rendu publique
Suite au lancement du plan de relance en septembre dernier afin de faire face à l’épidémie de la Covid-19, les services de l’Etat en Corse ont expliqué sa déclinaison dans la région. Ce plan comporte trois axes : la transition écologique, l’accroissement de la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale et territoriale. Ainsi, un comité régional de suivi a été mis en place et s’est réuni il y a quelques jours pour faire le point sur l’avancement des mises en œuvre. Accompagné du Préfet de Région, Didier Mamis, le secrétaire général aux affaires corses (SGAC) a dressé un résumé des différentes aides et actions.
La Corse a été particulièrement impactée notamment avec une baisse de l’activité touristique de 36,4%. Le dispositif d’activité partielle permet d’amortir les effets néfastes liés à la crise sanitaire sur le marché du travail. Par ailleurs, 1,8 milliards d’euros d’aides de l’Etat ont été mobilisés pour les entreprises insulaires en partie sous forme de prêts garantis. La Corse a bénéficié d’une forte mobilisation en raison de l'impact majoré de la crise dans l’île : fonds de solidarité, prêts garantis, activité partielle et reports et délais accordés pour le versement des charges sociales et fiscales respectivement de 150M€ et 193M€.
Les défaillances des entreprises demeurent contenues parfois même à des niveaux inférieurs à ceux de l’an dernier. Il s’agira dans l’avenir de « sevrer progressivement les entreprises sans qu’elles s’écroulent »
Le déploiement de France Relance en Corse
On peut distinguer trois catégories d’actions avec des mesures nationales non susceptibles d’une mise en œuvre territorialement différenciée avec 11,7 M€ attribués à la Corse, des appels à projets déclinés au niveau régional qui ont mobilisés 31,8M€ pour l’île ainsi que des enveloppes territorialisées sous la responsabilité des préfets, sur 64M€, 8,7M€ ont déjà été attribués. La déclinaison territoriale du plan de relance en Corse devrait prendre en compte les spécificité de l’île et devrait donner lieu à un accord de partenariat avec la Collectivité de Corse. En plus du comité régional de suivi, un comité technique mensuel réunissant l’Etat, les opérateurs, la CdC et les consulaires assure un suivi régulier de l’avancement technique du plan, aux côtés des mesures de sauvegarde, du suivi de la conjoncture économique et des défaillances d’entreprises. Par ailleurs, les 100 M€ de crédits sur le PEI qui restent encore à engager sur l’année en cours et la suivante mobilisera les entreprises insulaires et contribuera fortement à l’effort de relance. D’autres part, si l’enveloppe pour le Conservatoire du littorale a été de 25M€ au titre de la relance, la Corse bénéficiera de 26% de celle-ci avec 6,5M€ et 21,6M€ de crédits France relance sont dédiés à la rénovation énergétique des bâtiments publics dans l’île.
Le point sur France relance a mis en lumière diverses actions soutenues dans le secteur écologique, culturel ou encore sur le volet cohésion avec des prime à l’embauche des jeunes qui ont soutenu le recrutement de 750 jeunes de moins de 26 ans depuis le 1er août 2020, une aide aux employeurs d’apprentis qui a favorisé le recrutement de 754 apprentis depuis le 1er juillet dernier mais aussi des soutiens aux personnes précaires avec une hausse de la prime de rentrée scolaire, à l’investissement des collectivités locales ainsi qu’à la cohésion territoriale.
La Corse a été particulièrement impactée notamment avec une baisse de l’activité touristique de 36,4%. Le dispositif d’activité partielle permet d’amortir les effets néfastes liés à la crise sanitaire sur le marché du travail. Par ailleurs, 1,8 milliards d’euros d’aides de l’Etat ont été mobilisés pour les entreprises insulaires en partie sous forme de prêts garantis. La Corse a bénéficié d’une forte mobilisation en raison de l'impact majoré de la crise dans l’île : fonds de solidarité, prêts garantis, activité partielle et reports et délais accordés pour le versement des charges sociales et fiscales respectivement de 150M€ et 193M€.
Les défaillances des entreprises demeurent contenues parfois même à des niveaux inférieurs à ceux de l’an dernier. Il s’agira dans l’avenir de « sevrer progressivement les entreprises sans qu’elles s’écroulent »
Le déploiement de France Relance en Corse
On peut distinguer trois catégories d’actions avec des mesures nationales non susceptibles d’une mise en œuvre territorialement différenciée avec 11,7 M€ attribués à la Corse, des appels à projets déclinés au niveau régional qui ont mobilisés 31,8M€ pour l’île ainsi que des enveloppes territorialisées sous la responsabilité des préfets, sur 64M€, 8,7M€ ont déjà été attribués. La déclinaison territoriale du plan de relance en Corse devrait prendre en compte les spécificité de l’île et devrait donner lieu à un accord de partenariat avec la Collectivité de Corse. En plus du comité régional de suivi, un comité technique mensuel réunissant l’Etat, les opérateurs, la CdC et les consulaires assure un suivi régulier de l’avancement technique du plan, aux côtés des mesures de sauvegarde, du suivi de la conjoncture économique et des défaillances d’entreprises. Par ailleurs, les 100 M€ de crédits sur le PEI qui restent encore à engager sur l’année en cours et la suivante mobilisera les entreprises insulaires et contribuera fortement à l’effort de relance. D’autres part, si l’enveloppe pour le Conservatoire du littorale a été de 25M€ au titre de la relance, la Corse bénéficiera de 26% de celle-ci avec 6,5M€ et 21,6M€ de crédits France relance sont dédiés à la rénovation énergétique des bâtiments publics dans l’île.
Le point sur France relance a mis en lumière diverses actions soutenues dans le secteur écologique, culturel ou encore sur le volet cohésion avec des prime à l’embauche des jeunes qui ont soutenu le recrutement de 750 jeunes de moins de 26 ans depuis le 1er août 2020, une aide aux employeurs d’apprentis qui a favorisé le recrutement de 754 apprentis depuis le 1er juillet dernier mais aussi des soutiens aux personnes précaires avec une hausse de la prime de rentrée scolaire, à l’investissement des collectivités locales ainsi qu’à la cohésion territoriale.