L'intervention de l’association Colosse aux pieds d’argile ce vendredi 22 novembre 2024 au collège de Montesoro.
Les interventions de l’association ont pour objectif principal de sensibiliser les collégiens à la notion de respect du corps. « L’idée est de leur faire comprendre que leur corps leur appartient », explique Guillaume Guidez, chargé de mission prévention pour Colosse aux pieds d'argile en région PACA et Corse. Ce message, axé sur la protection de l’intimité, est crucial dans le cadre des violences sexuelles, un sujet encore tabou dans de nombreuses écoles. L'association met également en lumière des stéréotypes erronés concernant les agresseurs. Selon Guillaume Guidez, « Il est important de déconstruire l'idée selon laquelle les pédophiles sont des inconnus. En réalité, 91% des agresseurs sont des proches de l’enfant. » Cette réalité est illustrée par le témoignage de Sébastien Boué, fondateur de l’association, victime de violences sexuelles dans un cadre familial.
Un format participatif pour encourager la parole
Les sessions ont été conçues pour être interactives, avec des mises en situation, des débats et des échanges permettant aux élèves de réfléchir activement aux enjeux de la prévention. L’objectif est d’amener les jeunes à s’exprimer sur des sujets souvent perçus comme difficiles. À la fin de chaque intervention, un « temps d’accueil de la parole » est organisé, permettant aux élèves de s'entretenir en toute confidentialité avec les intervenants ou un professionnel de l’Éducation nationale. Guillaume Guidez précise : « Ces moments sont essentiels pour libérer la parole des jeunes et identifier d'éventuelles situations de harcèlement ou de violences. Certains ne se sentent pas prêts à parler sur le moment, mais reviennent souvent quelques jours plus tard pour se confier. »
Si les interventions ne sont pas systématiquement marquées par des révélations dramatiques, plusieurs cas préoccupants ont été identifiés. Des témoignages de harcèlement scolaire, de violences physiques et, de plus en plus, de cyberviolence à caractère sexuel, sont ressortis des échanges. « Nous avons ainsi entendu parler de violences sexuelles dans un cadre familial et de situations de cyberviolence, notamment sur les réseaux sociaux comme Snapchat et Instagram, où des adultes contactent des enfants et leur envoient des photos à caractère sexuel », rapporte Guillaume Guidez.
Parler pour prévenir
Le message principal de ces interventions reste celui de l’importance de parler. « Parler pour se protéger, parler pour prévenir, et surtout, parler pour libérer la parole des jeunes. » Une idée qui, selon Guillaume Guidez, n’est pas forcément suivie de révélations immédiates mais qui peut permettre aux collégiens de faire un travail de réflexion sur eux-mêmes, susceptible de les amener à s’exprimer plus tard. « Même si la parole ne se libère pas aujourd'hui, elle peut se libérer dans le futur », conclut-il.
Cette semaine de sensibilisation a ainsi permis de toucher un large public, tout en offrant un espace sécurisé pour les jeunes afin qu’ils puissent s’exprimer librement sur des sujets parfois lourds à aborder. En continuant à organiser ce type d'interventions, l'association Colosse aux pieds d'argile espère briser le silence autour des violences sexuelles et du harcèlement, contribuant à la protection et au bien-être des jeunes générations.
Un format participatif pour encourager la parole
Les sessions ont été conçues pour être interactives, avec des mises en situation, des débats et des échanges permettant aux élèves de réfléchir activement aux enjeux de la prévention. L’objectif est d’amener les jeunes à s’exprimer sur des sujets souvent perçus comme difficiles. À la fin de chaque intervention, un « temps d’accueil de la parole » est organisé, permettant aux élèves de s'entretenir en toute confidentialité avec les intervenants ou un professionnel de l’Éducation nationale. Guillaume Guidez précise : « Ces moments sont essentiels pour libérer la parole des jeunes et identifier d'éventuelles situations de harcèlement ou de violences. Certains ne se sentent pas prêts à parler sur le moment, mais reviennent souvent quelques jours plus tard pour se confier. »
Si les interventions ne sont pas systématiquement marquées par des révélations dramatiques, plusieurs cas préoccupants ont été identifiés. Des témoignages de harcèlement scolaire, de violences physiques et, de plus en plus, de cyberviolence à caractère sexuel, sont ressortis des échanges. « Nous avons ainsi entendu parler de violences sexuelles dans un cadre familial et de situations de cyberviolence, notamment sur les réseaux sociaux comme Snapchat et Instagram, où des adultes contactent des enfants et leur envoient des photos à caractère sexuel », rapporte Guillaume Guidez.
Parler pour prévenir
Le message principal de ces interventions reste celui de l’importance de parler. « Parler pour se protéger, parler pour prévenir, et surtout, parler pour libérer la parole des jeunes. » Une idée qui, selon Guillaume Guidez, n’est pas forcément suivie de révélations immédiates mais qui peut permettre aux collégiens de faire un travail de réflexion sur eux-mêmes, susceptible de les amener à s’exprimer plus tard. « Même si la parole ne se libère pas aujourd'hui, elle peut se libérer dans le futur », conclut-il.
Cette semaine de sensibilisation a ainsi permis de toucher un large public, tout en offrant un espace sécurisé pour les jeunes afin qu’ils puissent s’exprimer librement sur des sujets parfois lourds à aborder. En continuant à organiser ce type d'interventions, l'association Colosse aux pieds d'argile espère briser le silence autour des violences sexuelles et du harcèlement, contribuant à la protection et au bien-être des jeunes générations.