C’était certainement la séquence la plus attendue de la visite présidentielle en Corse et ce fut celle qui, en fait, fut la plus satisfaisante. Pourtant elle n’était pas gagnée d’avance, loin de là ! Au début de la réunion entre les acteurs du tourisme et le Secrétaire d’Etat, Jean Baptiste Lemoyne, coprésidée par le Président d’Atout France, Christian Mantei, et la conseillère exécutive et présidente de l’Agence de Tourisme de la Corse (ATC), Nanette Maupertuis, l’ambiance n’était pas à l’optimisme. Les visages graves, tendus, reflètent toute l’inquiétude des Insulaires qui ne savent pas comment absorber l’énorme choc en retour généré par le confinement qui a quasiment coupé la Corse du reste du monde pendant toute l’avant-saison. Après un mois d’août qui a limité les dégâts, l’espoir de se refaire une santé financière avec l’arrière-saison ordinairement belle a sombré avec le classement de l’île en zone rouge de circulation active du COVID et sa mise au ban par l’Allemagne et la Belgique, annoncée la veille et le jour même. Tous savent que l’hiver sera rude. C’est dire si l’attente était forte ! Au final, les visages se sont détendus, l’espoir a remplacé l’angoisse. Les socioprofessionnels, qui demandent « une bouffée d’oxygène » et « l’exonération totale des charges », ont salué « un débat très productif ». Le Secrétaire d’Etat au tourisme d’abord, et le président de la République ensuite, ont même félicité Nanette Maupertuis pour « la qualité de l’énorme travail réalisé ».
Un plan spécifique
Ledit travail est la feuille de route territoriale pour la relance et la sauvegarde du tourisme corse, co-construite par l’ATC avec le secrétariat d’Etat au Tourisme, Atout France et les socioprofessionnels. Il est vrai que tout le monde y a mis du sien. Début mars, bien avant le confinement, le président de l’Exécutif corse, Gilles Simeoni, et la présidente de l’ATC s’inquiétent des possibles évolutions de la pandémie qui menace l’Europe et décident de prendre les devants. La crainte, qui paraît alors prématurée, est liée à l’enjeu majeur d’un secteur qui pèse 33% du PIB (Produit intérieur brut) insulaire, contre 7,4% en moyenne nationale. Ce chiffre résume, à lui seul, la forte dépendance de l’économie de l’île à la saison touristique et les effets induits en chaine de la perte de 50% des nuitées qui se profile cette année. Alerté, Jean Baptiste Lemoyne acte, dès la fin avril, la nécessité d’une approche adaptée à la singularité du tourisme corse. Il valide, ensuite, lors du Comité interministériel Tourisme (CIT), du 14 mai, dans la mesure n°21, le principe d’une déclinaison territoriale du plan de relance du tourisme national. Le Président d’Atout France, Christian Mantei, apporte son plein concours. L’ATC constitue sept groupes de travail et organise une trentaine de réunions avec les socioprofessionnels et les services de l’Etat concernés pour co-écrire la feuille de route territoriale qui a été posée, jeudi matin, sur la table des discussions.
Un plan spécifique
Ledit travail est la feuille de route territoriale pour la relance et la sauvegarde du tourisme corse, co-construite par l’ATC avec le secrétariat d’Etat au Tourisme, Atout France et les socioprofessionnels. Il est vrai que tout le monde y a mis du sien. Début mars, bien avant le confinement, le président de l’Exécutif corse, Gilles Simeoni, et la présidente de l’ATC s’inquiétent des possibles évolutions de la pandémie qui menace l’Europe et décident de prendre les devants. La crainte, qui paraît alors prématurée, est liée à l’enjeu majeur d’un secteur qui pèse 33% du PIB (Produit intérieur brut) insulaire, contre 7,4% en moyenne nationale. Ce chiffre résume, à lui seul, la forte dépendance de l’économie de l’île à la saison touristique et les effets induits en chaine de la perte de 50% des nuitées qui se profile cette année. Alerté, Jean Baptiste Lemoyne acte, dès la fin avril, la nécessité d’une approche adaptée à la singularité du tourisme corse. Il valide, ensuite, lors du Comité interministériel Tourisme (CIT), du 14 mai, dans la mesure n°21, le principe d’une déclinaison territoriale du plan de relance du tourisme national. Le Président d’Atout France, Christian Mantei, apporte son plein concours. L’ATC constitue sept groupes de travail et organise une trentaine de réunions avec les socioprofessionnels et les services de l’Etat concernés pour co-écrire la feuille de route territoriale qui a été posée, jeudi matin, sur la table des discussions.
