Le pays Ajaccien possède une nature généreuse et diversifiée qui regorge de talents et de savoir-faire tant au niveau de l’agriculture que de l’artisanat et autres innovations pour en faire un territoire. Animé par un cabinet Corso-Auvergnat, ce séminaire regroupait l’ensemble des acteurs publics et privés de la région, lesquels ont fixé un objectif bien précis : débattre sur la base d’un diagnostic, des enjeux et des leviers territoriaux à mettre en exergue pour un développement rural harmonieux au sein de la CAPA. D’autre part, il s’agit d’être en capacité de partager les principaux points forts du diagnostic présenté ce jour et imaginer la ruralité de demain sur ce territoire.
Le choix du séminaire s’est porté sur Valle di Mezzana, car il s’agit de la commune la plus rurale de la CAPA qui a su garder sa ruralité sans les inconvénients sociaux et organisationnels que peuvent connaître les communes voisines.
Un enjeu majeur
Pour le territoire de la CAPA qui compte, rappelons-le, dix communes, le développement rural est un enjeu majeur. Le diagnostic du cabinet Mati est clair et précis pour permettre de réussir un développement harmonieux du territoire. Le diagnostic doit en effet répondre aux enjeux démographiques soulevés au vu de l’attractivité très forte. Raison pour laquelle la CAPA a décidé de mettre en place ce séminaire pour créer un espace de dialogue entre les élus, les institutionnels et les acteurs économiques du monde rural.
Par la suite, le séminaire va permettre de conforter les alliances urbaines existantes et d’imaginer d’autres pistes de coopération interterritoriales, à l’image du programme LEADER, co-construit par la CAPA et les deux communautés de communes de la Gravona et du Prunelli. Le prochain rendez-vous permettra, sur la base des échanges menés hier, de proposer d’autres scénarii de développement.
Dans son allocution de bienvenue, Jean-Jacques Ferrara a remercié les personnes présentes et plus particulièrement Cécile Bianchi, Angélique Colonna d’istria et Audrey Paoletti, qui se sont mobilisées pour l’organisation de la première édition de ce séminaire :
« La définition de l’espace rural reste délicate. Elle alimente des débats récurrents entre chercheurs qui refusent de perpétuer une définition par la négative. Prudent, le dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés considère que le rural désigne globalement les campagnes dans leur complexité sans réduire celles-ci aux manifestations des activités agricoles. La conception statistique de la ruralité varie beaucoup d’un pays à l’autre. En France, est appelée commune rurale, une commune de moins de deux mille habitants. Dans d’autres pays du monde, ce seuil de population, varie généralement entre mille et cinq mille, mais il peut s’abaisser à deux cents ou trois cents au Danemark ou en Islande, ou au contraire monter à dix mille en Espagne. La CAPA est un territoire à multiples facettes trop souvent bafoué au profit d’une image de territoire qui s’urbanise à vitesse « grand V ». Face aux nouvelles articulations entre lieux de résidences et de lieux travail, on doit donc désormais raisonner en termes de « dialogue rural/urbain » et non de façon dualiste.
De part cette problématique, il est important de rechercher des modèles de développement centrés sur des approches participatives autour des acteurs locaux. Ce cadre que nous allons co-construire, est celui qui nous permettra d’identifier tous nos potentiels ruraux, trop souvent oubliés, et d’articuler au mieux cette relation rural/urbain. »
Le président de la CAPA a été relayé par l’expert Mohammed Chahid qui a mené les débats pour la construction fructueuse du schéma de développement en milieu rural.
J.-F. V.
Le choix du séminaire s’est porté sur Valle di Mezzana, car il s’agit de la commune la plus rurale de la CAPA qui a su garder sa ruralité sans les inconvénients sociaux et organisationnels que peuvent connaître les communes voisines.
Un enjeu majeur
Pour le territoire de la CAPA qui compte, rappelons-le, dix communes, le développement rural est un enjeu majeur. Le diagnostic du cabinet Mati est clair et précis pour permettre de réussir un développement harmonieux du territoire. Le diagnostic doit en effet répondre aux enjeux démographiques soulevés au vu de l’attractivité très forte. Raison pour laquelle la CAPA a décidé de mettre en place ce séminaire pour créer un espace de dialogue entre les élus, les institutionnels et les acteurs économiques du monde rural.
Par la suite, le séminaire va permettre de conforter les alliances urbaines existantes et d’imaginer d’autres pistes de coopération interterritoriales, à l’image du programme LEADER, co-construit par la CAPA et les deux communautés de communes de la Gravona et du Prunelli. Le prochain rendez-vous permettra, sur la base des échanges menés hier, de proposer d’autres scénarii de développement.
Dans son allocution de bienvenue, Jean-Jacques Ferrara a remercié les personnes présentes et plus particulièrement Cécile Bianchi, Angélique Colonna d’istria et Audrey Paoletti, qui se sont mobilisées pour l’organisation de la première édition de ce séminaire :
« La définition de l’espace rural reste délicate. Elle alimente des débats récurrents entre chercheurs qui refusent de perpétuer une définition par la négative. Prudent, le dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés considère que le rural désigne globalement les campagnes dans leur complexité sans réduire celles-ci aux manifestations des activités agricoles. La conception statistique de la ruralité varie beaucoup d’un pays à l’autre. En France, est appelée commune rurale, une commune de moins de deux mille habitants. Dans d’autres pays du monde, ce seuil de population, varie généralement entre mille et cinq mille, mais il peut s’abaisser à deux cents ou trois cents au Danemark ou en Islande, ou au contraire monter à dix mille en Espagne. La CAPA est un territoire à multiples facettes trop souvent bafoué au profit d’une image de territoire qui s’urbanise à vitesse « grand V ». Face aux nouvelles articulations entre lieux de résidences et de lieux travail, on doit donc désormais raisonner en termes de « dialogue rural/urbain » et non de façon dualiste.
De part cette problématique, il est important de rechercher des modèles de développement centrés sur des approches participatives autour des acteurs locaux. Ce cadre que nous allons co-construire, est celui qui nous permettra d’identifier tous nos potentiels ruraux, trop souvent oubliés, et d’articuler au mieux cette relation rural/urbain. »
Le président de la CAPA a été relayé par l’expert Mohammed Chahid qui a mené les débats pour la construction fructueuse du schéma de développement en milieu rural.
J.-F. V.