a-t-il repris en martelant : « Il n’est pas acceptable que notre île soit régulièrement prise en otage de blocages qui fragilisent son tissu économique et social ». Dans ce droit fil, se faisant le relais des demandes des chambres de commerce et syndicats de transporteurs de l’île, Paul-André Colombani a demandé au Gouvernement de « relever les quotas de remplissage des navires en période de grève ». « Actuellement fixé à 35%, ce quota trop bas entraîne des retards de livraisons, des hausses de coût logistique et une insécurité économique. Les porter à 50% permettrait de réduire l’impact sur les chaînes d’approvisionnement et d’éviter les ruptures de stock de produits de produits essentiels à la Corse », a-t-il expliqué en questionnant le ministre des Transports sur les autres mesures à mettre en place « afin de garantir, même en période de crise, la continuité des liaisons maritimes entre la Corse et le continent ».
En retour, ce dernier a convenu que « la situation de la Corse est effectivement particulière ». « Nous avons pleinement conscience de l’impact du conflit social sur l’économie de l’île, le quotidien des concitoyens, et plus largement au niveau national sur l’ensemble des places portuaires », a-t-il souligné en assurant être « pleinement mobilisé pour trouver un accord ». « C’est important pour la Corse, pour nos ports, et par conséquent pour notre souveraineté », a-t-il insisté. Au sujet des liaisons avec la Corse, le ministre a par ailleurs tenu à noter que « grâce aux efforts du Gouvernement et de la collectivité de Corse, nous avons obtenu la validation de la délégation de service public 2023-2029 pour la desserte de l’île en novembre dernier par la Commission européenne ». « Cela consolide nos perspectives de desserte pour l’ensemble des acteurs du transport vers la Corse, comme pour nos concitoyens sur place », a-t-il rappelé en soulignant qu’une DSP « s’établit entre une collectivité et un délégataire ». « Il s’agit donc d’une compétence de la Collectivité de Corse de définir ses priorités dans ce cadre avec les transporteurs. Nous notons votre proposition de rehausser le taux de remplissage des navires en période de grève. Cette proposition doit être expertisée par la collectivité. D’autres solutions existent certainement », a-t-il encore posé en affirmant encore que « le Gouvernement est pleinement mobilisé sur les enjeux de continuité territoriale de l’île de beauté ».
𝗕𝗹𝗼𝗰𝗮𝗴𝗲 𝗱𝘂 𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗠𝗮𝗿𝘀𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲
— Paul-André Colombani (@pacolombani) March 19, 2025
Cet après-midi, j’ai interpellé le Ministre des Transports, @PhilippeTabarot, au sujet des grèves des dockers à Marseille qui paralysent les liaisons maritimes vitales pour la Corse.
Sans remettre en cause la légitimité de ce… pic.twitter.com/DCR3YZlFi5