Un diagnostic partagé
La réunion, qui a duré plus de trois heures, débute par un bilan de la saison effectué par la présidente de l’ATC, qui réussit l’exploit d’être communément partagé. C’est bien la première fois que les chiffres ne donnent pas lieu à une bataille en règle avec les socio-professionnels et qu’il y a convergence sur le diagnostic affiché, diagnostic qu’avait livré, la veille à CNI, Nanette Maupertuis. La discussion s’est, ensuite, poursuivie autour du Plan France Relance sur lequel, toujours dans nos colonnes, la présidente de l’ATC avait émis quelques inquiétudes concernant le manque de mesures à court terme. Le Secrétaire d’Etat s’est empressé de rassurer en affirmant qu’« il y aura bien des mesures de court terme à la rentrée » lors de la mise en place des modalités opérationnelles qui reste à effectuer. Il a confirmé que des mesures du Plan global pourraient bien être appliquées au secteur touristique à condition « de faire remonter les projets concrets. Par exemple, dans le domaine de la formation, du numérique et de la transformation du système productif ». Avant de rappeler l’aide déjà accordée à la Corse au titre du Plan de relance du tourisme national et qui s’élèverait à quelques 144 millions d’euros, chômage partiel, exonération des charges sociales et prêt BPI France inclus. Le soutien global à l’économie corse dans le cadre des mesures nationales atteindrait, tout inclus, près d’1,4 milliard d’euros. « On ne vous lâchera pas ! », a promis Jean-Baptiste Lemoyne. Une bonne nouvelle est tombée à point nommée pendant la réunion : l’annonce par la ministre du Travail, Elisabeth Borne, du maintien du dispositif de chômage partiel jusqu’à l’été prochain.
Un plein soutien
Ces points actés, la discussion s’est, enfin, focalisée sur les huit mesures de la feuille de route territoriale qui ont, toutes, été validées. Tout le monde est tombé d’accord pour rapidement activer la demande de soutien à l’investissement et l’accompagnement des TPE-PME, et définir son volume financier. Les représentants de l’Etat ont assuré leur « plein soutien » aux socioprofessionnels. Ils ont, également, adoubé la création d’« une foncière tourisme » en relation avec la CADEC et grâce à la contribution de la Banque des territoires. L’idée est de consolider les fonds propres des entreprises, notamment d’hébergement touristique, afin d’éviter leur rachat, les difficultés financières que rencontrent certains hôtels aiguisant maints appétits. Comme le souhaite l’ATC, France Tourisme ingénierie et Atout France accompagneront la détermination des sites naturels, historiques et des parcours patrimoniaux, tels que la Via San Martinu, et leur mise en valeur. Le Secrétaire d’Etat a appuyé cette mesure en insistant sur la nécessité d’utiliser le fort potentiel de la Corse en matière environnementale et culturelle et de générer de nouveaux projets valorisant « la singularité de la destination Corse ».
