Avec 14,07°C de température moyenne annuelle, la France a connu en 2020 son année la plus chaude depuis 1900, battant ainsi son record de 2018. Mais qu’en est-il en Corse ? Avec 14,66°C, l'île reste quant à elle encore en deçà des chiffres de 2018 (14,73°C). Pour autant, 2020 reste une année « globalement plus chaude que la normale » pour Patrick Rébillout, chef du centre météorologique d’Ajaccio, « avec une augmentation de 0,9°C » par rapport à la moyenne des températures enregistrées sur la période de référence, c'est-à-dire de 1981 à 2010.
Des mois plus chauds mais une courte canicule
Tous les mois de l’année ont été plus chauds que la normale, sauf octobre. Avec, notamment, un mois de février « particulièrement chaud et sec » (plus 3°C), et « 13 millimètres de précipitations , ce qui faisait d’ailleurs craindre une sécheresse sévère» indique Patrick Rébillout. Néanmoins, la Corse n’a connu cette année que cinq jours de canicule début août : « Nous n’avons pas été très touchés par rapport au continent » précise le chef de centre météorologique.
Des épisodes de pluie plus intenses
Pour ce qui concerne les précipitations, l’île se situe dans la normale, « grâce à ce qui est tombé sur le relief central », car certaines micro-régions telles que le Sud-Est ou la Balagne sont plutôt déficitaires. Au global, « on est à 110/140% de la normale mais, paradoxalement, il y a dix jours de pluie en moins » décrit Patrick Rébillout. Ce qui indique que les épisodes de pluie ont été plus intenses qu’ils ne le sont habituellement.
Une année ventée
En 2020, la Corse a connu neuf tempêtes de sévérité modérée, c’est-à-dire avec des vents d’au moins 100km/h. Ciara, Hervé et la tempête du 26 février dernier rentrent dans les 20 tempêtes les plus sévères enregistrées sur la Corse depuis 1990.
« On est dans un climat plus contrasté » commente Patrick Rébillout. Une tendance qui, avec l’accélération du phénomène de réchauffement climatique, risque de se poursuivre dans les prochaines années.
Des mois plus chauds mais une courte canicule
Tous les mois de l’année ont été plus chauds que la normale, sauf octobre. Avec, notamment, un mois de février « particulièrement chaud et sec » (plus 3°C), et « 13 millimètres de précipitations , ce qui faisait d’ailleurs craindre une sécheresse sévère» indique Patrick Rébillout. Néanmoins, la Corse n’a connu cette année que cinq jours de canicule début août : « Nous n’avons pas été très touchés par rapport au continent » précise le chef de centre météorologique.
Des épisodes de pluie plus intenses
Pour ce qui concerne les précipitations, l’île se situe dans la normale, « grâce à ce qui est tombé sur le relief central », car certaines micro-régions telles que le Sud-Est ou la Balagne sont plutôt déficitaires. Au global, « on est à 110/140% de la normale mais, paradoxalement, il y a dix jours de pluie en moins » décrit Patrick Rébillout. Ce qui indique que les épisodes de pluie ont été plus intenses qu’ils ne le sont habituellement.
Une année ventée
En 2020, la Corse a connu neuf tempêtes de sévérité modérée, c’est-à-dire avec des vents d’au moins 100km/h. Ciara, Hervé et la tempête du 26 février dernier rentrent dans les 20 tempêtes les plus sévères enregistrées sur la Corse depuis 1990.
« On est dans un climat plus contrasté » commente Patrick Rébillout. Une tendance qui, avec l’accélération du phénomène de réchauffement climatique, risque de se poursuivre dans les prochaines années.