C'est un changement que ceux qui ont l'habitude de fréquenter les lieux à pied vont apprécier. Cette année, dans l'optique d'expérimenter une éventuelle piétonnisation future de certains espaces à Ajaccio, quatre rues appartenant à la vieille ville seront fermées à la circulation du 21 juin au 15 septembre. Le périmètre établi concerne les rues Bonaparte, Roi-de-Rome, ainsi que la perpendiculaire Zevaco-Maire et Pozzo-di-Borgo.
"Ce projet a une dimension historique, il s'agit de réactiver nos valeurs patrimoniales et reconnecter la ville génoise avec l'environnement qui la ceinture, assure Alexandre Farina, premier adjoint au maire délégué à la gestion du domaine public commercial. On a voulu repenser la relation entre les piétons et les véhicules pour supprimer les conflits d'usage, redonner de l'attractivité au centre-ville et restituer l'espace public aux Ajacciens. Le but est aussi de retrouver des moments de sociabilité improvisés : autrefois, les Ajacciens aimaient se rencontrer au cœur de la ville."
Pendant cette période, les véhicules et livraisons seront autorisés uniquement jusqu'à 11 heures du matin. Des barrières seront ensuite positionnées pour bloquer les rues - avant d'éventuelles bornes intégrées en cas de pérennisation - et les caméras veilleront à ce qu'aucun véhicule n'y pénètre.
"Ce projet a une dimension historique, il s'agit de réactiver nos valeurs patrimoniales et reconnecter la ville génoise avec l'environnement qui la ceinture, assure Alexandre Farina, premier adjoint au maire délégué à la gestion du domaine public commercial. On a voulu repenser la relation entre les piétons et les véhicules pour supprimer les conflits d'usage, redonner de l'attractivité au centre-ville et restituer l'espace public aux Ajacciens. Le but est aussi de retrouver des moments de sociabilité improvisés : autrefois, les Ajacciens aimaient se rencontrer au cœur de la ville."
Pendant cette période, les véhicules et livraisons seront autorisés uniquement jusqu'à 11 heures du matin. Des barrières seront ensuite positionnées pour bloquer les rues - avant d'éventuelles bornes intégrées en cas de pérennisation - et les caméras veilleront à ce qu'aucun véhicule n'y pénètre.
Des traçages au sol pour les estrades saisonnières
"Ça va faire du bien de respirer un peu, ironise Antoine, jeune homme croisé aux abords de la place Foch. On pourra peut-être enfin avoir un peu plus de tranquillité, parce que le souci avec les voitures, c'est qu'il y a toujours du passage ou des gens garés en plein milieu des rues. Quand on se balade et qu'on cherche le calme, ça devient vite agaçant."
Cette année, la Ville met également en œuvre un traçage des estrades saisonnières pour éviter les débordements des terrasses pendant la saison. "On veut assurer une bande roulante de 3 mètres entre les terrasses, avec l'interdiction de dépasser l'occupation légale du domaine public, précise Alexandre Farina, qui s'est rendu sur place pour expliquer la démarche aux commerçants. Ça permet d'éviter aux riverains de traverser une terrasse pour rentrer chez eux : l'estrade doit être attenante à la façade et est interdite devant un portail."
La mairie assure que tout sera tracé avant le 5 avril, date de mise en place des estrades saisonnières. "Et c'est tant mieux, clame Laëtitia, rue Bonaparte. Les extensions des terrasses, c'est insupportable, sans compter le bruit... Le problème, en revanche, c'est que les places de parking qui seront libérées des terrasses seront désormais inaccessibles."
Cette année, la Ville met également en œuvre un traçage des estrades saisonnières pour éviter les débordements des terrasses pendant la saison. "On veut assurer une bande roulante de 3 mètres entre les terrasses, avec l'interdiction de dépasser l'occupation légale du domaine public, précise Alexandre Farina, qui s'est rendu sur place pour expliquer la démarche aux commerçants. Ça permet d'éviter aux riverains de traverser une terrasse pour rentrer chez eux : l'estrade doit être attenante à la façade et est interdite devant un portail."
La mairie assure que tout sera tracé avant le 5 avril, date de mise en place des estrades saisonnières. "Et c'est tant mieux, clame Laëtitia, rue Bonaparte. Les extensions des terrasses, c'est insupportable, sans compter le bruit... Le problème, en revanche, c'est que les places de parking qui seront libérées des terrasses seront désormais inaccessibles."
Nuisances et stationnements
"Malheureusement, les nuisances sonores ne sont pas de notre compétence, c'est pourquoi nous avons sensibilisé les services de l'État afin que la police y soit vigilante et multiplie les passages, répond Alexandre Farina. Pour ce qui est des stationnements, il y en a très peu dans la zone. On a récupéré le parking de la Miséricorde, qui est en travaux pour avoir 300 places accessibles via des navettes toutes les 5 minutes pour descendre place du Diamant."
"Très peu... Elles étaient quand même pratiques, ces places, estime Jean-Christophe, au moment d'ôter ses lunettes de soleil. C'est un enfer pour se garer et l'été, n'en parlons pas. Rendre ça piéton, peu importe. Mais à la condition que ça ne nous impacte pas."
La mairie porte un projet d'extension du parking sous-terrain du Diamant avec 250 places de stationnement en plus des 600 existantes. Déjà chiffré et validé, reste à choisir l'une des trois offres disponibles pour concrétiser l'initiative. Deux ans de travaux seront nécessaires, alors que la place du Diamant sera elle aussi réhabilitée.
"Très peu... Elles étaient quand même pratiques, ces places, estime Jean-Christophe, au moment d'ôter ses lunettes de soleil. C'est un enfer pour se garer et l'été, n'en parlons pas. Rendre ça piéton, peu importe. Mais à la condition que ça ne nous impacte pas."
La mairie porte un projet d'extension du parking sous-terrain du Diamant avec 250 places de stationnement en plus des 600 existantes. Déjà chiffré et validé, reste à choisir l'une des trois offres disponibles pour concrétiser l'initiative. Deux ans de travaux seront nécessaires, alors que la place du Diamant sera elle aussi réhabilitée.