Que faut-il savoir à ce propos ?
Le ministère de l'agriculture et de l'alimentation l'indique en quelques mots
Quelles sont les espèces concernées ?
Ce virus est transmissible à toutes les espèces d'oiseaux, domestiques ou sauvages. Quels sont les oiseaux migrateurs qui peuvent transmettre la grippe aviaire? Tous les oiseaux sont sensibles à l'influenza aviaire mais la surveillance de l'avifaune porte avant tout sur les familles des anatidés ( oies, cygnes, canards,..), rallidés ( ex: foulques,..), laridés ( mouettes, goélands, sternes,..), mais aussi les rapaces et échassiers.
Quels sont les niveaux de risque épizootique qui existent vis-à-vis de la faune sauvage ?
Le niveau de risque épizootique de l'IA hautement pathogène est défini par arrêté du ministre en charge de l'agriculture, en fonction des critères suivants:
Pour les souches détectées en 2015/16 et 2016/17, H5N1 et H5N8, aucun cas humain n'a été identifié à ce jour. La consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque. Existe-t-il un vaccin ? À ce jour, aucun vaccin n'est autorisé par la Commission européenne. Comment circule le virus ? La maladie peut être propagée entre élevages et basses-cours par l'intermédiaire :
Quelles sont les mesures à prendre pour les élevages non commerciaux ?
Pour en savoir plus sur les mesures à mettre en place.
Quelles sont les mesures à prendre pour les chasseurs et détenteurs de gibier à plume ou d'appelants ?
Pour en savoir plus sur les mesures à mettre en place.
La pose de filets, dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de biosécurité, est-elle à la charge de l'éleveur, ou bien l'Etat peut-il octroyer une aide financière?
Non, l'Etat n'accorde pas d'aide. Chaque éleveur doit appliquer les mesures de bisoécurité (arrêté ministériel du 8/02/2016), que ce soit en période de risque négligeable ou modéré/élevé.
Quels sont les signes cliniques ?
Lors des précédentes épizooties, les formes graves se traduisaient par une atteinte importante de l'état général des oiseaux.
Ces symptômes étaient respiratoires, digestifs ou nerveux, ou simplement une perte d'appétit.
Quelles sont les mesures à prendre dans votre exploitation ou votre basse-cour en cas de suspicion d'un foyer ?
Dans le cas d'une mortalité anormale, conservez les cadavres en les isolant et en les protégeant et contactez au plus vite votre vétérinaire ou la direction départementale en charge de la protection des populations.
Ce qui entraînera :
La Direction départementale en charge de la protection des populations mettra en place :
La zone de protection - qui est mise en place dans un rayon de 3 kms autour du foyer identifié - peut être levée 21 jours après :
Quels sont les délais pour lever les zones de surveillance
La zone de surveillance - qui est mise en place dans un rayon de 10 kms autour du foyer identifié - peut être levée à partir de 9 jours après :
Dans le cas d'une mortalité anormale d'oiseaux sauvages, contacter votre Fédération départementale des chasseurs ou l'Office français de la biodiversité (service départemental). Quelles sont les mesures à prendre dans le cadre des rassemblements d'oiseaux ? En fonction du niveau de risque vis-à-vis de l'influenza, les rassemblements d'oiseaux (concours, expositions...) peuvent faire également l'objet de restriction.
Le ministère de l'agriculture et de l'alimentation l'indique en quelques mots
Quelles sont les espèces concernées ?
Ce virus est transmissible à toutes les espèces d'oiseaux, domestiques ou sauvages. Quels sont les oiseaux migrateurs qui peuvent transmettre la grippe aviaire? Tous les oiseaux sont sensibles à l'influenza aviaire mais la surveillance de l'avifaune porte avant tout sur les familles des anatidés ( oies, cygnes, canards,..), rallidés ( ex: foulques,..), laridés ( mouettes, goélands, sternes,..), mais aussi les rapaces et échassiers.
Quels sont les niveaux de risque épizootique qui existent vis-à-vis de la faune sauvage ?
- négligeable,
- modéré,
- élevé.
