Les portes des locaux de SOS Médecins à Ajaccio sont restées closes ce lundi matin. Quelques heures plus tôt, les responsables de ce service de soins inopinés qui reçoit les patients lors de larges tranches horaires 7/7j sur ses deux sites de l’Hôpital privé Sud Corse et du lieu-dit Cavone, ont en effet annoncé suspendre leurs activités jusqu’à nouvel ordre, à la suite de multiples agressions et incivilités dont les praticiens font l’objet depuis plusieurs semaines.
En cause, une nouvelle convention médicale de la Sécurité Sociale, obligatoire depuis le 22 décembre dernier partout en France, qui impose de passer par un système de régulation des flux médicaux lors des heures de Permanence de Soins Ambulatoires (PDSA). Ce qui équivaut à dire qu’il est désormais indispensable de prendre rendez-vous en ligne sur la plateforme dédiée ou au 3624 les soirs et week-ends avant de se rendre sur place. Pour autant, pas question d’être reçu plusieurs jours plus tard : les responsables de SOS Médecins assurent que l’ensemble des patients ayant sollicité un rendez-vous sont vus dans la même journée. L’information semble toutefois susciter une certaine incompréhension de la part de la population et échauffer quelques esprits bien mal avisés.
Dans un communiqué, l’Agence Régionale de Santé Corse déplore ainsi « l’agression récente subie par un médecin de SOS Médecins » et rappelle « que cette réorganisation vise avant tout à répondre au mieux aux attentes de la population dans le respect de tous » avec trois objectifs principaux. À commencer par le maintien des visites à domicile pour les jeunes enfants et les personnes âgées. « Grâce à une meilleure gestion des ressources médicales disponibles, ces publics prioritaires continuent de bénéficier d’un accompagnement à domicile », précise l’ARS. Par ailleurs, le but est aussi de réduire les temps d’attente et de limiter les risques de contamination, en contribuant à limiter les flux en période d’épidémies afin de réduire « les risques liés aux rassemblements en salle d’attente ». Enfin, cette nouvelle organisation aspire également à permettre de « répondre à un plus grand nombre de demandes en adaptant les ressources disponibles aux besoins réels », et de maximiser ainsi « la prise en charge des patients ». « Six médecins étaient mobilisés ce dimanche », relève l’ARS en pointant encore : « Il est essentiel de souligne que seul le médecin est habilité à évaluer l’état de santé de patients et si nécessaire à prioriser les ordres de passage ».
Dans un communiqué l’URPS médecins libéraux de Corse a également tenu à apporter son soutien à ses confrères « victimes ces derniers jours d’incivilité ». « Les médecins insulaires et plus généralement les soignants se tiennent à disposition quotidiennement pour répondre au mieux aux besoins de la population. Nous condamnons toue forme de violence à l’égard des professionnels de santé », s’est indigné l’URPS.
En cause, une nouvelle convention médicale de la Sécurité Sociale, obligatoire depuis le 22 décembre dernier partout en France, qui impose de passer par un système de régulation des flux médicaux lors des heures de Permanence de Soins Ambulatoires (PDSA). Ce qui équivaut à dire qu’il est désormais indispensable de prendre rendez-vous en ligne sur la plateforme dédiée ou au 3624 les soirs et week-ends avant de se rendre sur place. Pour autant, pas question d’être reçu plusieurs jours plus tard : les responsables de SOS Médecins assurent que l’ensemble des patients ayant sollicité un rendez-vous sont vus dans la même journée. L’information semble toutefois susciter une certaine incompréhension de la part de la population et échauffer quelques esprits bien mal avisés.
Dans un communiqué, l’Agence Régionale de Santé Corse déplore ainsi « l’agression récente subie par un médecin de SOS Médecins » et rappelle « que cette réorganisation vise avant tout à répondre au mieux aux attentes de la population dans le respect de tous » avec trois objectifs principaux. À commencer par le maintien des visites à domicile pour les jeunes enfants et les personnes âgées. « Grâce à une meilleure gestion des ressources médicales disponibles, ces publics prioritaires continuent de bénéficier d’un accompagnement à domicile », précise l’ARS. Par ailleurs, le but est aussi de réduire les temps d’attente et de limiter les risques de contamination, en contribuant à limiter les flux en période d’épidémies afin de réduire « les risques liés aux rassemblements en salle d’attente ». Enfin, cette nouvelle organisation aspire également à permettre de « répondre à un plus grand nombre de demandes en adaptant les ressources disponibles aux besoins réels », et de maximiser ainsi « la prise en charge des patients ». « Six médecins étaient mobilisés ce dimanche », relève l’ARS en pointant encore : « Il est essentiel de souligne que seul le médecin est habilité à évaluer l’état de santé de patients et si nécessaire à prioriser les ordres de passage ».
Dans un communiqué l’URPS médecins libéraux de Corse a également tenu à apporter son soutien à ses confrères « victimes ces derniers jours d’incivilité ». « Les médecins insulaires et plus généralement les soignants se tiennent à disposition quotidiennement pour répondre au mieux aux besoins de la population. Nous condamnons toue forme de violence à l’égard des professionnels de santé », s’est indigné l’URPS.