La réunion, qui a duré plus de trois heures, débute par un bilan de la saison effectué par la présidente de l’ATC, qui réussit l’exploit d’être communément partagé. C’est bien la première fois que les chiffres ne donnent pas lieu à une bataille en règle avec les socio-professionnels et qu’il y a convergence sur le diagnostic affiché, diagnostic qu’avait livré, la veille à CNI, Nanette Maupertuis. La discussion s’est, ensuite, poursuivie autour du Plan France Relance sur lequel, toujours dans nos colonnes, la présidente de l’ATC avait émis quelques inquiétudes concernant le manque de mesures à court terme. Le Secrétaire d’Etat s’est empressé de rassurer en affirmant qu’« il y aura bien des mesures de court terme à la rentrée » lors de la mise en place des modalités opérationnelles qui reste à effectuer. Il a confirmé que des mesures du Plan global pourraient bien être appliquées au secteur touristique à condition « de faire remonter les projets concrets. Par exemple, dans le domaine de la formation, du numérique et de la transformation du système productif ». Avant de rappeler l’aide déjà accordée à la Corse au titre du Plan de relance du tourisme national et qui s’élèverait à quelques 144 millions d’euros, chômage partiel, exonération des charges sociales et prêt BPI France inclus. Le soutien global à l’économie corse dans le cadre des mesures nationales atteindrait, tout inclus, près d’1,4 milliard d’euros. « On ne vous lâchera pas ! », a promis Jean-Baptiste Lemoyne. Une bonne nouvelle est tombée à point nommée pendant la réunion : l’annonce par la ministre du Travail, Elisabeth Borne, du maintien du dispositif de chômage partiel jusqu’à l’été prochain.
Un plein soutien
Ces points actés, la discussion s’est, enfin, focalisée sur les huit mesures de la feuille de route territoriale qui ont, toutes, été validées. Tout le monde est tombé d’accord pour rapidement activer la demande de soutien à l’investissement et l’accompagnement des TPE-PME, et définir son volume financier. Les représentants de l’Etat ont assuré leur « plein soutien » aux socioprofessionnels. Ils ont, également, adoubé la création d’« une foncière tourisme » en relation avec la CADEC et grâce à la contribution de la Banque des territoires. L’idée est de consolider les fonds propres des entreprises, notamment d’hébergement touristique, afin d’éviter leur rachat, les difficultés financières que rencontrent certains hôtels aiguisant maints appétits. Comme le souhaite l’ATC, France Tourisme ingénierie et Atout France accompagneront la détermination des sites naturels, historiques et des parcours patrimoniaux, tels que la Via San Martinu, et leur mise en valeur. Le Secrétaire d’Etat a appuyé cette mesure en insistant sur la nécessité d’utiliser le fort potentiel de la Corse en matière environnementale et culturelle et de générer de nouveaux projets valorisant « la singularité de la destination Corse ».
Des attentes fortes
La demande des socio-professionnels concernant la montée en compétence et la sécurisation des parcours professionnels des saisonniers a été actée dans son principe. Peu favorable à la mise en place d’un CDI saisonnier, l’Etat est partisan de travailler sur une autre formule qui conserve l’idée de la formation des saisonniers en hiver. Les socio-professionnels ont proposé de passer d’un statut saisonnier à un statut de CDI 4 saisons. Jean-Baptiste Lemoyne s’est dit favorable à la création dans l’île d’une école de tourisme. Plus délicate à aborder, la demande de régulation de la location touristique meublée fera l’objet de nouvelles discussions. L’ATC et les hôteliers souhaitent une adaptation législative pour mieux encadrer la location informelle qui « concurrence, de manière déloyale, la profession et vident les centres villes de leurs résidents à l’année ». L’idée est de permettre à la Corse de bénéficier du statut des villes de plus de 200 000 habitants où il faut déclarer le changement d’usage d’un bien et disposer d’un numéro de location, ce qui permet une traçabilité des loueurs et freine les fraudes et la location informelle. Si Jean-Baptiste Lemoyne n’a pas vraiment opposé de fin de non-recevoir à cette attente très forte du secteur, il a insisté sur la nécessité première de renforcer les contrôles, ce que le président de la République a promis dans son discours d’Aiacciu.