Le niveau de risque épizootique de l'IA hautement pathogène est défini par arrêté du ministre en charge de l'agriculture, en fonction des critères suivants:
- le nombre de cas IAHP dans l'avifaune sauvage et leur répartition dans le temps et dans l'espace
- le regroupement des cas notamment à l'intérieur du territoire national et dans les couloirs migratoires des oiseaux sauvages arrivant ou transitant en France
- la distance du territoire national par rapport aux cas dans les pays voisins.
Pour les souches détectées en 2015/16 et 2016/17, H5N1 et H5N8, aucun cas humain n'a été identifié à ce jour. La consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque. Existe-t-il un vaccin ? À ce jour, aucun vaccin n'est autorisé par la Commission européenne. Comment circule le virus ? La maladie peut être propagée entre élevages et basses-cours par l'intermédiaire :
- de contacts entre oiseaux domestiques et sauvages ;
- des véhicules ;
- du matériel ;
- des personnes ;
- des fientes, du lisier ;
- des résidus d'élevage.
Quelles sont les mesures à prendre pour les élevages non commerciaux ?
Pour en savoir plus sur les mesures à mettre en place.
Quelles sont les mesures à prendre pour les chasseurs et détenteurs de gibier à plume ou d'appelants ?
Pour en savoir plus sur les mesures à mettre en place.
La pose de filets, dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de biosécurité, est-elle à la charge de l'éleveur, ou bien l'Etat peut-il octroyer une aide financière?
Non, l'Etat n'accorde pas d'aide. Chaque éleveur doit appliquer les mesures de bisoécurité (arrêté ministériel du 8/02/2016), que ce soit en période de risque négligeable ou modéré/élevé.
Quels sont les signes cliniques ?
Lors des précédentes épizooties, les formes graves se traduisaient par une atteinte importante de l'état général des oiseaux.
Ces symptômes étaient respiratoires, digestifs ou nerveux, ou simplement une perte d'appétit.
Quelles sont les mesures à prendre dans votre exploitation ou votre basse-cour en cas de suspicion d'un foyer ?
Dans le cas d'une mortalité anormale, conservez les cadavres en les isolant et en les protégeant et contactez au plus vite votre vétérinaire ou la direction départementale en charge de la protection des populations.
Ce qui entraînera :
- la mise sous surveillance de l'exploitation ou de la basse-cour ;
- la réalisation de prélèvements pour analyse (sans frais pour le propriétaire) ;
- la réalisation d'une enquête épidémiologique.
La Direction départementale en charge de la protection des populations mettra en place :
- un abattage et destruction sur place de toutes les volailles et des œufs de l'exploitation ou de la basse-cour,
- un nettoyage et une désinfection de l'exploitation ou de la basse-cour suivis d'un vide sanitaire de 21 jours,
- des zones de protection (3 km autour des foyers) et de surveillance (10 km autour des foyers).
La zone de protection - qui est mise en place dans un rayon de 3 kms autour du foyer identifié - peut être levée 21 jours après :
- l’abattage du foyer suivi d’une désinfection préliminaire du site comprenant la décontamination des points d’abreuvement et d’alimentation des parcours,
- la réalisation de visites vétérinaires de toutes les exploitations de volailles recensées dans la zone qu’elles soient commerciales ou non commerciales.
Quels sont les délais pour lever les zones de surveillance
La zone de surveillance - qui est mise en place dans un rayon de 10 kms autour du foyer identifié - peut être levée à partir de 9 jours après :
- la levée de zone de protection,
- sous réserve de la réalisation d’un plan de surveillance aléatoire et ciblé dans les exploitations de volailles.
Dans le cas d'une mortalité anormale d'oiseaux sauvages, contacter votre Fédération départementale des chasseurs ou l'Office français de la biodiversité (service départemental). Quelles sont les mesures à prendre dans le cadre des rassemblements d'oiseaux ? En fonction du niveau de risque vis-à-vis de l'influenza, les rassemblements d'oiseaux (concours, expositions...) peuvent faire également l'objet de restriction.