Mais la G.I. s'interroge quant à la pertinence de certaines décisions. En effet, le syndicat souligne "les réticences de la municipalité de Bastia à reconduire la convention portant sur la formation en capacité de droit". Il s'agit d'un diplôme proposé par l'Université qui donne accès à des études supérieures à tous ceux qui ne sont pas titulaires du baccalauréat.
Et la Ghjuventù Indipendentista précise : "il ne peut y avoir d'émancipation institutionnelle ou économique sans émancipation intellectuelle".
C'est dans cet esprit que le syndicat a souhaité porter ce message pour cette rentrée. D'autre part, une autre formation, "encore plus symbolique", devrait fermer ses portes...
Il s'agit de la filière de Sciences Politiques. Une perte inadmissible pour la G.I. : "Les filières dites d'excellence comme Sciences-Po ou PaoliTech sont d'une importance capitale pour la formation des cadres de la Nation Corse de demain".
Jean-André Marchiani, président du syndicat, rappelle le sens de ce combat : "Nous avons toujours été du côté de l'Università di Corsica. Pour que les jeunes corses puissent étudier en Corse et y travailler plus tard. Cela nous touche profondément lorsqu'une filière ferme, peu importe la filière. Mais celle-ci nous touche d'autant plus qu'il s'agit d'une filière d'excellence. Il s'agit des Sciences Politiques, notre combat est politique et si nos militants souhaitent suivre un cursus universitaire dans ce domaine, pour nous c'est important qu'ils puissent le faire, eux, comme tout étudiant corse qui le souhaite."
Interrogé sur les futures réactions du syndicat, son président joue la carte de la sagesse, d'abord sur l'équivalence du bac : " Nous commençons par dénoncer cela lors de cette conférence de presse. Si les choses n'évoluent pas, nous prendrons les mesures qu'il faut". Puis en ce qui concerne le partenariat entre l'Université de Corse et l'IEP d'Aix-en-Provence pour la filière Sciences Politiques : " Nous ne connaissons pas encore toute l'histoire, il semblerait qu'il s'agisse d'un problème de rentabilité économique. Nous attendons d'avoir plus d'éléments et réagirons en conséquence."
Troisième point au programme de cette conférence de presse, les élections de l'année en cours. Le syndicat annonce "un programme sérieux " : "Les élections générales auront lieu en janvier. Nous nous préparons donc à cette échéance en travaillant à l'élaboration d'un programme sérieux et novateur afin de défendre au mieux les intérêts des étudiants."
"Dans le même temps, nos élus continuent leur travail dans différents conseils où nous sommes représentés (Conseil d'Administration, CFVU, Conseil d'UFR de Lettre et de Droit)."
Quant à la question sur ce qui différencie le syndicat Ghjuventù Indipendentista vis-à-vis des deux autres syndicats étudiants, le président répond :" En plus d'être un syndicat étudiant, nous sommes un mouvement de jeunes. Le premier en Corse. Nous sommes voués à gagner les élections, il ne faut pas se le cacher, notre poids militant est plus important que ceux des autres syndicats et nous sommes plus aptes à réagir et faire bouger les choses."
Enfin, dernier point de cette conférence, le syndicat tient à rappeler que cette année universitaire sera également l'occasion pour le mouvement d'organiser la 12eme édition des Scontri Internaziunali di a Ghjuventù in Lotta.
Et le syndicat "invite les étudiants qui se reconnaissent dans leurs idées à les rejoindre".
Et la Ghjuventù Indipendentista précise : "il ne peut y avoir d'émancipation institutionnelle ou économique sans émancipation intellectuelle".
C'est dans cet esprit que le syndicat a souhaité porter ce message pour cette rentrée. D'autre part, une autre formation, "encore plus symbolique", devrait fermer ses portes...
Il s'agit de la filière de Sciences Politiques. Une perte inadmissible pour la G.I. : "Les filières dites d'excellence comme Sciences-Po ou PaoliTech sont d'une importance capitale pour la formation des cadres de la Nation Corse de demain".
Jean-André Marchiani, président du syndicat, rappelle le sens de ce combat : "Nous avons toujours été du côté de l'Università di Corsica. Pour que les jeunes corses puissent étudier en Corse et y travailler plus tard. Cela nous touche profondément lorsqu'une filière ferme, peu importe la filière. Mais celle-ci nous touche d'autant plus qu'il s'agit d'une filière d'excellence. Il s'agit des Sciences Politiques, notre combat est politique et si nos militants souhaitent suivre un cursus universitaire dans ce domaine, pour nous c'est important qu'ils puissent le faire, eux, comme tout étudiant corse qui le souhaite."
Interrogé sur les futures réactions du syndicat, son président joue la carte de la sagesse, d'abord sur l'équivalence du bac : " Nous commençons par dénoncer cela lors de cette conférence de presse. Si les choses n'évoluent pas, nous prendrons les mesures qu'il faut". Puis en ce qui concerne le partenariat entre l'Université de Corse et l'IEP d'Aix-en-Provence pour la filière Sciences Politiques : " Nous ne connaissons pas encore toute l'histoire, il semblerait qu'il s'agisse d'un problème de rentabilité économique. Nous attendons d'avoir plus d'éléments et réagirons en conséquence."
Troisième point au programme de cette conférence de presse, les élections de l'année en cours. Le syndicat annonce "un programme sérieux " : "Les élections générales auront lieu en janvier. Nous nous préparons donc à cette échéance en travaillant à l'élaboration d'un programme sérieux et novateur afin de défendre au mieux les intérêts des étudiants."
"Dans le même temps, nos élus continuent leur travail dans différents conseils où nous sommes représentés (Conseil d'Administration, CFVU, Conseil d'UFR de Lettre et de Droit)."
Quant à la question sur ce qui différencie le syndicat Ghjuventù Indipendentista vis-à-vis des deux autres syndicats étudiants, le président répond :" En plus d'être un syndicat étudiant, nous sommes un mouvement de jeunes. Le premier en Corse. Nous sommes voués à gagner les élections, il ne faut pas se le cacher, notre poids militant est plus important que ceux des autres syndicats et nous sommes plus aptes à réagir et faire bouger les choses."
Enfin, dernier point de cette conférence, le syndicat tient à rappeler que cette année universitaire sera également l'occasion pour le mouvement d'organiser la 12eme édition des Scontri Internaziunali di a Ghjuventù in Lotta.
Et le syndicat "invite les étudiants qui se reconnaissent dans leurs idées à les rejoindre".