Une transition à réussir
Bien plus consensuelle, la mesure sur la transition écologique, qui est au cœur de la feuille de route territoriale, a fusionné, à la demande gouvernementale, avec la mesure spécifique au nautisme durable. Le Secrétaire d’Etat a salué le travail déjà réalisé par l’ATC en collaboration avec l’ADEME pour la labellisation éco-responsable des hébergements. Une première convention a déjà été signée. « L’idée est, d’abord, de réussir la transition énergétique des hébergements. Ensuite, de travailler sur la notion de port propre et de nautisme durable. Le nautisme, qui est très impactant pour l’environnement, a subi des pertes très fortes. Les socio-professionnels sont vraiment prêts à jouer le jeu de la transition écologique. Quand on a 1000 kms de côtes, c’est une bonne nouvelle », commente Nanette Maupertuis. La dernière mesure propose d’accroître la chaîne de valeur touristique par la mise en synergie de tous les acteurs, à l’instar de ce qui s’est fait pendant la crise sanitaire, et par la création d’une chaîne insulaire d’hébergement haut de gamme de type patrimonial, comme il en existe en Espagne (Paradores), au Portugal (Pousadas) et en Italie (Alberghi diffusi). « Des hôteliers sont partants pour avoir un label commun. Cela pourrait permettre d’avoir une centrale d’achat commune, une charte environnementale et patrimoniale commune... Des bâtiments, style Maison des Américains ou Château de la Punta, qui ont une valeur ajoutée historique, pourrait faire l’objet d’un classement de ce type. Cette idée a été très bien reçue par le Secrétaire d’Etat et devrait bénéficier de 5 millions d’euros dans le cadre du Plan France Relance pour réaliser les études préliminaires », indique la présidente de l’ATC.
Viser l’excellence
Au-delà des mesures, l’un des points les plus positifs partagé par Jean-Baptiste Lemoyne et Nanette Maupertuis est que l’Etat a enfin compris que le tourisme dépasse les simples limites d’un secteur et impacte toute l’économie. « Nous avons tous réaffirmé que nous voulions un tourisme à taille humaine, respectueux du patrimoine naturel et culturel, avec une orientation sur la qualité. Nous nous sommes aperçus pendant la crise que ceux, qui offraient des prestations de qualité, ont bien travaillé. Il faut viser l’excellence professionnelle et environnementale. Pour cela, il est nécessaire de s’engager dans une véritable stratégie de formation, que ce soit la formation continue des saisonniers, ou la formation initiale par une école de tourisme. J’ai échangé sur ce point avec le président de la République qui s’est dit favorable. Notre objectif est de faire de la Corse une destination éco-responsable avec un tourisme de qualité qui a des effets d’entrainement positif sur l’ensemble de l’économie corse. Mais une destination qui gagne est une destination où l’on fait équipe, où l’interaction est grande, les investissements coordonnés, et où tout le monde joue le jeu », conclut Nanette Maupertuis. Cependant, si les mesures sont appuyées dans leur principe, reste à déterminer la volumétrie de l’aide publique qui permettra leur mise en œuvre. Des navettes de négociation sur la maquette financière sont prévues dans les prochaines semaines. Reste, enfin, à ouvrir un autre chapitre connexe : celui des transports. Une question que les socioprofessionnels ont abordée et qu’il faudra bien considérer rapidement.
N.M.
La demande des socio-professionnels concernant la montée en compétence et la sécurisation des parcours professionnels des saisonniers a été actée dans son principe. Peu favorable à la mise en place d’un CDI saisonnier, l’Etat est partisan de travailler sur une autre formule qui conserve l’idée de la formation des saisonniers en hiver. Les socio-professionnels ont proposé de passer d’un statut saisonnier à un statut de CDI 4 saisons. Jean-Baptiste Lemoyne s’est dit favorable à la création dans l’île d’une école de tourisme. Plus délicate à aborder, la demande de régulation de la location touristique meublée fera l’objet de nouvelles discussions. L’ATC et les hôteliers souhaitent une adaptation législative pour mieux encadrer la location informelle qui « concurrence, de manière déloyale, la profession et vident les centres villes de leurs résidents à l’année ». L’idée est de permettre à la Corse de bénéficier du statut des villes de plus de 200 000 habitants où il faut déclarer le changement d’usage d’un bien et disposer d’un numéro de location, ce qui permet une traçabilité des loueurs et freine les fraudes et la location informelle. Si Jean-Baptiste Lemoyne n’a pas vraiment opposé de fin de non-recevoir à cette attente très forte du secteur, il a insisté sur la nécessité première de renforcer les contrôles, ce que le président de la République a promis dans son discours d’Aiacciu.
Une transition à réussir
Bien plus consensuelle, la mesure sur la transition écologique, qui est au cœur de la feuille de route territoriale, a fusionné, à la demande gouvernementale, avec la mesure spécifique au nautisme durable. Le Secrétaire d’Etat a salué le travail déjà réalisé par l’ATC en collaboration avec l’ADEME pour la labellisation éco-responsable des hébergements. Une première convention a déjà été signée. « L’idée est, d’abord, de réussir la transition énergétique des hébergements. Ensuite, de travailler sur la notion de port propre et de nautisme durable. Le nautisme, qui est très impactant pour l’environnement, a subi des pertes très fortes. Les socio-professionnels sont vraiment prêts à jouer le jeu de la transition écologique. Quand on a 1000 kms de côtes, c’est une bonne nouvelle », commente Nanette Maupertuis. La dernière mesure propose d’accroître la chaîne de valeur touristique par la mise en synergie de tous les acteurs, à l’instar de ce qui s’est fait pendant la crise sanitaire, et par la création d’une chaîne insulaire d’hébergement haut de gamme de type patrimonial, comme il en existe en Espagne (Paradores), au Portugal (Pousadas) et en Italie (Alberghi diffusi). « Des hôteliers sont partants pour avoir un label commun. Cela pourrait permettre d’avoir une centrale d’achat commune, une charte environnementale et patrimoniale commune... Des bâtiments, style Maison des Américains ou Château de la Punta, qui ont une valeur ajoutée historique, pourrait faire l’objet d’un classement de ce type. Cette idée a été très bien reçue par le Secrétaire d’Etat et devrait bénéficier de 5 millions d’euros dans le cadre du Plan France Relance pour réaliser les études préliminaires », indique la présidente de l’ATC.
Viser l’excellence
Au-delà des mesures, l’un des points les plus positifs partagé par Jean-Baptiste Lemoyne et Nanette Maupertuis est que l’Etat a enfin compris que le tourisme dépasse les simples limites d’un secteur et impacte toute l’économie. « Nous avons tous réaffirmé que nous voulions un tourisme à taille humaine, respectueux du patrimoine naturel et culturel, avec une orientation sur la qualité. Nous nous sommes aperçus pendant la crise que ceux, qui offraient des prestations de qualité, ont bien travaillé. Il faut viser l’excellence professionnelle et environnementale. Pour cela, il est nécessaire de s’engager dans une véritable stratégie de formation, que ce soit la formation continue des saisonniers, ou la formation initiale par une école de tourisme. J’ai échangé sur ce point avec le président de la République qui s’est dit favorable. Notre objectif est de faire de la Corse une destination éco-responsable avec un tourisme de qualité qui a des effets d’entrainement positif sur l’ensemble de l’économie corse. Mais une destination qui gagne est une destination où l’on fait équipe, où l’interaction est grande, les investissements coordonnés, et où tout le monde joue le jeu », conclut Nanette Maupertuis. Cependant, si les mesures sont appuyées dans leur principe, reste à déterminer la volumétrie de l’aide publique qui permettra leur mise en œuvre. Des navettes de négociation sur la maquette financière sont prévues dans les prochaines semaines. Reste, enfin, à ouvrir un autre chapitre connexe : celui des transports. Une question que les socioprofessionnels ont abordée et qu’il faudra bien considérer rapidement.
N.M.